Performances diagnostiques des tomoscintigraphies myocardiques de stress, réalisées avec une caméra à semi-conducteurs et un protocole très faible dose / M. Perrin in MÉDECINE NUCLÉAIRE, 38, n° 2 (2014)

Public ISBD [article]  inMÉDECINE NUCLÉAIRE > 38, n° 2 (2014) . - 111-121 Titre : Performances diagnostiques des tomoscintigraphies myocardiques de stress, réalisées avec une caméra à semi-conducteurs et un protocole très faible dose Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Perrin, Auteur ; et al., Auteur ; F. Moulin, Auteur ; W. Djaballah, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : 111-121 Langues : Français (fre) Mots-clés : tomoscintigraphie myocardique  caméra à semi conducteurs  Dose de radiation  Stenose coronarienne Résumé : Introduction Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer les performances diagnostiques des tomoscintigraphies myocardiques (TSM) de stress, réalisées avec une caméra à semi-conducteurs (CZT), de très faibles activités injectées et de courtes durées d’acquisition, pour détecter les patients ayant des sténoses coronaires. Matériel et méthodes Nous avons analysé une série de TSM réalisées en routine sur la caméra à semi-conducteurs D-SPECT avec un protocole stress-repos en un jour, de très faibles activités de Sestamibi-99mTc (120 MBq pour le stress et 360 MBq au repos pour un individu de 75 kg) et de courtes durées d’acquisition permettant d’enregistrer une activité myocardique d’au moins 500 kcps (respectivement, 8 + 2 min et 3 + 1 min, en moyenne, pour les acquisitions de stress et de repos). La capacité à détecter les patients avec sténose(s) coronaire(s) (> 50 % de réduction du diamètre) a été évaluée dans une population de 118 patients ayant bénéficié d’une TSM et d’une coronarographie dans un délai ne dépassant pas 3 mois, et un taux de normalité a été déterminé dans une population de 74 patients présentant une faible probabilité pré-test de maladie coronaire (< 10 %). Résultats Les sensibilité, valeur prédictive positive et précision diagnostique pour identifier les 81 patients avec sténose(s) coronaire(s) étaient de, respectivement, 85 %, 83 % et 78 % et le taux de normalité était de 96 %. La dose efficace était en moyenne de : (1) 4,9 + 1,4 mSv dans la population avec coronarographie, dans laquelle 96 % des examens comprenaient à la fois des acquisitions de stress et de repos et de (2) 1,9 + 1,5 mSv dans le groupe à faible risque de coronaropathie où la plupart des examens (70 %) comprenaient uniquement une acquisition de stress. Conclusion Les TSM de stress, réalisées avec une caméra CZT et de très faibles activités injectées, ont une très bonne valeur diagnostique, équivalente à celle observée avec des caméras conventionnelles dans les études rétrospectives de ce type, mais en permettant une réduction majeure de l’irradiation corporelle. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31606 [article] Performances diagnostiques des tomoscintigraphies myocardiques de stress, réalisées avec une caméra à semi-conducteurs et un protocole très faible dose [texte imprimé] / M. Perrin, Auteur ; et al., Auteur ; F. Moulin, Auteur ; W. Djaballah, Auteur . - 2014 . - 111-121. Langues : Français (fre) in MÉDECINE NUCLÉAIRE > 38, n° 2 (2014) . - 111-121 Mots-clés : tomoscintigraphie myocardique  caméra à semi conducteurs  Dose de radiation  Stenose coronarienne Résumé : Introduction Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer les performances diagnostiques des tomoscintigraphies myocardiques (TSM) de stress, réalisées avec une caméra à semi-conducteurs (CZT), de très faibles activités injectées et de courtes durées d’acquisition, pour détecter les patients ayant des sténoses coronaires. Matériel et méthodes Nous avons analysé une série de TSM réalisées en routine sur la caméra à semi-conducteurs D-SPECT avec un protocole stress-repos en un jour, de très faibles activités de Sestamibi-99mTc (120 MBq pour le stress et 360 MBq au repos pour un individu de 75 kg) et de courtes durées d’acquisition permettant d’enregistrer une activité myocardique d’au moins 500 kcps (respectivement, 8 + 2 min et 3 + 1 min, en moyenne, pour les acquisitions de stress et de repos). La capacité à détecter les patients avec sténose(s) coronaire(s) (> 50 % de réduction du diamètre) a été évaluée dans une population de 118 patients ayant bénéficié d’une TSM et d’une coronarographie dans un délai ne dépassant pas 3 mois, et un taux de normalité a été déterminé dans une population de 74 patients présentant une faible probabilité pré-test de maladie coronaire (< 10 %). Résultats Les sensibilité, valeur prédictive positive et précision diagnostique pour identifier les 81 patients avec sténose(s) coronaire(s) étaient de, respectivement, 85 %, 83 % et 78 % et le taux de normalité était de 96 %. La dose efficace était en moyenne de : (1) 4,9 + 1,4 mSv dans la population avec coronarographie, dans laquelle 96 % des examens comprenaient à la fois des acquisitions de stress et de repos et de (2) 1,9 + 1,5 mSv dans le groupe à faible risque de coronaropathie où la plupart des examens (70 %) comprenaient uniquement une acquisition de stress. Conclusion Les TSM de stress, réalisées avec une caméra CZT et de très faibles activités injectées, ont une très bonne valeur diagnostique, équivalente à celle observée avec des caméras conventionnelles dans les études rétrospectives de ce type, mais en permettant une réduction majeure de l’irradiation corporelle. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31606

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La tomoscintigraphie myocardique est-elle encore une technique de référence dans l’insuffisance coronaire ? / P.-Y. Marie in MÉDECINE NUCLÉAIRE, 36, n° 4 (Avril 2012)

Public ISBD [article]  inMÉDECINE NUCLÉAIRE > 36, n° 4 (Avril 2012) . - 222-227 Titre : La tomoscintigraphie myocardique est-elle encore une technique de référence dans l’insuffisance coronaire ? Type de document : texte imprimé Auteurs : P.-Y. Marie, Auteur ; G. Karcher, Auteur ; W. Djaballah, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : 222-227 Langues : Français (fre) Mots-clés : tomoscintigraphie myocardique  temp  Insuffisance coronarienne Résumé : D’autres techniques que la tomoscintigraphie de perfusion myocardique (TSM) peuvent aujourd’hui donner des informations à la fois sur la perfusion et la fonction ventriculaires gauches, en particulier l’échocardiographie, l’angioscanner et surtout l’IRM. C’est pourquoi les indications de la TSM vont certainement évoluer. Cependant, la TSM restera très certainement une technique de référence dans l’évaluation de l’insuffisance coronaire car elle se singularise, non seulement par la précision de l’information donnée sur la répartition de la perfusion ventriculaire gauche, mais aussi : par sa simplicité de réalisation et d’analyse, par la possibilité d’évaluer en routine la perfusion myocardique d’effort et donc, dans des conditions extrapolables aux stress de la vie courante, et par la variété des traceurs et des techniques de stress utilisables, une propriété qui permet d’adapter les modalités de réalisation à chaque patient et pour chaque indication (diagnostic initial, évaluation sous traitement, bilan de viabilité…). Avec l’arrivée des caméras à semi-conducteur, la TSM vient d’opérer un saut technologique majeur et dont on ne mesure pas encore les conséquences. Cette progression pourrait être amplifiée par le développement en cardiologie de nouveaux traceurs d’imagerie moléculaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29557 [article] La tomoscintigraphie myocardique est-elle encore une technique de référence dans l’insuffisance coronaire ? [texte imprimé] / P.-Y. Marie, Auteur ; G. Karcher, Auteur ; W. Djaballah, Auteur . - 2012 . - 222-227. Langues : Français (fre) in MÉDECINE NUCLÉAIRE > 36, n° 4 (Avril 2012) . - 222-227 Mots-clés : tomoscintigraphie myocardique  temp  Insuffisance coronarienne Résumé : D’autres techniques que la tomoscintigraphie de perfusion myocardique (TSM) peuvent aujourd’hui donner des informations à la fois sur la perfusion et la fonction ventriculaires gauches, en particulier l’échocardiographie, l’angioscanner et surtout l’IRM. C’est pourquoi les indications de la TSM vont certainement évoluer. Cependant, la TSM restera très certainement une technique de référence dans l’évaluation de l’insuffisance coronaire car elle se singularise, non seulement par la précision de l’information donnée sur la répartition de la perfusion ventriculaire gauche, mais aussi : par sa simplicité de réalisation et d’analyse, par la possibilité d’évaluer en routine la perfusion myocardique d’effort et donc, dans des conditions extrapolables aux stress de la vie courante, et par la variété des traceurs et des techniques de stress utilisables, une propriété qui permet d’adapter les modalités de réalisation à chaque patient et pour chaque indication (diagnostic initial, évaluation sous traitement, bilan de viabilité…). Avec l’arrivée des caméras à semi-conducteur, la TSM vient d’opérer un saut technologique majeur et dont on ne mesure pas encore les conséquences. Cette progression pourrait être amplifiée par le développement en cardiologie de nouveaux traceurs d’imagerie moléculaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29557

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