Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Santé mentale . 291Déprescrire ?Mention de date : Octobre 2024 Paru le : 01/10/2024 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
REVUES | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierAutisme : entraîner la cognition sociale / Muriel Delage in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Autisme : entraîner la cognition sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Muriel Delage ; Léa Martin Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 15-19 Langues : Français (fre) Mots-clés : Adulte Cas clinique Cognition sociale Entrainement aux habiletés sociales Groupe Jeu de société Psychoéducation Réhabilitation psychosociale Trouble du spectre autistique - TSA Résumé : Nathan, 23 ans, est porteur d’un trouble du spectre de l’autisme. Très anxieux, rigide, il ne sort quasiment plus du domicile parental. Le programme d’entraînement aux habiletés sociales Blablacare lui permet d’améliorer ses compétences sociales tout en comprenant son fonctionnement lors de situations d’interactions.
Créé en 2020 au sein du Pôle addictologie-psychiatrie du CHRU de Tours, Se rétablir 37 est un centre de support régional en réhabilitation psychosociale (RPS) labellisé par l’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val-de-Loire. Ce dispositif de proximité propose différents types de soins orientés rétablissement. Dans ce contexte, l’équipe Emergence accompagne les adolescents de plus de 16 ans et les adultes présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), pour les aider à gagner en autonomie dans leur quotidien et à construire des projets. Cette équipe pluridisciplinaire (psychiatre, infirmière spécialisée en remédiation cognitive, neuropsychologue et ergothérapeute), exerce en lien avec le Centre ressources autisme (CRA) de la région. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86851
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 15-19[article] Autisme : entraîner la cognition sociale [texte imprimé] / Muriel Delage ; Léa Martin . - 2024 . - p. 15-19.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 15-19
Mots-clés : Adulte Cas clinique Cognition sociale Entrainement aux habiletés sociales Groupe Jeu de société Psychoéducation Réhabilitation psychosociale Trouble du spectre autistique - TSA Résumé : Nathan, 23 ans, est porteur d’un trouble du spectre de l’autisme. Très anxieux, rigide, il ne sort quasiment plus du domicile parental. Le programme d’entraînement aux habiletés sociales Blablacare lui permet d’améliorer ses compétences sociales tout en comprenant son fonctionnement lors de situations d’interactions.
Créé en 2020 au sein du Pôle addictologie-psychiatrie du CHRU de Tours, Se rétablir 37 est un centre de support régional en réhabilitation psychosociale (RPS) labellisé par l’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val-de-Loire. Ce dispositif de proximité propose différents types de soins orientés rétablissement. Dans ce contexte, l’équipe Emergence accompagne les adolescents de plus de 16 ans et les adultes présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), pour les aider à gagner en autonomie dans leur quotidien et à construire des projets. Cette équipe pluridisciplinaire (psychiatre, infirmière spécialisée en remédiation cognitive, neuropsychologue et ergothérapeute), exerce en lien avec le Centre ressources autisme (CRA) de la région. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86851 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! / Fabrice Berna in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Berna ; Patrice Queneau Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Analyse de la pratique Bénéfice risque Déprescription Maladie iatrogène Médecine factuelle Médicament Pharmacopsychologie Psychiatrie Psychotrope Thérapeutique médicamenteuse Résumé : En instaurant un traitement, tout prescripteur doit d'emblée se poser la question de sa réduction ou de son arrêt. En France, le sujet de la déprescription suscite un intérêt néanmoins bien tardif. Enjeux et pistes pour se mettre en mouvement…
L’intérêt relativement récent de la psychiatrie pour la déprescription interroge. Le sujet aurait dû s’imposer dès les premiers essais de prescription des psychotropes et la question qu’on peut donc se poser concerne davantage la dimension tardive de cette préoccupation.
