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Auteur M. Tubiana |
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La prévention du cancer et la relation dose-effet : l'effet cancérogène des rayonnements ionisants / M. Tubiana in Cancer Radiothérapie, 13/4 (Juillet 2009)
[article]
Titre : La prévention du cancer et la relation dose-effet : l'effet cancérogène des rayonnements ionisants Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Tubiana Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 238-258 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCEROGENESE RADIOTHERAPIE COMPLICATION PREVENTION CANCER Résumé : L’accroissement récent des connaissances sur la cancérogenèse conduit à une remise en question de la stratégie de prévention des cancers car celle-ci doit être fondée sur des données robustes sous peine de perdre sa crédibilité. Depuis deux décennies, on sait que la lésion initiale du génome, qui résulte généralement d’une mutation (phase d’initiation), n’a pas l’importance qu’on lui accordait, elle donnait aux mutagènes extrinsèques un rôle primordial qui est discutable. En effet, l’oxygène au cours de son métabolisme dans la cellule donne naissance à des espèces actives qui sont des mutagènes puissants. Pour lutter contre elles, il existe des mécanismes de défense à l’échelle cellulaire (neutralisation des radicaux oxydatifs, réparation de l’ADN, élimination des cellules mutantes principalement par apoptose) qui sont très efficaces contre les autres agents mutagènes quand la quantité de cancérogène est faible, mais dont l’efficacité diminue quand cette quantité augmente. La seconde phase, dite de promotion, a une importance clé. Les agents promoteurs, soit comme les hormones, stimulent la prolifération, soit causent une surmortalité qui accélère indirectement la prolifération cellulaire (cytotoxiques physiques ou chimiques, virus, bactéries), soit enfin perturbent la signalisation intercellulaire. Au cours de cette phase, s’accumulent dans une même lignée cellulaire des altérations du génome qui graduellement affaiblissent les mécanismes de contrôle de la prolifération et d’élimination des cellules anormales. La promotion se termine quand les cellules précancéreuses sont devenues capables de se multiplier de façon autonome, ce qui résulte à la fois de l’acquisition de nouvelles propriétés par les cellules précancéreuses et de défaillances des systèmes de contrôle de leur prolifération à l’échelle du tissu et du microenvironnement. En effet, la prolifération des cellules initiées se heurte au contrôle de la prolifération qu’exercent les cellules saines voisines par contact direct ou par l’intermédiaire de cytokines. Ces défenses s’affaiblissent en cas de désorganisation tissulaire et peuvent être contournées ou surmontées par les mutations des cellules précancéreuses. Pendant la phase de progression, les cellules devenues autonomes acquièrent la capacité d’envahir les tissus sains, de résister à l’anoxie et de susciter une angiogenèse. Ce processus très long, de plusieurs décennies, mais qui peut être accéléré dans diverses circonstances, est fondé sur l’effet cumulatif d’une série de lésions spécifiques du génome. Contrairement à ce que l’on croyait, le cancer n’est pas le résultat d’une seule altération majeure du génome ; il apparaît que c’est plutôt la conséquence de l’effet cumulatif d’une série d’altérations distinctes. Les radiations ionisantes agissent d’abord comme des mutagènes, elles se heurtent donc aux mécanismes de défense cellulaires dont l’efficacité diminue quand la dose augmente, ce qui explique que l’effet mutagène (par unité de dose) augmente avec la dose et le débit de dose. Elles agissent aussi en stimulant la prolifération cellulaire (pour remplacer les cellules tuées) et en désorganisant les tissus. Contrairement à ce qui est souvent dit, il n’existe aucune preuve scientifique de l’hypothèse selon laquelle toute dose, si faible fut-elle, peut causer un cancer. Cette assertion est fondée sur la relation linéaire sans seuil dont la validité est contestable d’autant qu’elle surestime l’effet des faibles doses et sous-estime celui des fortes doses. Au contraire, les données biologiques suggèrent qu’en dessous d’une certaine dose, l’efficacité des mécanismes de défense est telle que le risque de cancérogenèse est très faible et pourrait être négligé. C’est le fondement du concept de seuil pratique. Il faut dans chaque situation estimer, de façon aussi rigoureuse que possible, le rapport bénéfice potentiel sur risque putatif. Toute surestimation du risque introduit un biais qui peut avoir des conséquences nocives. L’étude de malades traités par radiothérapie (plus d’un million par an dans l’ensemble des pays industrialisés) a un double intérêt : permettre de mieux comprendre la cancérogenèse en fonction de la dose et de réduire, grâce à des mesures appropriées, le risque de second cancer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41006
in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 238-258[article] La prévention du cancer et la relation dose-effet : l'effet cancérogène des rayonnements ionisants [texte imprimé] / M. Tubiana . - 2009 . - p. 238-258.
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 238-258
Mots-clés : CANCEROGENESE RADIOTHERAPIE COMPLICATION PREVENTION CANCER Résumé : L’accroissement récent des connaissances sur la cancérogenèse conduit à une remise en question de la stratégie de prévention des cancers car celle-ci doit être fondée sur des données robustes sous peine de perdre sa crédibilité. Depuis deux décennies, on sait que la lésion initiale du génome, qui résulte généralement d’une mutation (phase d’initiation), n’a pas l’importance qu’on lui accordait, elle donnait aux mutagènes extrinsèques un rôle primordial qui est discutable. En effet, l’oxygène au cours de son métabolisme dans la cellule donne naissance à des espèces actives qui sont des mutagènes puissants. Pour lutter contre elles, il existe des mécanismes de défense à l’échelle cellulaire (neutralisation des radicaux oxydatifs, réparation de l’ADN, élimination des cellules mutantes principalement par apoptose) qui sont très efficaces contre les autres agents mutagènes quand la quantité de cancérogène est faible, mais dont l’efficacité diminue quand cette quantité augmente. La seconde phase, dite de promotion, a une importance clé. Les agents promoteurs, soit comme les hormones, stimulent la prolifération, soit causent une surmortalité qui accélère indirectement la prolifération cellulaire (cytotoxiques physiques ou chimiques, virus, bactéries), soit enfin perturbent la signalisation intercellulaire. Au cours de cette phase, s’accumulent dans une même lignée cellulaire des altérations du génome qui graduellement affaiblissent les mécanismes de contrôle de la prolifération et d’élimination des cellules anormales. La promotion se termine quand les cellules précancéreuses sont devenues capables de se multiplier de façon autonome, ce qui résulte à la fois de l’acquisition de nouvelles propriétés par les cellules précancéreuses et de défaillances des systèmes de contrôle de leur prolifération à l’échelle du tissu et du microenvironnement. En effet, la prolifération des cellules initiées se heurte au contrôle de la prolifération qu’exercent les cellules saines voisines par contact direct ou par l’intermédiaire de cytokines. Ces défenses s’affaiblissent en cas de désorganisation tissulaire et peuvent être contournées ou surmontées par les mutations des cellules précancéreuses. Pendant la phase de progression, les cellules devenues autonomes acquièrent la capacité d’envahir les tissus sains, de résister à l’anoxie et de susciter une angiogenèse. Ce processus très long, de plusieurs décennies, mais qui peut être accéléré dans diverses circonstances, est fondé sur l’effet cumulatif d’une série de lésions spécifiques du génome. Contrairement à ce que l’on croyait, le cancer n’est pas le résultat d’une seule altération majeure du génome ; il apparaît que c’est plutôt la conséquence de l’effet cumulatif d’une série d’altérations distinctes. Les radiations ionisantes agissent d’abord comme des mutagènes, elles se heurtent donc aux mécanismes de défense cellulaires dont l’efficacité diminue quand la dose augmente, ce qui explique que l’effet mutagène (par unité de dose) augmente avec la dose et le débit de dose. Elles agissent aussi en stimulant la prolifération cellulaire (pour remplacer les cellules tuées) et en désorganisant les tissus. Contrairement à ce qui est souvent dit, il n’existe aucune preuve scientifique de l’hypothèse selon laquelle toute dose, si faible fut-elle, peut causer un cancer. Cette assertion est fondée sur la relation linéaire sans seuil dont la validité est contestable d’autant qu’elle surestime l’effet des faibles doses et sous-estime celui des fortes doses. Au contraire, les données biologiques suggèrent qu’en dessous d’une certaine dose, l’efficacité des mécanismes de défense est telle que le risque de cancérogenèse est très faible et pourrait être négligé. C’est le fondement du concept de seuil pratique. Il faut dans chaque situation estimer, de façon aussi rigoureuse que possible, le rapport bénéfice potentiel sur risque putatif. Toute surestimation du risque introduit un biais qui peut avoir des conséquences nocives. L’étude de malades traités par radiothérapie (plus d’un million par an dans l’ensemble des pays industrialisés) a un double intérêt : permettre de mieux comprendre la cancérogenèse en fonction de la dose et de réduire, grâce à des mesures appropriées, le risque de second cancer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41006 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Radiobiologie et radioprotection / M. Tubiana
Titre : Radiobiologie et radioprotection Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Tubiana, ; J. Lallemand Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2002 Collection : Que sais je? num. 2439 Importance : 127 Présentation : tab ,ill, schéma ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-052919-4 Prix : R_6,50 Euros Mots-clés : CONTAMINATION RADIOACTIVITE RADIOBIOLOGIE RADIOPATHOLOGIE RADIOPROTECTION RADIOTHERAPIE RAYON RAYON X REGLEMENTATION Index. décimale : 616-073.4 Tomodensitométrie [Scanner] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1506 Radiobiologie et radioprotection [texte imprimé] / M. Tubiana, ; J. Lallemand . - Paris : PUF, 2002 . - 127 : tab ,ill, schéma. - (Que sais je?; 2439) .
ISBN : 978-2-13-052919-4 : R_6,50 Euros
Mots-clés : CONTAMINATION RADIOACTIVITE RADIOBIOLOGIE RADIOPATHOLOGIE RADIOPROTECTION RADIOTHERAPIE RAYON RAYON X REGLEMENTATION Index. décimale : 616-073.4 Tomodensitométrie [Scanner] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1506 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité 616-073.4 TUB R Livre Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Etagères livres Disponible