Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur Dorette Gédance |
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Ébauche d'une réflexion sur une crise de la psychanalyse : À propos de l’article : Flores Alvez Dos Santos J, Krack P, Momjan S, Bondolfi G, Et Mallet L. Trouble obsessionnel compulsif et stimulation cérébrale profonde, un futur si proche.Rev Med Suisse 2018;14:327-30. / Dorette Gédance in Revue médicale suisse, 632-3 (Janvier 2019)
[article]
Titre : Ébauche d'une réflexion sur une crise de la psychanalyse : À propos de l’article : Flores Alvez Dos Santos J, Krack P, Momjan S, Bondolfi G, Et Mallet L. Trouble obsessionnel compulsif et stimulation cérébrale profonde, un futur si proche.Rev Med Suisse 2018;14:327-30. Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorette Gédance Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 116-117 Langues : Français (fre) Mots-clés : PSYCHANALYSE TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62116
in Revue médicale suisse > 632-3 (Janvier 2019) . - p. 116-117[article] Ébauche d'une réflexion sur une crise de la psychanalyse : À propos de l’article : Flores Alvez Dos Santos J, Krack P, Momjan S, Bondolfi G, Et Mallet L. Trouble obsessionnel compulsif et stimulation cérébrale profonde, un futur si proche.Rev Med Suisse 2018;14:327-30. [texte imprimé] / Dorette Gédance . - 2019 . - p. 116-117.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 632-3 (Janvier 2019) . - p. 116-117
Mots-clés : PSYCHANALYSE TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62116 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Misophonie et psychiatrie contemporaine / Dorette Gédance in Revue médicale suisse, 482 (Août 2015)
[article]
Titre : Misophonie et psychiatrie contemporaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorette Gédance Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1504-1505 Langues : Français (fre) Mots-clés : PSYCHIATRIE BRUIT Résumé : J’ai été très intéressée et rassurée en lisant le texte critique du Pr F. Stiefel du CHUV et du Dr M. Saraga de l’Université McGill de Montréal : «Misophonie et psychiatrie contemporaine» (Rev Med Suisse 2015;11: 474) écrit à propos de l’article des psychiatres du CAPPI genevois de la Jonction, les docteurs C.-R. Jacot, T. Eric et O. Sentissi qui mettaient en évidence une misophonie pure. L’article en question («La misophonie ou l’aversion pour le bruit». Rev Med Suisse 2015;11:466-9) m’avait évoqué progressivement, en le lisant, un souvenir d’une visite au Musée d’histoire naturelle de Paris où j’avais assisté à «l’école des rats». Il s’agissait de montrer à des enfants en âge scolaire, mais bien des adultes étaient présents, des expériences avec des rats selon la technique d’un labyrinthe qui se complexifiait de plus en plus et de mettre ainsi en évidence leurs capacités cognitives : les rats déjouaient tous les pièges qui leur étaient tendus sur le chemin de la friandise et pouvaient réutiliser ce qu’ils avaient acquis la fois suivante tout en découvrant de nouvelles complications. Les psychologues chercheuses soulignaient leur grande intelligence et expliquaient, après avoir montré un film de cette «école des rats», que ceux que l’on voyait en plein travail n’étaient pas les mêmes que ceux qui leur furent alors amenés et qu’elles caressaient en les tenant dans les bras. En effet, les rats avaient une espérance de vie de trois ans en milieu protégé où ils étaient soignés et bien nourris et, après deux ans, ils souffraient de rhumatismes et ils étaient mis à la retraite pour finir leur vie tranquillement. C’est parce qu’elles avaient manifesté ainsi des capacités à s’identifier aux rats avec lesquels elles travaillaient (et qu’elles pouvaient prendre dans leurs bras) par la préoccupation pour leur qualité de vie que ce souvenir était revenu à ma mémoire, ceci dans un contexte de procédure cognitivo-comportementale. Cette capacité identificatoire me paraissait en effet absente du discours des auteurs de l’article qui présentaient cette patiente atteinte de cette nouvelle entité baptisée misophonie pure. Ils décrivaient que cette perturbation avait été évaluée selon un grand nombre d’échelles, dont une dite d’Amsterdam, uniquement destinée à graduer la gravité d’une misophonie et que la patiente avait été partiellement déconditionnée de celle-ci par une thérapie cognitivo-comportementale. D’un côté, l’espèce des psychiatres et de l’autre, une espèce lointaine : la patiente, moins proche au fond que n’étaient les rats parisiens de leurs expérimentatrices. Le Pr Stiefel et le Dr Saraga concluaient que cette démarche signait la disparition de la psychiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40879
in Revue médicale suisse > 482 (Août 2015) . - p.1504-1505[article] Misophonie et psychiatrie contemporaine [texte imprimé] / Dorette Gédance . - 2015 . - p.1504-1505.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 482 (Août 2015) . - p.1504-1505
Mots-clés : PSYCHIATRIE BRUIT Résumé : J’ai été très intéressée et rassurée en lisant le texte critique du Pr F. Stiefel du CHUV et du Dr M. Saraga de l’Université McGill de Montréal : «Misophonie et psychiatrie contemporaine» (Rev Med Suisse 2015;11: 474) écrit à propos de l’article des psychiatres du CAPPI genevois de la Jonction, les docteurs C.-R. Jacot, T. Eric et O. Sentissi qui mettaient en évidence une misophonie pure. L’article en question («La misophonie ou l’aversion pour le bruit». Rev Med Suisse 2015;11:466-9) m’avait évoqué progressivement, en le lisant, un souvenir d’une visite au Musée d’histoire naturelle de Paris où j’avais assisté à «l’école des rats». Il s’agissait de montrer à des enfants en âge scolaire, mais bien des adultes étaient présents, des expériences avec des rats selon la technique d’un labyrinthe qui se complexifiait de plus en plus et de mettre ainsi en évidence leurs capacités cognitives : les rats déjouaient tous les pièges qui leur étaient tendus sur le chemin de la friandise et pouvaient réutiliser ce qu’ils avaient acquis la fois suivante tout en découvrant de nouvelles complications. Les psychologues chercheuses soulignaient leur grande intelligence et expliquaient, après avoir montré un film de cette «école des rats», que ceux que l’on voyait en plein travail n’étaient pas les mêmes que ceux qui leur furent alors amenés et qu’elles caressaient en les tenant dans les bras. En effet, les rats avaient une espérance de vie de trois ans en milieu protégé où ils étaient soignés et bien nourris et, après deux ans, ils souffraient de rhumatismes et ils étaient mis à la retraite pour finir leur vie tranquillement. C’est parce qu’elles avaient manifesté ainsi des capacités à s’identifier aux rats avec lesquels elles travaillaient (et qu’elles pouvaient prendre dans leurs bras) par la préoccupation pour leur qualité de vie que ce souvenir était revenu à ma mémoire, ceci dans un contexte de procédure cognitivo-comportementale. Cette capacité identificatoire me paraissait en effet absente du discours des auteurs de l’article qui présentaient cette patiente atteinte de cette nouvelle entité baptisée misophonie pure. Ils décrivaient que cette perturbation avait été évaluée selon un grand nombre d’échelles, dont une dite d’Amsterdam, uniquement destinée à graduer la gravité d’une misophonie et que la patiente avait été partiellement déconditionnée de celle-ci par une thérapie cognitivo-comportementale. D’un côté, l’espèce des psychiatres et de l’autre, une espèce lointaine : la patiente, moins proche au fond que n’étaient les rats parisiens de leurs expérimentatrices. Le Pr Stiefel et le Dr Saraga concluaient que cette démarche signait la disparition de la psychiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40879 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt