Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur R. Dendale |
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Considérations cliniques et techniques à propos de la protonthérapie des lymphomes de Hodgkin médiastinaux basées sur l'expérience précoce de l'institut Curie / Pierre Loap in Cancer Radiothérapie, 25/8 (Décembre 2021)
[article]
Titre : Considérations cliniques et techniques à propos de la protonthérapie des lymphomes de Hodgkin médiastinaux basées sur l'expérience précoce de l'institut Curie Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Loap ; F. Goudjil ; R. Dendale Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 779-785 Langues : Français (fre) Mots-clés : Maladie de Hodgkin Protons Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71832
in Cancer Radiothérapie > 25/8 (Décembre 2021) . - p. 779-785[article] Considérations cliniques et techniques à propos de la protonthérapie des lymphomes de Hodgkin médiastinaux basées sur l'expérience précoce de l'institut Curie [texte imprimé] / Pierre Loap ; F. Goudjil ; R. Dendale . - 2021 . - p. 779-785.
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 25/8 (Décembre 2021) . - p. 779-785
Mots-clés : Maladie de Hodgkin Protons Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71832 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 / R. Dendale in Cancer Radiothérapie, 23/6-7 (Octobre 2019)
[article]
Titre : État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Dendale ; J. Thariat ; J. Doyen ; J. Balosso ; D. Stefan ; S. Bolle ; L. Feuvret ; M.-A. Mahé Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 617-624 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.07.129 Langues : Français (fre) Résumé : Il existe plus de 100 centres de proton thérapie dans le monde, et trois en France. La protonthérapie française est en phase de structuration et de montée en charge, avec l’ouverture récente des centres de Nice (2016) et Caen (2018) en plus du centre d’Orsay (2010) pour les indications corps entier. La prise en charge des enfants et adolescents-jeunes adultes est une priorité nationale partagée par les trois centres. L’action des trois centres français est coordonnée en termes d’adressage via le portail Protonshare sous l’égide de la Société Française de radiothérapie oncologique (SFRO). Les trois centres ont aussi une dynamique coordonnée d’offre de soin à des patients étrangers dans le cadre du réseau French Health Care du ministère des Affaires étrangères. Ils sont inscrits dans une démarche nationale et internationale (en particulier, en Europe, via l’European Proton Therapy Network) de participation à des essais thérapeutiques et des bases de données. Des actions concertées sont désormais favorisées en recherche préclinique via le réseau Radiotransnet. Dans ses développements, la protonthérapie française est bien représentée dans les congrès internationaux d’hadronthérapie. L’enseignement de la protonthérapie en France est proposé à plusieurs niveaux et ouvert aux centres photons, potentiellement adresseurs. La participation de l’ensemble des acteurs de la radiothérapie française est ainsi encouragée pour favoriser la participation de tous à la construction du niveau de preuve médicoscientifique requis pour une éventuelle extension future du parc de protonthérapie français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66132
in Cancer Radiothérapie > 23/6-7 (Octobre 2019) . - p. 617-624[article] État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 [texte imprimé] / R. Dendale ; J. Thariat ; J. Doyen ; J. Balosso ; D. Stefan ; S. Bolle ; L. Feuvret ; M.-A. Mahé . - 2019 . - p. 617-624.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.07.129
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/6-7 (Octobre 2019) . - p. 617-624
Résumé : Il existe plus de 100 centres de proton thérapie dans le monde, et trois en France. La protonthérapie française est en phase de structuration et de montée en charge, avec l’ouverture récente des centres de Nice (2016) et Caen (2018) en plus du centre d’Orsay (2010) pour les indications corps entier. La prise en charge des enfants et adolescents-jeunes adultes est une priorité nationale partagée par les trois centres. L’action des trois centres français est coordonnée en termes d’adressage via le portail Protonshare sous l’égide de la Société Française de radiothérapie oncologique (SFRO). Les trois centres ont aussi une dynamique coordonnée d’offre de soin à des patients étrangers dans le cadre du réseau French Health Care du ministère des Affaires étrangères. Ils sont inscrits dans une démarche nationale et internationale (en particulier, en Europe, via l’European Proton Therapy Network) de participation à des essais thérapeutiques et des bases de données. Des actions concertées sont désormais favorisées en recherche préclinique via le réseau Radiotransnet. Dans ses développements, la protonthérapie française est bien représentée dans les congrès internationaux d’hadronthérapie. L’enseignement de la protonthérapie en France est proposé à plusieurs niveaux et ouvert aux centres photons, potentiellement adresseurs. La participation de l’ensemble des acteurs de la radiothérapie française est ainsi encouragée pour favoriser la participation de tous à la construction du niveau de preuve médicoscientifique requis pour une éventuelle extension future du parc de protonthérapie français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66132 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Mélanomes oculaires / T. Dorval ; R. Dendale ; L. Desjardins in La revue du praticien, 19 (2004)
[article]
Titre : Mélanomes oculaires Type de document : texte imprimé Auteurs : T. Dorval ; R. Dendale ; L. Desjardins Année de publication : 2004 Article en page(s) : 2093 - 2101 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANGIOGRAPHIE CURIETHERAPIE ENUCLEATION MELANOME MALIN METASTASE OEIL OEIL EXAMEN OEIL TUMEUR OPHTALMOPATHIE PROTONTHERAPIE RESECTION Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8574
in La revue du praticien > 19 (2004) . - 2093 - 2101[article] Mélanomes oculaires [texte imprimé] / T. Dorval ; R. Dendale ; L. Desjardins . - 2004 . - 2093 - 2101.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > 19 (2004) . - 2093 - 2101Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Protontherapy versus best photon for mediastinal Hodgkin lymphoma : dosimetry comparison and treatment using ILROG / L.M. Abbassi in Cancer Radiothérapie, 23/8 (Décembre 2019)
[article]
Titre : Protontherapy versus best photon for mediastinal Hodgkin lymphoma : dosimetry comparison and treatment using ILROG Titre original : Protonthérapie ou photonthérapie pour les lymphomes de Hodgkin médiastinaux : comparaison dosimétrique et traitement à l’aide des recommandations de l’ILROG Type de document : texte imprimé Auteurs : L.M. Abbassi ; F. Goudjil ; A. Arsène-Henry ; R. Dendale ; Y.M. Kirova Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 922-925 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.005 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : HODGKIN MALADIE PROTONTHÉRAPIE tomothérapie Résumé : L’objectif de ce travail était de diminuer la toxicité tardive liée aux traitements des lymphomes de Hodgkin médiastinaux grâce à la protonthérapie et présenter le cas de la première patiente irradiée par protons en France en s’appuyant sur les recommandations de l’International Lymphoma Radiation Oncology Group (ILROG). Notre patiente de 24 ans devait recevoir une radiothérapie de type involved-site après une polychimiothérapie ayant permis une rémission complète métabolique. Des doses importantes au cœur, aux poumons et aux seins ne permettaient pas de retenir une radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par photons. Nous avons réalisé un scanographie quadridimensionnelle pour évaluer les mouvements du volume cible et une seconde scanographie utilisant la technique d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. La délinéation a été réalisée sur les deux scanographies après fusion des images de la tomographie par émission de positrons-tomodensotométrie réalisée avant le traitement. Une dosimétrie d’irradiation conformationnelle avec modulation d’intensité rotationnelle hélicoïdale par Tomotherapy© sur la première scanographie a été comparée à une dosimétrie de radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par protons sur la seconde. Quatre-vingt-quinze pour cent du volume cible prévisionnel étaient couverts par 98 et 99 % de la dose prescrite respectivement avec la protonthérapie et la tomothérapie. La protonthérapie permettait la meilleure épargne des organes à risque, notamment des poumons avec une dose moyenne de 3,7Gy contre 8,4Gy et médiane de 0,002Gy contre 6,9Gy, et du cœur avec une dose moyenne de 2,6Gy contre 3,7Gy. La protection des seins était également meilleure avec la protonthérapie, la dose moyenne à droite étant de 2,4Gy contre 4,4Gy, et 1,9 contre 4,6Gy à gauche. La différence la plus importante était notée sur la distribution des faibles doses avec un volume pulmonaire recevant 5Gy de 17,5 % avec la protonthérapie contre 54,2 % avec la tomothérapie. À la lumière de ces résultats, nous avons décidé de traiter notre patiente par protons. Nous avons délivré 30Gy en 15 fractions en utilisant une dosimétrie des protons avec un champ direct antérieur, avec les techniques de pencil beam scanning et d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. Nous n’avons observé qu’une toxicité cutanée de grade 1 durant le traitement et aucune toxicité lors de la surveillance précoce. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66735
