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Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur G. Ekouya Bowassa |
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Accouchement inopiné extrahospitalier à Brazzaville : pronostic néonatal / G. Ekouya Bowassa in Journal de pédiatrie et de puériculture, vol. 28, n° 5 (Novembre 2015)
[article]
Titre : Accouchement inopiné extrahospitalier à Brazzaville : pronostic néonatal Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Ekouya Bowassa, Auteur ; A.R. Okoko, Auteur ; A.P.G. Oko, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 213-216 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accouchement Inopiné Extrahospitalier Pronostic Nouveau-né Note de contenu : Objectif :
Déterminer la fréquence et le pronostic des nouveau-nés issus d’un accouchement hors assistance médicale.
Matériel et méthodes :
Il s’est agi d’une étude descriptive et analytique réalisée dans le service de néonatologie du CHU de Brazzaville de janvier à décembre 2012. Elle a concerné tous les nouveau-nés admis dans le service durant la période d’étude et issus d’un accouchement hors d’une structure sanitaire et sans assistance médicale.
Résultats :
Pendant la période d’étude, 2112 nouveau-nés ont été admis dans le service. Parmi eux, 56 (2,7 %) étaient issus d’un accouchement à domicile. Les mères étaient âgées de moins de 20ans dans 17 (30,4 %) cas ; et dans 29 (51,8 %) cas, elles étaient sans profession. Les mères étaient primipares dans 27 (48,2 %) cas. Dans 20 (58,8 %) cas, les gestantes ont réalisé moins de quatre consultations prénatales. Les nouveau-nés étaient hospitalisés pour : prématurité : 31 (55,3 %) cas ; infection néonatale : 17 (30,3 %) cas. L’évolution était marquée par la survenue du décès dans 23 (41,1 %) cas, versus 571 (27,8 %) décès sur 2056 hospitalisations chez les nouveau-nés issus d’un accouchement dans une structure sanitaire, OR=1,8 (IC [95 %] 1,02–3,21), p=0,03.
Conclusion :
Les conséquences des accouchements inopinés extrahospitaliers imposent que des mesures de prévention soient prises à savoir, l’éducation de la gestante sur les signes imminents d’accouchement, le suivi prénatal régulier et de qualité, et la mise en place d’un service d’assistance médicale à domicile des gestantes.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35253
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 28, n° 5 (Novembre 2015) . - p. 213-216[article] Accouchement inopiné extrahospitalier à Brazzaville : pronostic néonatal [texte imprimé] / G. Ekouya Bowassa, Auteur ; A.R. Okoko, Auteur ; A.P.G. Oko, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 213-216.
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 28, n° 5 (Novembre 2015) . - p. 213-216
Mots-clés : Accouchement Inopiné Extrahospitalier Pronostic Nouveau-né Note de contenu : Objectif :
Déterminer la fréquence et le pronostic des nouveau-nés issus d’un accouchement hors assistance médicale.
Matériel et méthodes :
Il s’est agi d’une étude descriptive et analytique réalisée dans le service de néonatologie du CHU de Brazzaville de janvier à décembre 2012. Elle a concerné tous les nouveau-nés admis dans le service durant la période d’étude et issus d’un accouchement hors d’une structure sanitaire et sans assistance médicale.
Résultats :
Pendant la période d’étude, 2112 nouveau-nés ont été admis dans le service. Parmi eux, 56 (2,7 %) étaient issus d’un accouchement à domicile. Les mères étaient âgées de moins de 20ans dans 17 (30,4 %) cas ; et dans 29 (51,8 %) cas, elles étaient sans profession. Les mères étaient primipares dans 27 (48,2 %) cas. Dans 20 (58,8 %) cas, les gestantes ont réalisé moins de quatre consultations prénatales. Les nouveau-nés étaient hospitalisés pour : prématurité : 31 (55,3 %) cas ; infection néonatale : 17 (30,3 %) cas. L’évolution était marquée par la survenue du décès dans 23 (41,1 %) cas, versus 571 (27,8 %) décès sur 2056 hospitalisations chez les nouveau-nés issus d’un accouchement dans une structure sanitaire, OR=1,8 (IC [95 %] 1,02–3,21), p=0,03.
Conclusion :
Les conséquences des accouchements inopinés extrahospitaliers imposent que des mesures de prévention soient prises à savoir, l’éducation de la gestante sur les signes imminents d’accouchement, le suivi prénatal régulier et de qualité, et la mise en place d’un service d’assistance médicale à domicile des gestantes.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35253 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Asphyxie périnatale au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville / A.R. Okoko in Journal de pédiatrie et de puériculture, vol. 29, n°6 (décembre 2016)
[article]
Titre : Asphyxie périnatale au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville Type de document : texte imprimé Auteurs : A.R. Okoko ; G. Ekouya Bowassa ; E. Moyen ; L.C. Togho-Abessou ; H.L. Atanda ; G. Moyen Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 295-300 Langues : Français (fre) Résumé : L'asphyxie périnatale demeure un problème de santé publique. Le but de l'étude était de déterminer son incidence, d'identifier les facteurs étiologiques et d'apprécier son évolution.
Une étude descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et juin 2015 dans le service de néonatologie du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.
Le diagnostic de l'asphyxie périnatale a été retenu devant l'existence d'un événement obstétrical, un score d'Apgar inférieur à 7 à la cinquième minute et la présence de signes neurologiques.
Sur 1437 nouveau-nés hospitalisés, 224 l'étaient pour une asphyxie périnatale, soit 15,6 %. Les mères étaient âgées de 20 à 29 ans (n = 98 [43,7 %]) et de 30 et 39 ans (n = 73 [32,6 %]). Cent quatre-vingt et une mères (80,8 %) ont réalisé au moins 4 consultations prénatales. L'accouchement a eu lieu dans un centre de santé (n = 221 [8,7 %]). L'événement obstétrical prédominant était une dystocie (n = 206 [92 %]), une éclampsie (n = 17 [7,1 %]). Le liquide amniotique était méconial dans tous les cas. Le score d'Apgar à la cinquième minute était inférieur ou égal à 3 (n = 91 [40,6 %]) et entre 4 et 6 (n = 133 [59,4 %]). Les nouveau-nés étaient au grade I de Sarnat : n = 36 (16 %), grade II : n = 139 (62 %) et grade III : n = 49 (22 %). Les symptômes prédominants étaient : les anomalies des réflexes archaïques 190 cas, l'hypotonie 185 cas et la gêne respiratoire 165 cas. L'évolution s'est faite vers un décès (n = 68 [30,4 %]). La sévérité de l'asphyxie périnatale nécessite que soient améliorées la qualité du suivi de la grossesse et la prise en charge de l'accouchement.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45276
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 29, n°6 (décembre 2016) . - p. 295-300[article] Asphyxie périnatale au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville [texte imprimé] / A.R. Okoko ; G. Ekouya Bowassa ; E. Moyen ; L.C. Togho-Abessou ; H.L. Atanda ; G. Moyen . - 2016 . - p. 295-300.
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 29, n°6 (décembre 2016) . - p. 295-300
Résumé : L'asphyxie périnatale demeure un problème de santé publique. Le but de l'étude était de déterminer son incidence, d'identifier les facteurs étiologiques et d'apprécier son évolution.
Une étude descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et juin 2015 dans le service de néonatologie du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.
Le diagnostic de l'asphyxie périnatale a été retenu devant l'existence d'un événement obstétrical, un score d'Apgar inférieur à 7 à la cinquième minute et la présence de signes neurologiques.
Sur 1437 nouveau-nés hospitalisés, 224 l'étaient pour une asphyxie périnatale, soit 15,6 %. Les mères étaient âgées de 20 à 29 ans (n = 98 [43,7 %]) et de 30 et 39 ans (n = 73 [32,6 %]). Cent quatre-vingt et une mères (80,8 %) ont réalisé au moins 4 consultations prénatales. L'accouchement a eu lieu dans un centre de santé (n = 221 [8,7 %]). L'événement obstétrical prédominant était une dystocie (n = 206 [92 %]), une éclampsie (n = 17 [7,1 %]). Le liquide amniotique était méconial dans tous les cas. Le score d'Apgar à la cinquième minute était inférieur ou égal à 3 (n = 91 [40,6 %]) et entre 4 et 6 (n = 133 [59,4 %]). Les nouveau-nés étaient au grade I de Sarnat : n = 36 (16 %), grade II : n = 139 (62 %) et grade III : n = 49 (22 %). Les symptômes prédominants étaient : les anomalies des réflexes archaïques 190 cas, l'hypotonie 185 cas et la gêne respiratoire 165 cas. L'évolution s'est faite vers un décès (n = 68 [30,4 %]). La sévérité de l'asphyxie périnatale nécessite que soient améliorées la qualité du suivi de la grossesse et la prise en charge de l'accouchement.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45276 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Paludisme grave de l'enfant au Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville / A.R. Okoko in Journal de pédiatrie et de puériculture, vol. 29, n°6 (décembre 2016)
[article]
Titre : Paludisme grave de l'enfant au Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville Type de document : texte imprimé Auteurs : A.R. Okoko ; S.M. Angouma Oya ; E. Moyen ; J. Kambourou ; G. Ekouya Bowassa ; H.L. Atanda ; G. Moyen Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 304-309 Langues : Français (fre) Résumé : Le paludisme grave, problème majeur de santé publique en Afrique a été étudié dans le but de préciser sa fréquence, d'identifier les formes cliniques et les signes prédictifs de la mortalité. Une étude transversale, descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et août 2015 dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville.
Les enfants de 3 mois à 15 ans qui avaient une goutte épaisse positive pour le Plasmodium falciparum associé à au moins un des critères de gravité de l'OMS ont été inclus. Sur 4762 enfants hospitalisés, 382 l'étaient pour un paludisme grave. Il s'agissait de 232 garçons (60,7 %) et de 150 filles (39,3 %), âgés en moyenne de 5,5 ans. Ils avaient moins de 5 ans n = 174 (45,6 %). Les critères de gravité les plus observés étaient l'anémie n = 235 (61,5 %), les convulsions répétées n = 104 (27,2 %), le coma n = 70 (18,3 %), l'hémoglobinurie n = 67 (17,5 %), la prostration n = 66 (17,2 %) et les troubles de la conscience n = 59 (15,4 %). Les formes cliniques étaient isolées n = 217 (56,8 %) et associées n = 165 (43,2 %), dominées par les formes anémiques et neurologiques. L'évolution était favorable pour 357 enfants (93,5 %), elle s'est faite vers un décès pour 25 enfants (6,5 %). Les signes prédictifs du décès étaient les convulsions répétées, le coma, la détresse respiratoire, l'hépatomégalie, l'hypoglycémie et la thrombopénie.
La fréquence élevée et la sévérité du paludisme grave incitent fortement l'usage de la moustiquaire imprégnée, l'assainissement du milieu, le traitement correct du paludisme simple et la prise en charge correcte des cas de paludisme grave.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45278
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 29, n°6 (décembre 2016) . - p. 304-309[article] Paludisme grave de l'enfant au Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville [texte imprimé] / A.R. Okoko ; S.M. Angouma Oya ; E. Moyen ; J. Kambourou ; G. Ekouya Bowassa ; H.L. Atanda ; G. Moyen . - 2016 . - p. 304-309.
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > vol. 29, n°6 (décembre 2016) . - p. 304-309
Résumé : Le paludisme grave, problème majeur de santé publique en Afrique a été étudié dans le but de préciser sa fréquence, d'identifier les formes cliniques et les signes prédictifs de la mortalité. Une étude transversale, descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et août 2015 dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville.
Les enfants de 3 mois à 15 ans qui avaient une goutte épaisse positive pour le Plasmodium falciparum associé à au moins un des critères de gravité de l'OMS ont été inclus. Sur 4762 enfants hospitalisés, 382 l'étaient pour un paludisme grave. Il s'agissait de 232 garçons (60,7 %) et de 150 filles (39,3 %), âgés en moyenne de 5,5 ans. Ils avaient moins de 5 ans n = 174 (45,6 %). Les critères de gravité les plus observés étaient l'anémie n = 235 (61,5 %), les convulsions répétées n = 104 (27,2 %), le coma n = 70 (18,3 %), l'hémoglobinurie n = 67 (17,5 %), la prostration n = 66 (17,2 %) et les troubles de la conscience n = 59 (15,4 %). Les formes cliniques étaient isolées n = 217 (56,8 %) et associées n = 165 (43,2 %), dominées par les formes anémiques et neurologiques. L'évolution était favorable pour 357 enfants (93,5 %), elle s'est faite vers un décès pour 25 enfants (6,5 %). Les signes prédictifs du décès étaient les convulsions répétées, le coma, la détresse respiratoire, l'hépatomégalie, l'hypoglycémie et la thrombopénie.
La fréquence élevée et la sévérité du paludisme grave incitent fortement l'usage de la moustiquaire imprégnée, l'assainissement du milieu, le traitement correct du paludisme simple et la prise en charge correcte des cas de paludisme grave.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45278 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville / L.C. Ollandzobo Ikobo in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 35, n° 1 (Février 2022)
[article]
Titre : Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville Type de document : texte imprimé Auteurs : L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 29-35 Note générale : Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004 Langues : Français (fre) Mots-clés : PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE Résumé : Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35[article] Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville [texte imprimé] / L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle . - 2022 . - p. 29-35.
Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35
Mots-clés : PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE Résumé : Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt