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Auteur J. Doyen |
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Curiethérapie de prostate par iode 125 : facteurs pronostiques de longue durée de toxicité urinaire, digestive et sexuelle / J. Doyen in Cancer Radiothérapie, 13/8 (Décembre 2009)
[article]
Titre : Curiethérapie de prostate par iode 125 : facteurs pronostiques de longue durée de toxicité urinaire, digestive et sexuelle Titre original : Iodine 125 prostate brachytherapy: Prognostic factors for long-term urinary, digestive and sexual toxicities Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Doyen ; E. Chamorey ; A. Mohammed Ali ; et al. Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 721-730 Langues : Français (fre) Mots-clés : CURIETHERAPIE PROSTATE CANCER Résumé : Objectif de l’étude :
La curiethérapie par implants d’iode 125 est une des techniques de référence pour la prise en charge des patients atteints d’un cancer de prostate à faible risque de rechute biochimique avec bonne fonction urinaire. Cette analyse rétrospective évalue la toxicité urinaire, digestive et sexuelle et les facteurs pouvant influer sur leur durée.
Patients et méthodes :
D’août 2000 à novembre 2007, 176 patients atteints d’un adénocarcinome prostatique ont bénéficié d’une curiethérapie. La toxicité urinaire, digestive et sexuelle a été évaluée selon la classification Common toxicities criteria for adverse events, version 3.0 (CTCAE V3.0). Au sein de chaque catégorie de toxicité, le nombre de complications urinaires (dysurie, pollakiurie, etc.), digestifs (rectorragie, diarrhées, etc.) et sexuels (dysérection, perte de la libido, etc.) a été recensé et analysé selon des critères liés au patient, à l’implant, aux données dosimétriques et aux caractéristiques de la toxicité. Les facteurs identifiés comme pronostiques d’une longue durée de toxicité en analyse unifactorielle (test du Log Rank) ont été retenus en analyse multifactorielle (modèle de Cox).
Résultats :
Le suivi médian était de 26 mois (1–87). Cent quarante-sept patients (83,5 %) ont souffert d’une toxicité urinaire dont 29,5 % (86 patients) de grade 2 et 2,4 % (sept patients) de grade 3. En analyse unifactorielle, ont été reconnus comme facteurs de risque de durée de la toxicité urinaire le grade supérieur ou égal à 2 (p = 0,037), la présence de troubles initiaux (p = 0,027) et un nombre de complications supérieur ou égal à 2 (p = 0,00032). Seul le nombre de toxicités urinaires était identifié comme facteur indépendant en analyse multifactorielle (p = 0,04). Soixante et onze patients (40,6 %) ont souffert de toxicité digestive dont 3 % (six patients) de grade 2 et aucun de grade 3. Ont été reconnus comme facteurs de risque de durée de la toxicité digestive en analyse unifactorielle et analyse multifactorielle : un nombre de complications digestives supérieur ou égal à 2 (analyse unifactorielle : p = 0,00129, analyse multifactorielle : p = 0,002) et un âge inférieur ou égal à 65 ans (analyse unifactorielle : p = 0,004, analyse multifactorielle : p = 0,007). Quatre-vingt trois patients (47,4 %) ont souffert d’une toxicité sexuelle dont 26,9 % (49 patients) de grade 2 et 5 % (neuf patients) de grade 3. Un nombre de grains supérieur à 75 (p = 0,032), un grade supérieur ou égal à 2 (p < 0,0001) étaient identifiés comme facteurs de longue durée de toxicité en analyse unifactorielle. Seul le grade était considéré comme facteur indépendant en analyse multifactorielle (p = 0,0015).
Conclusion :
La durée des complications urinaires, digestives et sexuelles sera d’autant plus longue que le nombre de complications et l’intensité de leur grade seront grands. Cette analyse permet de fournir au patient des informations plus précises quant à la persistance de ses complications post-thérapeutiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40965
in Cancer Radiothérapie > 13/8 (Décembre 2009) . - p. 721-730[article] Curiethérapie de prostate par iode 125 : facteurs pronostiques de longue durée de toxicité urinaire, digestive et sexuelle = Iodine 125 prostate brachytherapy: Prognostic factors for long-term urinary, digestive and sexual toxicities [texte imprimé] / J. Doyen ; E. Chamorey ; A. Mohammed Ali ; et al. . - 2009 . - p. 721-730.
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 13/8 (Décembre 2009) . - p. 721-730
Mots-clés : CURIETHERAPIE PROSTATE CANCER Résumé : Objectif de l’étude :
La curiethérapie par implants d’iode 125 est une des techniques de référence pour la prise en charge des patients atteints d’un cancer de prostate à faible risque de rechute biochimique avec bonne fonction urinaire. Cette analyse rétrospective évalue la toxicité urinaire, digestive et sexuelle et les facteurs pouvant influer sur leur durée.
Patients et méthodes :
D’août 2000 à novembre 2007, 176 patients atteints d’un adénocarcinome prostatique ont bénéficié d’une curiethérapie. La toxicité urinaire, digestive et sexuelle a été évaluée selon la classification Common toxicities criteria for adverse events, version 3.0 (CTCAE V3.0). Au sein de chaque catégorie de toxicité, le nombre de complications urinaires (dysurie, pollakiurie, etc.), digestifs (rectorragie, diarrhées, etc.) et sexuels (dysérection, perte de la libido, etc.) a été recensé et analysé selon des critères liés au patient, à l’implant, aux données dosimétriques et aux caractéristiques de la toxicité. Les facteurs identifiés comme pronostiques d’une longue durée de toxicité en analyse unifactorielle (test du Log Rank) ont été retenus en analyse multifactorielle (modèle de Cox).
Résultats :
Le suivi médian était de 26 mois (1–87). Cent quarante-sept patients (83,5 %) ont souffert d’une toxicité urinaire dont 29,5 % (86 patients) de grade 2 et 2,4 % (sept patients) de grade 3. En analyse unifactorielle, ont été reconnus comme facteurs de risque de durée de la toxicité urinaire le grade supérieur ou égal à 2 (p = 0,037), la présence de troubles initiaux (p = 0,027) et un nombre de complications supérieur ou égal à 2 (p = 0,00032). Seul le nombre de toxicités urinaires était identifié comme facteur indépendant en analyse multifactorielle (p = 0,04). Soixante et onze patients (40,6 %) ont souffert de toxicité digestive dont 3 % (six patients) de grade 2 et aucun de grade 3. Ont été reconnus comme facteurs de risque de durée de la toxicité digestive en analyse unifactorielle et analyse multifactorielle : un nombre de complications digestives supérieur ou égal à 2 (analyse unifactorielle : p = 0,00129, analyse multifactorielle : p = 0,002) et un âge inférieur ou égal à 65 ans (analyse unifactorielle : p = 0,004, analyse multifactorielle : p = 0,007). Quatre-vingt trois patients (47,4 %) ont souffert d’une toxicité sexuelle dont 26,9 % (49 patients) de grade 2 et 5 % (neuf patients) de grade 3. Un nombre de grains supérieur à 75 (p = 0,032), un grade supérieur ou égal à 2 (p < 0,0001) étaient identifiés comme facteurs de longue durée de toxicité en analyse unifactorielle. Seul le grade était considéré comme facteur indépendant en analyse multifactorielle (p = 0,0015).
Conclusion :
La durée des complications urinaires, digestives et sexuelles sera d’autant plus longue que le nombre de complications et l’intensité de leur grade seront grands. Cette analyse permet de fournir au patient des informations plus précises quant à la persistance de ses complications post-thérapeutiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40965 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 / R. Dendale in Cancer Radiothérapie, 23/6-7 (Octobre 2019)
[article]
Titre : État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Dendale ; J. Thariat ; J. Doyen ; J. Balosso ; D. Stefan ; S. Bolle ; L. Feuvret ; M.-A. Mahé Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 617-624 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.07.129 Langues : Français (fre) Résumé : Il existe plus de 100 centres de proton thérapie dans le monde, et trois en France. La protonthérapie française est en phase de structuration et de montée en charge, avec l’ouverture récente des centres de Nice (2016) et Caen (2018) en plus du centre d’Orsay (2010) pour les indications corps entier. La prise en charge des enfants et adolescents-jeunes adultes est une priorité nationale partagée par les trois centres. L’action des trois centres français est coordonnée en termes d’adressage via le portail Protonshare sous l’égide de la Société Française de radiothérapie oncologique (SFRO). Les trois centres ont aussi une dynamique coordonnée d’offre de soin à des patients étrangers dans le cadre du réseau French Health Care du ministère des Affaires étrangères. Ils sont inscrits dans une démarche nationale et internationale (en particulier, en Europe, via l’European Proton Therapy Network) de participation à des essais thérapeutiques et des bases de données. Des actions concertées sont désormais favorisées en recherche préclinique via le réseau Radiotransnet. Dans ses développements, la protonthérapie française est bien représentée dans les congrès internationaux d’hadronthérapie. L’enseignement de la protonthérapie en France est proposé à plusieurs niveaux et ouvert aux centres photons, potentiellement adresseurs. La participation de l’ensemble des acteurs de la radiothérapie française est ainsi encouragée pour favoriser la participation de tous à la construction du niveau de preuve médicoscientifique requis pour une éventuelle extension future du parc de protonthérapie français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66132
in Cancer Radiothérapie > 23/6-7 (Octobre 2019) . - p. 617-624[article] État des lieux de la protonthérapie en France en 2019 [texte imprimé] / R. Dendale ; J. Thariat ; J. Doyen ; J. Balosso ; D. Stefan ; S. Bolle ; L. Feuvret ; M.-A. Mahé . - 2019 . - p. 617-624.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.07.129
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/6-7 (Octobre 2019) . - p. 617-624
Résumé : Il existe plus de 100 centres de proton thérapie dans le monde, et trois en France. La protonthérapie française est en phase de structuration et de montée en charge, avec l’ouverture récente des centres de Nice (2016) et Caen (2018) en plus du centre d’Orsay (2010) pour les indications corps entier. La prise en charge des enfants et adolescents-jeunes adultes est une priorité nationale partagée par les trois centres. L’action des trois centres français est coordonnée en termes d’adressage via le portail Protonshare sous l’égide de la Société Française de radiothérapie oncologique (SFRO). Les trois centres ont aussi une dynamique coordonnée d’offre de soin à des patients étrangers dans le cadre du réseau French Health Care du ministère des Affaires étrangères. Ils sont inscrits dans une démarche nationale et internationale (en particulier, en Europe, via l’European Proton Therapy Network) de participation à des essais thérapeutiques et des bases de données. Des actions concertées sont désormais favorisées en recherche préclinique via le réseau Radiotransnet. Dans ses développements, la protonthérapie française est bien représentée dans les congrès internationaux d’hadronthérapie. L’enseignement de la protonthérapie en France est proposé à plusieurs niveaux et ouvert aux centres photons, potentiellement adresseurs. La participation de l’ensemble des acteurs de la radiothérapie française est ainsi encouragée pour favoriser la participation de tous à la construction du niveau de preuve médicoscientifique requis pour une éventuelle extension future du parc de protonthérapie français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66132 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt