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Auteur J. Gasser |
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Complexité de la psychiatrie moderne : entre santé mentale publique et interrogations sécuritaires / Panteleimon Giannakopoulos in Revue médicale suisse, 442 (Septembre2014)
[article]
Titre : Complexité de la psychiatrie moderne : entre santé mentale publique et interrogations sécuritaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Panteleimon Giannakopoulos ; J. Gasser Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1691 Langues : Français (fre) Résumé : Les dix dernières années ont été marquées par l’émergence d’une série de questions à fort potentiel médiatique dans le domaine de la psychiatrie. D’une part, l’intérêt croissant pour la détection précoce a alimenté l’espoir d’une prévention primaire des troubles mentaux, jamais explorée jusqu’ici. L’ère des biomarqueurs de vulnérabilité et des prodromes est celle de l’opportunité de traiter plus tôt et peut-être plus efficacement mais aussi du risque de nouvelles formes de stigmatisation à travers la crainte d’une incurabilité déjà présente in utero. A l’autre extrême, on retrouve une préoccupation sociétale grandissante dans tous les pays occidentaux autour de la prétendue dangerosité des patients souffrant de psychoses, des troubles de la personnalité ou des comportements addictifs sévères. La dangerosité, notion si floue, n’est toutefois pas une caractéristique inhérente à la pathologie psychiatrique. De nombreuses études ont démontré que ces patients ne sont pas dans leur ensemble plus à risque de passage à l’acte délinquant que la population générale, leur comportement étant le plus souvent orienté vers l’évitement, le repli et l’isolement social. Ceci est également vrai pour les patients en crise aiguë nécessitant des soins hospitaliers. Nonobstant cette observation, l’association de la violence avec la folie reste tenace et le travail sur la dangerosité de certains patients psychiatriques fait partie intégrante des plans de soins hospitaliers et ambulatoires. En effet, la meilleure manière pour diminuer ce risque chez les patients psychotiques ou ayant des troubles graves de la personnalité est de leur donner une vraie perspective de rétablissement à travers une palette d’interventions qui restituent le sens du soin et une meilleure intégration sociale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43173
in Revue médicale suisse > 442 (Septembre2014) . - p. 1691[article] Complexité de la psychiatrie moderne : entre santé mentale publique et interrogations sécuritaires [texte imprimé] / Panteleimon Giannakopoulos ; J. Gasser . - 2014 . - p. 1691.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 442 (Septembre2014) . - p. 1691
Résumé : Les dix dernières années ont été marquées par l’émergence d’une série de questions à fort potentiel médiatique dans le domaine de la psychiatrie. D’une part, l’intérêt croissant pour la détection précoce a alimenté l’espoir d’une prévention primaire des troubles mentaux, jamais explorée jusqu’ici. L’ère des biomarqueurs de vulnérabilité et des prodromes est celle de l’opportunité de traiter plus tôt et peut-être plus efficacement mais aussi du risque de nouvelles formes de stigmatisation à travers la crainte d’une incurabilité déjà présente in utero. A l’autre extrême, on retrouve une préoccupation sociétale grandissante dans tous les pays occidentaux autour de la prétendue dangerosité des patients souffrant de psychoses, des troubles de la personnalité ou des comportements addictifs sévères. La dangerosité, notion si floue, n’est toutefois pas une caractéristique inhérente à la pathologie psychiatrique. De nombreuses études ont démontré que ces patients ne sont pas dans leur ensemble plus à risque de passage à l’acte délinquant que la population générale, leur comportement étant le plus souvent orienté vers l’évitement, le repli et l’isolement social. Ceci est également vrai pour les patients en crise aiguë nécessitant des soins hospitaliers. Nonobstant cette observation, l’association de la violence avec la folie reste tenace et le travail sur la dangerosité de certains patients psychiatriques fait partie intégrante des plans de soins hospitaliers et ambulatoires. En effet, la meilleure manière pour diminuer ce risque chez les patients psychotiques ou ayant des troubles graves de la personnalité est de leur donner une vraie perspective de rétablissement à travers une palette d’interventions qui restituent le sens du soin et une meilleure intégration sociale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43173 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Intérêt et limites de l’évaluation du risque de récidive d’actes illégaux dans les expertises psychiatriques / V. Moulin in Revue médicale suisse, 354 (Septembre 2012)
[article]
Titre : Intérêt et limites de l’évaluation du risque de récidive d’actes illégaux dans les expertises psychiatriques Type de document : texte imprimé Auteurs : V. Moulin ; J. Gasser Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 1775-1780 Langues : Français (fre) Résumé : Les évolutions législatives impliquent un recours de plus en plus important à l’expertise psychiatrique afin d’évaluer la dangerosité potentielle d’un sujet. Or, malgré le développement de techniques et d’outils pour son évaluation, l’appréciation de la dangerosité d’un sujet demeure extrêmement complexe dans la pratique et controversée dans la littérature scientifique. Le passage de la notion de dangerosité à celle de risque a impliqué une technicisation de son évaluation qui ne doit pas faire oublier les limites de ces outils et la nécessité de restituer le sujet, le sens et la clinique dans cette évaluation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47307
in Revue médicale suisse > 354 (Septembre 2012) . - p. 1775-1780[article] Intérêt et limites de l’évaluation du risque de récidive d’actes illégaux dans les expertises psychiatriques [texte imprimé] / V. Moulin ; J. Gasser . - 2012 . - p. 1775-1780.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 354 (Septembre 2012) . - p. 1775-1780
Résumé : Les évolutions législatives impliquent un recours de plus en plus important à l’expertise psychiatrique afin d’évaluer la dangerosité potentielle d’un sujet. Or, malgré le développement de techniques et d’outils pour son évaluation, l’appréciation de la dangerosité d’un sujet demeure extrêmement complexe dans la pratique et controversée dans la littérature scientifique. Le passage de la notion de dangerosité à celle de risque a impliqué une technicisation de son évaluation qui ne doit pas faire oublier les limites de ces outils et la nécessité de restituer le sujet, le sens et la clinique dans cette évaluation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47307 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Où va la psychiatrie ? / J. Gasser in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Où va la psychiatrie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Gasser Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1683-1684 Langues : Français (fre) Mots-clés : PHSYCHIATRIE Résumé :
La psychiatrie est une branche de la médecine qui s’est constituée au début du XIXe siècle à travers la création de lieux d’observation de malades qui souffraient de symptômes peu spécifiques. Y étaient rassemblées diverses formes de pathologies qui étaient nommées à l’époque «névroses» ou dans les formes plus graves «aliénations», pour ceux qui semblaient être des «tout autre», absents de la communication habituelle entre les humains. Ces lieux d’observation ont pu être considérés soit comme des lieux d’exclusion de personnes dérangeantes, soit comme des lieux d’inclusion de personnes souffrantes que l’on pouvait accueillir dans un endroit spécifique pour mieux les observer et les soigner (l’asile d’aliénés).
«… Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de la prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute …»
C’est entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle que le corpus psychopathologique de la psychiatrie s’est constitué et que les meilleures descriptions cliniques ont été écrites. Depuis lors peu de nouvelles entités psychopathologiques ont été exposées, mis à part toutes sortes de nouvelles entités nosologiques reflétant plus un malaise social qu’une pathologie mentale.
C’est vers le milieu du XXe siècle que les trois grandes classes de médicaments utilisés en psychiatrie ont été découvertes (antipsychotiques, antidépresseurs et benzodiazépines). Depuis, la recherche de nouvelles classes de médicaments en psychiatrie reste en panne, même si de nouvelles molécules arrivent sur le marché permettant principalement pour certaines de diminuer les effets secondaires.
Dans le domaine de la prise en charge psychothérapeutique, toutes les recherches récentes vont dans le sens d’une grande efficacité de ces traitements. Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de cette prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute et de l’alliance qui se noue avec le thérapeute et son patient qui fonde le succès du traitement.
Par ailleurs, dans le champ de la psychiatrie sociale, de nombreuses initiatives visent une meilleure prise en compte des difficultés des patients à trouver une place dans la société. D’où, par exemple, l’importance à accorder aux stratégies permettant d’améliorer la recherche de logements spécifiques ou à trouver un travail adapté. Une des caractéristiques de ce courant se résume par la notion de «rétablissement» qui accorde aux symptômes une valeur positive et qui estime que le patient est l’expert de sa maladie.
Quant au domaine des recherches en neurosciences psychiatriques, il est passionnant et compte un nombre de publications formant une courbe exponentielle dont la phase d’accélération critique est atteinte… Pourtant, l’effet sur le quotidien de nos patients tarde à se manifester.
Si aucune découverte importante dans la compréhension des mécanismes de la maladie mentale ayant des effets sur la prise en charge de nos patients n’a été faite depuis longtemps, des améliorations dans la prise en charge clinique des personnes souffrant de troubles psychiques sont avérées. Actuellement, plusieurs auteurs montrent que les traitements psychiatriques (psychothérapie et/ou médicaments) sont parmi les plus efficaces de la médecine. L’évolution des droits des patients vers une meilleure prise en compte de leur volonté et de leurs valeurs est également indéniablement positive, même si certaines illusions du partenariat dans le domaine des soins psychiatriques mériteraient une analyse plus poussée.
D’autre part, depuis une dizaine d’années l’attention croissante sur les prodromes des symptômes des troubles psychiques donne des résultats intéressants et permet une prise en charge plus rapide et moins stigmatisante des personnes qui en souffrent.
«… La place des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension …»
Cette recherche de prise en charge la plus précoce possible pose la question de l’origine des troubles et ceci avant même qu’ils ne se développent à travers des symptômes cliniquement identifiables mais grâce à d’éventuels marqueurs biologiques. Ceci pose évidemment des questions éthiques auxquelles il faudra sans doute apporter des réponses qui seront non seulement des réponses de chercheurs ou de cliniciens mais également des réponses de la société civile dans son entier.
Ces recherches, sur l’origine biologique des troubles psychiques, si elles sont indispensables pour comprendre les vulnérabilités organiques, ne suffiront certainement pas à expliquer entièrement ces troubles. La place, par exemple, des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension et à mettre les particularités individuelles de chaque patient au centre de l’aide que nous pourrons leur apporter.
Cette brève évocation de quelques enjeux de la psychiatrie ne peut, bien entendu, pas être exhaustive et il faudrait encore quelques pages pour aborder d’autres problématiques qui seront également fondamentales pour l’avenir comme les conséquences du vieillissement de la population, le rôle de la psychiatrie dans ses rapports avec la justice et les médias, l’importance des questions d’addiction et de l’augmentation artificielle des capacités dans une société de la performance, etc.
C’est peut-être ce type de problématique que nous devrions amener dans un débat de société, car il faut bien constater que, depuis quelques années, la psychiatrie contemporaine peine à intéresser le monde intellectuel autrement que par son instrumentalisation médiatique lors de faits divers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40838
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1683-1684[article] Où va la psychiatrie ? [texte imprimé] / J. Gasser . - 2015 . - p.1683-1684.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1683-1684
Mots-clés : PHSYCHIATRIE Résumé :
La psychiatrie est une branche de la médecine qui s’est constituée au début du XIXe siècle à travers la création de lieux d’observation de malades qui souffraient de symptômes peu spécifiques. Y étaient rassemblées diverses formes de pathologies qui étaient nommées à l’époque «névroses» ou dans les formes plus graves «aliénations», pour ceux qui semblaient être des «tout autre», absents de la communication habituelle entre les humains. Ces lieux d’observation ont pu être considérés soit comme des lieux d’exclusion de personnes dérangeantes, soit comme des lieux d’inclusion de personnes souffrantes que l’on pouvait accueillir dans un endroit spécifique pour mieux les observer et les soigner (l’asile d’aliénés).
«… Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de la prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute …»
C’est entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle que le corpus psychopathologique de la psychiatrie s’est constitué et que les meilleures descriptions cliniques ont été écrites. Depuis lors peu de nouvelles entités psychopathologiques ont été exposées, mis à part toutes sortes de nouvelles entités nosologiques reflétant plus un malaise social qu’une pathologie mentale.
C’est vers le milieu du XXe siècle que les trois grandes classes de médicaments utilisés en psychiatrie ont été découvertes (antipsychotiques, antidépresseurs et benzodiazépines). Depuis, la recherche de nouvelles classes de médicaments en psychiatrie reste en panne, même si de nouvelles molécules arrivent sur le marché permettant principalement pour certaines de diminuer les effets secondaires.
Dans le domaine de la prise en charge psychothérapeutique, toutes les recherches récentes vont dans le sens d’une grande efficacité de ces traitements. Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de cette prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute et de l’alliance qui se noue avec le thérapeute et son patient qui fonde le succès du traitement.
Par ailleurs, dans le champ de la psychiatrie sociale, de nombreuses initiatives visent une meilleure prise en compte des difficultés des patients à trouver une place dans la société. D’où, par exemple, l’importance à accorder aux stratégies permettant d’améliorer la recherche de logements spécifiques ou à trouver un travail adapté. Une des caractéristiques de ce courant se résume par la notion de «rétablissement» qui accorde aux symptômes une valeur positive et qui estime que le patient est l’expert de sa maladie.
Quant au domaine des recherches en neurosciences psychiatriques, il est passionnant et compte un nombre de publications formant une courbe exponentielle dont la phase d’accélération critique est atteinte… Pourtant, l’effet sur le quotidien de nos patients tarde à se manifester.
Si aucune découverte importante dans la compréhension des mécanismes de la maladie mentale ayant des effets sur la prise en charge de nos patients n’a été faite depuis longtemps, des améliorations dans la prise en charge clinique des personnes souffrant de troubles psychiques sont avérées. Actuellement, plusieurs auteurs montrent que les traitements psychiatriques (psychothérapie et/ou médicaments) sont parmi les plus efficaces de la médecine. L’évolution des droits des patients vers une meilleure prise en compte de leur volonté et de leurs valeurs est également indéniablement positive, même si certaines illusions du partenariat dans le domaine des soins psychiatriques mériteraient une analyse plus poussée.
D’autre part, depuis une dizaine d’années l’attention croissante sur les prodromes des symptômes des troubles psychiques donne des résultats intéressants et permet une prise en charge plus rapide et moins stigmatisante des personnes qui en souffrent.
«… La place des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension …»
Cette recherche de prise en charge la plus précoce possible pose la question de l’origine des troubles et ceci avant même qu’ils ne se développent à travers des symptômes cliniquement identifiables mais grâce à d’éventuels marqueurs biologiques. Ceci pose évidemment des questions éthiques auxquelles il faudra sans doute apporter des réponses qui seront non seulement des réponses de chercheurs ou de cliniciens mais également des réponses de la société civile dans son entier.
Ces recherches, sur l’origine biologique des troubles psychiques, si elles sont indispensables pour comprendre les vulnérabilités organiques, ne suffiront certainement pas à expliquer entièrement ces troubles. La place, par exemple, des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension et à mettre les particularités individuelles de chaque patient au centre de l’aide que nous pourrons leur apporter.
Cette brève évocation de quelques enjeux de la psychiatrie ne peut, bien entendu, pas être exhaustive et il faudrait encore quelques pages pour aborder d’autres problématiques qui seront également fondamentales pour l’avenir comme les conséquences du vieillissement de la population, le rôle de la psychiatrie dans ses rapports avec la justice et les médias, l’importance des questions d’addiction et de l’augmentation artificielle des capacités dans une société de la performance, etc.
C’est peut-être ce type de problématique que nous devrions amener dans un débat de société, car il faut bien constater que, depuis quelques années, la psychiatrie contemporaine peine à intéresser le monde intellectuel autrement que par son instrumentalisation médiatique lors de faits divers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40838 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Penser le symptôme en psychiatrie : entre adaptation biologique et déterminants environnementaux / Panteleimon Giannakopoulos in Revue médicale suisse, 398 (Septembre 2013)
[article]
Titre : Penser le symptôme en psychiatrie : entre adaptation biologique et déterminants environnementaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Panteleimon Giannakopoulos ; J. Gasser Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 1659 Langues : Français (fre) Résumé : La question du rôle de l’environnement, du milieu, du contexte ou de la culture dans le développement des troubles mentaux se pose depuis longtemps. Suivant l’importance que les théoriciens du fait mental pathologique donnent à ces facteurs, leurs hypothèses sur l’étiologie de la maladie mentale seront bien différentes. Depuis le début du XXe siècle ont pu se développer, par exemple, des modèles explicatifs naturalistes (priorité à la notion de dysfonctionnement biologique primaire), évolutionnistes (les symptômes psychiatriques sont vus comme des adaptations génétiques à la pression exercée par un environnement hostile), culturalistes (importance donnée au rôle des rapports sociaux spécifiques d’une société et le stress qu’ils occasionnent) ou encore purement psychologiques (l’explication des troubles psychiques se trouve dans une perturbation précoce ou plus tardive des processus psychiques consécutive à des expériences traumatiques). Actuellement, aucun de ces points de vue ne peut à lui seul rendre compte de la complexité des symptômes psychopathologiques qui occupent la psychiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44966
in Revue médicale suisse > 398 (Septembre 2013) . - p. 1659[article] Penser le symptôme en psychiatrie : entre adaptation biologique et déterminants environnementaux [texte imprimé] / Panteleimon Giannakopoulos ; J. Gasser . - 2013 . - p. 1659.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 398 (Septembre 2013) . - p. 1659
Résumé : La question du rôle de l’environnement, du milieu, du contexte ou de la culture dans le développement des troubles mentaux se pose depuis longtemps. Suivant l’importance que les théoriciens du fait mental pathologique donnent à ces facteurs, leurs hypothèses sur l’étiologie de la maladie mentale seront bien différentes. Depuis le début du XXe siècle ont pu se développer, par exemple, des modèles explicatifs naturalistes (priorité à la notion de dysfonctionnement biologique primaire), évolutionnistes (les symptômes psychiatriques sont vus comme des adaptations génétiques à la pression exercée par un environnement hostile), culturalistes (importance donnée au rôle des rapports sociaux spécifiques d’une société et le stress qu’ils occasionnent) ou encore purement psychologiques (l’explication des troubles psychiques se trouve dans une perturbation précoce ou plus tardive des processus psychiques consécutive à des expériences traumatiques). Actuellement, aucun de ces points de vue ne peut à lui seul rendre compte de la complexité des symptômes psychopathologiques qui occupent la psychiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44966 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt A propos de confiance / J. Gasser in Revue médicale suisse, 575 (Septembre 2017)
[article]
Titre : A propos de confiance Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Gasser Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.1595 Langues : Français (fre) Résumé : Les sociologues et les philosophes nous ont bien montré toute l’importance que la confiance, comme phénomène social, est « l’une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société »1 et qu’elle est souvent considérée comme le ciment de nos sociétés.2 Pour ce qui concerne plus spécifiquement le milieu médical, la confiance est un élément fondamental de tout rapport thérapeutique et probablement encore plus en psychiatrie que dans les autres spécialités médicales.
Or, il faut bien reconnaître que cette valeur essentielle est bien mise à mal aujourd’hui par de nombreux aspects. De façon générale, dans nos sociétés, la méfiance est une valeur qui prend une place considérable dans les rapports avec nos autorités et « la confiance peine à trouver sa place ».3 Les exemples récents sont nombreux : règne des « fausses nouvelles » sur les réseaux sociaux et dans certaines presses ; théorie du complot ; judiciarisation rapide de toutes difficultés dans les rapports humains ; multiplication des outils de contrôle de toutes sortes dans la gestion du milieu du travail ; dévalorisation du discours scientifique et du discours politique ; règne des fausses promesses, etc.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54469
in Revue médicale suisse > 575 (Septembre 2017) . - p.1595[article] A propos de confiance [texte imprimé] / J. Gasser . - 2017 . - p.1595.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 575 (Septembre 2017) . - p.1595
Résumé : Les sociologues et les philosophes nous ont bien montré toute l’importance que la confiance, comme phénomène social, est « l’une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société »1 et qu’elle est souvent considérée comme le ciment de nos sociétés.2 Pour ce qui concerne plus spécifiquement le milieu médical, la confiance est un élément fondamental de tout rapport thérapeutique et probablement encore plus en psychiatrie que dans les autres spécialités médicales.
Or, il faut bien reconnaître que cette valeur essentielle est bien mise à mal aujourd’hui par de nombreux aspects. De façon générale, dans nos sociétés, la méfiance est une valeur qui prend une place considérable dans les rapports avec nos autorités et « la confiance peine à trouver sa place ».3 Les exemples récents sont nombreux : règne des « fausses nouvelles » sur les réseaux sociaux et dans certaines presses ; théorie du complot ; judiciarisation rapide de toutes difficultés dans les rapports humains ; multiplication des outils de contrôle de toutes sortes dans la gestion du milieu du travail ; dévalorisation du discours scientifique et du discours politique ; règne des fausses promesses, etc.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54469 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Suicide et institution psychiatrique : l’exemple lausannois / Jean-Michel Kaision in Revue médicale suisse, 531 (Septembre 2016)
PermalinkVers une médecine de précision en psychiatrie? / Jean-Michel Aubry in Revue médicale suisse, 531 (Septembre 2016)
PermalinkVulnérabilité individuelle en psychiatrie : vers une nouvelle nosographie ? / Panteleimon Giannakopoulos in Revue médicale suisse, 354 (Septembre 2012)
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