in Cancer Radiothérapie > 23/8 (Décembre 2019) . - p. 922-925[article] Protontherapy versus best photon for mediastinal Hodgkin lymphoma : dosimetry comparison and treatment using ILROG = Protonthérapie ou photonthérapie pour les lymphomes de Hodgkin médiastinaux : comparaison dosimétrique et traitement à l’aide des recommandations de l’ILROG [texte imprimé] / L.M. Abbassi ; F. Goudjil ; A. Arsène-Henry ; R. Dendale ; Y.M. Kirova . - 2019 . - p. 922-925.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.005
Langues : Anglais (eng)
in Cancer Radiothérapie > 23/8 (Décembre 2019) . - p. 922-925
Mots-clés : HODGKIN MALADIE PROTONTHÉRAPIE tomothérapie Résumé : L’objectif de ce travail était de diminuer la toxicité tardive liée aux traitements des lymphomes de Hodgkin médiastinaux grâce à la protonthérapie et présenter le cas de la première patiente irradiée par protons en France en s’appuyant sur les recommandations de l’International Lymphoma Radiation Oncology Group (ILROG). Notre patiente de 24 ans devait recevoir une radiothérapie de type involved-site après une polychimiothérapie ayant permis une rémission complète métabolique. Des doses importantes au cœur, aux poumons et aux seins ne permettaient pas de retenir une radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par photons. Nous avons réalisé un scanographie quadridimensionnelle pour évaluer les mouvements du volume cible et une seconde scanographie utilisant la technique d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. La délinéation a été réalisée sur les deux scanographies après fusion des images de la tomographie par émission de positrons-tomodensotométrie réalisée avant le traitement. Une dosimétrie d’irradiation conformationnelle avec modulation d’intensité rotationnelle hélicoïdale par Tomotherapy© sur la première scanographie a été comparée à une dosimétrie de radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par protons sur la seconde. Quatre-vingt-quinze pour cent du volume cible prévisionnel étaient couverts par 98 et 99 % de la dose prescrite respectivement avec la protonthérapie et la tomothérapie. La protonthérapie permettait la meilleure épargne des organes à risque, notamment des poumons avec une dose moyenne de 3,7Gy contre 8,4Gy et médiane de 0,002Gy contre 6,9Gy, et du cœur avec une dose moyenne de 2,6Gy contre 3,7Gy. La protection des seins était également meilleure avec la protonthérapie, la dose moyenne à droite étant de 2,4Gy contre 4,4Gy, et 1,9 contre 4,6Gy à gauche. La différence la plus importante était notée sur la distribution des faibles doses avec un volume pulmonaire recevant 5Gy de 17,5 % avec la protonthérapie contre 54,2 % avec la tomothérapie. À la lumière de ces résultats, nous avons décidé de traiter notre patiente par protons. Nous avons délivré 30Gy en 15 fractions en utilisant une dosimétrie des protons avec un champ direct antérieur, avec les techniques de pencil beam scanning et d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. Nous n’avons observé qu’une toxicité cutanée de grade 1 durant le traitement et aucune toxicité lors de la surveillance précoce. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66735 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt La radiothérapie mammaire hypofractionnée en 13 séances, parfaite tolérance ou réaction cutanée décalée ? Étude prospective de l’institut Curie / M. Botti in Cancer Radiothérapie, Vol. 13, n° 2 (Avril 2009)
[article]
Titre : La radiothérapie mammaire hypofractionnée en 13 séances, parfaite tolérance ou réaction cutanée décalée ? Étude prospective de l’institut Curie Titre original : Hypofractionated breast radiotherapy in 13 fractions, perfect tolerance or delayed early reaction? Prospective study of Curie Institute Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Botti ; Y.M. Kirova ; R. Dendale ; et al. Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 92-96 Langues : Français (fre) Mots-clés : SEIN CANCER RADIOTHERAPIE PEAU Résumé : Objectif :
Évaluer les réactions cutanées aiguës d’un schéma d’irradiation adjuvante hypofractionnée du sein et leur délai d’apparition.
Patientes et méthodes :
Un recueil prospectif de toutes les observations des patientes traitées pour un cancer du sein par irradiation du sein de 42,9 Gy en 13 fractions et cinq semaines a été effectué au sein du département de radiothérapie. Les réactions cutanées aiguës de 81 patientes ont été évaluées au cours d’un examen clinique hebdomadaire selon le National Cancer Institute-Common Toxicity Criteria scoring system, version 3. Les facteurs favorisants tels que le tabagisme, l’obésité et le diabète ont également été recueillis.
Résultats :
Les 81 patientes, âgées de 40 à 83 ans (médiane : 70 ans), ont toutes bénéficié d’une irradiation du sein après chirurgie conservatrice de 42,9 Gy en 13 fractions et cinq semaines sans irradiation des aires ganglionnaires. Aucune patiente n’a reçu en concomitance de chimiothérapie, ni d’hormonothérapie. Dix-sept patientes on été traitées en décubitus dorsal et 64 (79 %) en décubitus latéral avec une technique isocentrique précédemment décrite. Durant la radiothérapie, il a été observé une radiodermite de grade 1 chez 34 patientes (42 %) et aucune chez 47 patientes (58 %). À la consultation de fin de traitement, il y avait 66 radiodermites (81 %), dont 59 de grade I et sept de grade II. Quinze patientes (19 %) n’avaient aucune réaction cutanée. La tolérance cutanée immédiate de ce schéma hypofractionné a donc été considérée comme excellente, mais dans les deux semaines après la fin de l’irradiation, 20 patientes (25 %) ont demandé à être vues en consultation en urgence par un oncologue radiothérapeute du fait d’une aggravation des effets secondaires cutanés. Toutes ont été examinées par leur oncologue radiothérapeute et/ou une infirmière. Neuf d’entre eux avaient une radiodermite de grade I et 11 de grade II, avec nécessité de soins locaux. Une consultation systématique a été instaurée dix à 14 jours après la fin de la radiothérapie pour les patientes irradiées selon ce schéma.
Conclusion :
L’efficacité et la bonne tolérance du schéma d’irradiation adjuvante du sein de 42,9 Gy en 13 fractions ont déjà été prouvées. Le suivi prospectif de ce groupe homogène de patientes a mis en évidence la possibilité de réactions cutanées aiguës retardées. Une consultation complémentaire au décours du traitement semble nécessaire pour diagnostiquer et traiter ces réactions.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40975
in Cancer Radiothérapie > Vol. 13, n° 2 (Avril 2009) . - p. 92-96[article] La radiothérapie mammaire hypofractionnée en 13 séances, parfaite tolérance ou réaction cutanée décalée ? Étude prospective de l’institut Curie = Hypofractionated breast radiotherapy in 13 fractions, perfect tolerance or delayed early reaction? Prospective study of Curie Institute [texte imprimé] / M. Botti ; Y.M. Kirova ; R. Dendale ; et al. . - 2009 . - p. 92-96.
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > Vol. 13, n° 2 (Avril 2009) . - p. 92-96
Mots-clés : SEIN CANCER RADIOTHERAPIE PEAU Résumé : Objectif :
Évaluer les réactions cutanées aiguës d’un schéma d’irradiation adjuvante hypofractionnée du sein et leur délai d’apparition.
Patientes et méthodes :
Un recueil prospectif de toutes les observations des patientes traitées pour un cancer du sein par irradiation du sein de 42,9 Gy en 13 fractions et cinq semaines a été effectué au sein du département de radiothérapie. Les réactions cutanées aiguës de 81 patientes ont été évaluées au cours d’un examen clinique hebdomadaire selon le National Cancer Institute-Common Toxicity Criteria scoring system, version 3. Les facteurs favorisants tels que le tabagisme, l’obésité et le diabète ont également été recueillis.
Résultats :
Les 81 patientes, âgées de 40 à 83 ans (médiane : 70 ans), ont toutes bénéficié d’une irradiation du sein après chirurgie conservatrice de 42,9 Gy en 13 fractions et cinq semaines sans irradiation des aires ganglionnaires. Aucune patiente n’a reçu en concomitance de chimiothérapie, ni d’hormonothérapie. Dix-sept patientes on été traitées en décubitus dorsal et 64 (79 %) en décubitus latéral avec une technique isocentrique précédemment décrite. Durant la radiothérapie, il a été observé une radiodermite de grade 1 chez 34 patientes (42 %) et aucune chez 47 patientes (58 %). À la consultation de fin de traitement, il y avait 66 radiodermites (81 %), dont 59 de grade I et sept de grade II. Quinze patientes (19 %) n’avaient aucune réaction cutanée. La tolérance cutanée immédiate de ce schéma hypofractionné a donc été considérée comme excellente, mais dans les deux semaines après la fin de l’irradiation, 20 patientes (25 %) ont demandé à être vues en consultation en urgence par un oncologue radiothérapeute du fait d’une aggravation des effets secondaires cutanés. Toutes ont été examinées par leur oncologue radiothérapeute et/ou une infirmière. Neuf d’entre eux avaient une radiodermite de grade I et 11 de grade II, avec nécessité de soins locaux. Une consultation systématique a été instaurée dix à 14 jours après la fin de la radiothérapie pour les patientes irradiées selon ce schéma.
Conclusion :
L’efficacité et la bonne tolérance du schéma d’irradiation adjuvante du sein de 42,9 Gy en 13 fractions ont déjà été prouvées. Le suivi prospectif de ce groupe homogène de patientes a mis en évidence la possibilité de réactions cutanées aiguës retardées. Une consultation complémentaire au décours du traitement semble nécessaire pour diagnostiquer et traiter ces réactions.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40975 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt