Les dermes artificiels à base de collagène / C. Rodaix in Journal des Plaies et Cicatrisations, Tome XIX, n° 93 (Mai 2014)

Public ISBD [article]  inJournal des Plaies et Cicatrisations > Tome XIX, n° 93 (Mai 2014) . - p. 8-11 Titre : Les dermes artificiels à base de collagène Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Rodaix, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 8-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : DERME  CHIRURGIE  GREFFE  TRAUMATOLOGIE  RECONSTRUCTION  PLAIE CHRONIQUE  PLAIE  SOINS Résumé : Les dermes artificiels sont des matrices tridimensionnelles composées de collagène bovin, d’élastine et de glycosaminoglycanes (GAGs). Peuvent être ajoutés des composants de la matrice extra cellulaire pour renforcer la stabilité, la résistance aux collagénases et la rigidité de la matrice qui est un facteur important pour la différenciation des myofibroblastes. L’immunogénicité potentielle du collagène n’interfère pas avec ses propriétés de cicatrisation. Ces dermes artificiels peuvent être composés d’une seule couche (single layer) qui sera immédiatement couverte par une greffe cutanée, ou de deux couches (double layer) la couche superficielle correspondant à une mince feuille de silicone qui sera retirée dans un second temps et remplacée par une greffe de peau mince. La plaie doit ensuite être recouverte par un film non occlusif de silicone ou par un tulle gras. En cas de plaie cavitaire ou de sites anatomiques complexes, un système de thérapie par pression négative peut être mis en place sur le derme artificiel, qu’il soit en simple ou double couche, de manière à bien appliquer celui ci au fond de la plaie. La combinaison des dermes artificiels et des greffes de peau minces autologues trouve une place de choix dans la reconstruction des pertes de substances profondes: chirurgie des brûlés, reconstructions en chirurgie plastique, traitement de plaies chroniques, reconstruction en chirurgie traumatologique notamment lors d’expositions tendineuses ou osseuses. Leur utilisation permet une bonne restauration des propriétés élastiques de la peau et en cas de plaie exposant des tendons ou d’autres structures nobles, de maintenir un espace de glissement entre la peau et les plans profonds. Ils apportent également un bénéfice en terme de prévention de la contraction des plaies et d’apparition de cicatrices hypertrophiques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31726 [article] Les dermes artificiels à base de collagène [texte imprimé] / C. Rodaix, Auteur . - 2014 . - p. 8-11. Langues : Français (fre) in Journal des Plaies et Cicatrisations > Tome XIX, n° 93 (Mai 2014) . - p. 8-11 Mots-clés : DERME  CHIRURGIE  GREFFE  TRAUMATOLOGIE  RECONSTRUCTION  PLAIE CHRONIQUE  PLAIE  SOINS Résumé : Les dermes artificiels sont des matrices tridimensionnelles composées de collagène bovin, d’élastine et de glycosaminoglycanes (GAGs). Peuvent être ajoutés des composants de la matrice extra cellulaire pour renforcer la stabilité, la résistance aux collagénases et la rigidité de la matrice qui est un facteur important pour la différenciation des myofibroblastes. L’immunogénicité potentielle du collagène n’interfère pas avec ses propriétés de cicatrisation. Ces dermes artificiels peuvent être composés d’une seule couche (single layer) qui sera immédiatement couverte par une greffe cutanée, ou de deux couches (double layer) la couche superficielle correspondant à une mince feuille de silicone qui sera retirée dans un second temps et remplacée par une greffe de peau mince. La plaie doit ensuite être recouverte par un film non occlusif de silicone ou par un tulle gras. En cas de plaie cavitaire ou de sites anatomiques complexes, un système de thérapie par pression négative peut être mis en place sur le derme artificiel, qu’il soit en simple ou double couche, de manière à bien appliquer celui ci au fond de la plaie. La combinaison des dermes artificiels et des greffes de peau minces autologues trouve une place de choix dans la reconstruction des pertes de substances profondes: chirurgie des brûlés, reconstructions en chirurgie plastique, traitement de plaies chroniques, reconstruction en chirurgie traumatologique notamment lors d’expositions tendineuses ou osseuses. Leur utilisation permet une bonne restauration des propriétés élastiques de la peau et en cas de plaie exposant des tendons ou d’autres structures nobles, de maintenir un espace de glissement entre la peau et les plans profonds. Ils apportent également un bénéfice en terme de prévention de la contraction des plaies et d’apparition de cicatrices hypertrophiques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31726

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