Pour reprendre une image utilisée par le psychiatre Mark Horowitz, un des chefs de file de la déprescription, lors de l’apprentissage de la conduite automobile, on nous a tous expliqué en même temps comment nous servir de l’accélérateur et de la pédale de frein. Lorsqu’on apprend le maniement des psychotropes aux médecins, cette règle de bon sens semble mise de côté, du moins, la question des modalités de réduction puis d’arrêt des médicaments fait l’objet d’un certain désintérêt. Ceci n’est pas propre aux psychotropes mais concerne la plupart des médicaments, en particulier ceux prescrits pour des maladies chroniques. Avant de proposer quelques éléments de réponse, nous allons clarifier les concepts et examiner les raisons qui font de la déprescription des psychotropes un sujet d’actualité. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86852
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 22-28[article] La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! [texte imprimé] / Fabrice Berna ; Patrice Queneau . - 2024 . - p. 22-28.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 22-28
Mots-clés : Analyse de la pratique Bénéfice risque Déprescription Maladie iatrogène Médecine factuelle Médicament Pharmacopsychologie Psychiatrie Psychotrope Thérapeutique médicamenteuse Résumé : En instaurant un traitement, tout prescripteur doit d'emblée se poser la question de sa réduction ou de son arrêt. En France, le sujet de la déprescription suscite un intérêt néanmoins bien tardif. Enjeux et pistes pour se mettre en mouvement…
L’intérêt relativement récent de la psychiatrie pour la déprescription interroge. Le sujet aurait dû s’imposer dès les premiers essais de prescription des psychotropes et la question qu’on peut donc se poser concerne davantage la dimension tardive de cette préoccupation.
Pour reprendre une image utilisée par le psychiatre Mark Horowitz, un des chefs de file de la déprescription, lors de l’apprentissage de la conduite automobile, on nous a tous expliqué en même temps comment nous servir de l’accélérateur et de la pédale de frein. Lorsqu’on apprend le maniement des psychotropes aux médecins, cette règle de bon sens semble mise de côté, du moins, la question des modalités de réduction puis d’arrêt des médicaments fait l’objet d’un certain désintérêt. Ceci n’est pas propre aux psychotropes mais concerne la plupart des médicaments, en particulier ceux prescrits pour des maladies chroniques. Avant de proposer quelques éléments de réponse, nous allons clarifier les concepts et examiner les raisons qui font de la déprescription des psychotropes un sujet d’actualité. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86852 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pratiques inspirantes pour la déprescription / Maeva Musso in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Pratiques inspirantes pour la déprescription Type de document : texte imprimé Auteurs : Maeva Musso Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Accompagnement thérapeutique Administration du médicament Déprescription Modèle de soins Norvège Pays-Bas Phamacopsychologie Pratique professionnelle Retour d'expérience Royaume Uni Sevrage thérapeutique Syndrome de sevrage Résumé : Pourquoi les difficultés majeures liées au sevrage des psychotropes n'ont-elles pas suscité plus tôt un intérêt pour la déprescription ? Exemples européens et repères pour changer de regard en psychiatrie…
Au cours de mon internat en psychiatrie, j’ai rencontré de nombreuses personnes vivant avec un trouble psychique qui souhaitaient arrêter leur traitement médicamenteux (ou l’avaient arrêté) sans accompagnement médical. À la question de savoir pourquoi elles ne s’adressaient pas à leur médecin, les réponses étaient variées. Certains usagers avaient déjà essayé et essuyé un refus, d’autres ne voulaient pas « inquiéter leur entourage », d’autres encore redoutaient que leur demande soit interprétée comme un déni de leurs troubles, avec le risque de voir ressurgir des soins sous contrainte.
En débutant la rédaction de cet article, j’ai contacté Giovanni, un ami de longue date. Suivi en psychiatrie depuis 15 ans, il a changé six fois de neuroleptiques et a été hospitalisé deux fois en réanimation suite à un syndrome malin des neuroleptiques (1, 2). Il souffre encore aujourd’hui des effets indésirables de ces molécules : tremblements, prise de poids massive, troubles de la concentration et de la mémoire, asthénie importante. Giovanni a été le premier à me parler d’Open dialogue (3, 4), une approche qui permet entre autres de réduire l’initiation et la consommation de neuroleptiques en psychiatrie (5).
À travers la littérature scientifique sur la déprescription, j’ai découvert que de nombreuses personnes concernées par les troubles psychiques à travers le monde s’organisaient en réseaux d’entraide pour le sevrage des psychotropes (6). J’ai également réalisé qu’il manquait un pan considérable à ma formation : j’avais appris à prescrire mais pas à déprescrire ! [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86853
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 30-35[article] Pratiques inspirantes pour la déprescription [texte imprimé] / Maeva Musso . - 2024 . - p. 30-35.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 30-35
Mots-clés : Accompagnement thérapeutique Administration du médicament Déprescription Modèle de soins Norvège Pays-Bas Phamacopsychologie Pratique professionnelle Retour d'expérience Royaume Uni Sevrage thérapeutique Syndrome de sevrage Résumé : Pourquoi les difficultés majeures liées au sevrage des psychotropes n'ont-elles pas suscité plus tôt un intérêt pour la déprescription ? Exemples européens et repères pour changer de regard en psychiatrie…
Au cours de mon internat en psychiatrie, j’ai rencontré de nombreuses personnes vivant avec un trouble psychique qui souhaitaient arrêter leur traitement médicamenteux (ou l’avaient arrêté) sans accompagnement médical. À la question de savoir pourquoi elles ne s’adressaient pas à leur médecin, les réponses étaient variées. Certains usagers avaient déjà essayé et essuyé un refus, d’autres ne voulaient pas « inquiéter leur entourage », d’autres encore redoutaient que leur demande soit interprétée comme un déni de leurs troubles, avec le risque de voir ressurgir des soins sous contrainte.
En débutant la rédaction de cet article, j’ai contacté Giovanni, un ami de longue date. Suivi en psychiatrie depuis 15 ans, il a changé six fois de neuroleptiques et a été hospitalisé deux fois en réanimation suite à un syndrome malin des neuroleptiques (1, 2). Il souffre encore aujourd’hui des effets indésirables de ces molécules : tremblements, prise de poids massive, troubles de la concentration et de la mémoire, asthénie importante. Giovanni a été le premier à me parler d’Open dialogue (3, 4), une approche qui permet entre autres de réduire l’initiation et la consommation de neuroleptiques en psychiatrie (5).
À travers la littérature scientifique sur la déprescription, j’ai découvert que de nombreuses personnes concernées par les troubles psychiques à travers le monde s’organisaient en réseaux d’entraide pour le sevrage des psychotropes (6). J’ai également réalisé qu’il manquait un pan considérable à ma formation : j’avais appris à prescrire mais pas à déprescrire ! [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86853 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Promouvoir la décision médicale partagée / Bernard Pachoud in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Promouvoir la décision médicale partagée Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Pachoud Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 36-40 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Alliance thérapeutique Empathie Décision médicale partagée Information du patient Maladie chronique Observance Patient acteur Posture professionnelle Prescription médicale Relation soignant soigné Rétablissement Valeur Résumé : Le modèle de la décision médicale partagée (DMP) reste encore méconnu et peu mis en œuvre en psychiatrie. Ce processus modifie le mode de choix et d'ajustement du traitement médicamenteux et, plus largement, les objectifs de la consultation et la fonction médicale, appelée à soutenir la quête de chaque patient sur la façon de vivre avec une maladie chronique.
La décision médicale partagée (DMP) est une pratique de soin au cours de laquelle les décisions thérapeutiques, en particulier les choix de médicaments et de leur posologie, ne sont plus assurées seulement par le médecin, mais conjointement avec le patient. Cela suppose que ce dernier ait été informé des raisons de recourir à un traitement et des options thérapeutiques possibles avec leurs avantages et inconvénients. La prescription résulte alors d’une délibération entre les deux protagonistes, et tient compte des préférences du patient, de ses priorités, de ses valeurs, mais aussi des arguments du médecin. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86854
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 36-40[article] Promouvoir la décision médicale partagée [texte imprimé] / Bernard Pachoud . - 2024 . - p. 36-40.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 36-40
Mots-clés : Alliance thérapeutique Empathie Décision médicale partagée Information du patient Maladie chronique Observance Patient acteur Posture professionnelle Prescription médicale Relation soignant soigné Rétablissement Valeur Résumé : Le modèle de la décision médicale partagée (DMP) reste encore méconnu et peu mis en œuvre en psychiatrie. Ce processus modifie le mode de choix et d'ajustement du traitement médicamenteux et, plus largement, les objectifs de la consultation et la fonction médicale, appelée à soutenir la quête de chaque patient sur la façon de vivre avec une maladie chronique.
La décision médicale partagée (DMP) est une pratique de soin au cours de laquelle les décisions thérapeutiques, en particulier les choix de médicaments et de leur posologie, ne sont plus assurées seulement par le médecin, mais conjointement avec le patient. Cela suppose que ce dernier ait été informé des raisons de recourir à un traitement et des options thérapeutiques possibles avec leurs avantages et inconvénients. La prescription résulte alors d’une délibération entre les deux protagonistes, et tient compte des préférences du patient, de ses priorités, de ses valeurs, mais aussi des arguments du médecin. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86854 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Déprescription en CMP... / Geneviève Hénault in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Déprescription en CMP... Type de document : texte imprimé Auteurs : Geneviève Hénault Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 42-47 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Responsabilité médicale Accompagnement thérapeutique Bénéfice risque Attitude face au règlement Cas clinique Centre médico psychologique Déprescription Observance Psychotrope Pratique professionnelle Prescription médicale Psychiatre Relation soignant soigné Résumé : La question de la déprescription se situe au carrefour de multiples contraintes. Dans le contexte actuel de la psychiatrie publique, comment accompagner des patients vers la décroissance médicamenteuse, alors que cette démarche nécessite un cadre solide et sécurisant ?
Depuis peu, on entend parler de « déprescription » en psychiatrie alors que d’autres spécialités, comme la gériatrie et la médecine générale, se sont saisies de cette problématique plus tôt (voir aussi l’article de F. Berna et P. Queneau, « La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! »). Jusqu’alors, on se préoccupait beaucoup du sevrage des benzodiazépines et, dans une moindre mesure, de celui des antidépresseurs. Pendant longtemps, on a considéré qu’une fois un traitement antipsychotique « de fond » mis en place, c’était plus ou moins à vie. Le but essentiel était d’éviter la rechute, et ce, dès le premier épisode délirant ou maniaque, quitte à accepter (et faire accepter aux patients) des effets indésirables importants, dont certains constituent à eux-mêmes des facteurs de handicap. Aujourd’hui, le concept de déprescription émerge dans notre discipline et des travaux universitaires sont publiés, tout particulièrement sur la question de la déprescription des antipsychotiques (1).
Cet essor de l’intérêt pour la décroissance, voire l’arrêt des antipsychotiques, procède certainement de plusieurs mécanismes convergents :
– l’élargissement massif du cadre de prescription des traitements antipsychotiques auparavant réservés aux pathologies les plus sévères (2) ;
– la parole des patients concernés qui s’affirme davantage notamment via le portage du concept de rétablissement. Ce mouvement s’assortit d’une remise en cause du pouvoir de contrainte aux soins (3) ;
– la prise de conscience des effets indésirables graves de ces traitements pris au long cours qui réduisent l’espérance de vie par la forte majoration des facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires (4).
À partir de quelques situations cliniques, nous aborderons ici les intérêts et les freins de la déprescription en pratique quotidienne en Centre médico-psychologique (CMP). [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86855
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 42-47[article] Déprescription en CMP... [texte imprimé] / Geneviève Hénault . - 2024 . - p. 42-47.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 42-47
Mots-clés : Responsabilité médicale Accompagnement thérapeutique Bénéfice risque Attitude face au règlement Cas clinique Centre médico psychologique Déprescription Observance Psychotrope Pratique professionnelle Prescription médicale Psychiatre Relation soignant soigné Résumé : La question de la déprescription se situe au carrefour de multiples contraintes. Dans le contexte actuel de la psychiatrie publique, comment accompagner des patients vers la décroissance médicamenteuse, alors que cette démarche nécessite un cadre solide et sécurisant ?
Depuis peu, on entend parler de « déprescription » en psychiatrie alors que d’autres spécialités, comme la gériatrie et la médecine générale, se sont saisies de cette problématique plus tôt (voir aussi l’article de F. Berna et P. Queneau, « La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! »). Jusqu’alors, on se préoccupait beaucoup du sevrage des benzodiazépines et, dans une moindre mesure, de celui des antidépresseurs. Pendant longtemps, on a considéré qu’une fois un traitement antipsychotique « de fond » mis en place, c’était plus ou moins à vie. Le but essentiel était d’éviter la rechute, et ce, dès le premier épisode délirant ou maniaque, quitte à accepter (et faire accepter aux patients) des effets indésirables importants, dont certains constituent à eux-mêmes des facteurs de handicap. Aujourd’hui, le concept de déprescription émerge dans notre discipline et des travaux universitaires sont publiés, tout particulièrement sur la question de la déprescription des antipsychotiques (1).
Cet essor de l’intérêt pour la décroissance, voire l’arrêt des antipsychotiques, procède certainement de plusieurs mécanismes convergents :
– l’élargissement massif du cadre de prescription des traitements antipsychotiques auparavant réservés aux pathologies les plus sévères (2) ;
– la parole des patients concernés qui s’affirme davantage notamment via le portage du concept de rétablissement. Ce mouvement s’assortit d’une remise en cause du pouvoir de contrainte aux soins (3) ;
– la prise de conscience des effets indésirables graves de ces traitements pris au long cours qui réduisent l’espérance de vie par la forte majoration des facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires (4).
À partir de quelques situations cliniques, nous aborderons ici les intérêts et les freins de la déprescription en pratique quotidienne en Centre médico-psychologique (CMP). [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86855 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Le collectif soignant et le médicament / Sébastien Hardy in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Le collectif soignant et le médicament Type de document : texte imprimé Auteurs : Sébastien Hardy ; Didier Penverne Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 48-52 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Circuit du médicament Bénéfice risque Cas clinique Education du patient Effet secondaire Neuroleptique Pharmacien Prescription médicale Réunion Travail en équipe Unité de soin psychiatrique Résumé : Une unité hospitalière a mis en place une démarche collective pour aller vers une prescription la plus adaptée au contexte et au projet de vie et de soin du patient. Le pharmacien reste un acteur clé de cette stratégie qui vise un usage plus mesuré et plus sobre du médicament.
Si les médicaments peuvent améliorer la santé, ils sont aussi parfois nocifs. Il est donc essentiel d’évaluer finement leurs bénéfices et leurs risques (1).
En psychiatrie, l’utilisation des neuroleptiques, appelés aussi antipsychotiques, permet de réduire les désordres de la pensée ou d’améliorer le contact avec la réalité en diminuant les idées délirantes et les hallucinations (2). Toutefois, ils exposent les patients à de nombreux effets indésirables parfois gênants, en particulier : neurologiques, de type tremblements, impatiences, mouvements anormaux parfois irréversibles (dyskinésies tardives) ; métaboliques, comme une prise de poids parfois de plusieurs dizaines de kilos ; mais aussi troubles sexuels, cardiaques, digestifs, endocriniens… Dès lors, malgré leurs bénéfices pour réduire l’intensité des symptômes, leur caractère intrusif ou leur impact émotionnel, certains patients se plaignent d’un ralentissement psychomoteur, d’un émoussement affectif, d’un manque d’envie (3). Difficile dans ce contexte de distinguer ce qui est du ressort de l’effet du médicament neuroleptique ou de l’affection psychiatrique.
L’association de plusieurs médicaments est par ailleurs susceptible de majorer la fréquence et l’intensité des effets indésirables : on observe par exemple une augmentation de la somnolence diurne et une baisse de la concentration quand plusieurs sédatifs sont utilisés en même temps. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86856
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 48-52[article] Le collectif soignant et le médicament [texte imprimé] / Sébastien Hardy ; Didier Penverne . - 2024 . - p. 48-52.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 48-52
Mots-clés : Circuit du médicament Bénéfice risque Cas clinique Education du patient Effet secondaire Neuroleptique Pharmacien Prescription médicale Réunion Travail en équipe Unité de soin psychiatrique Résumé : Une unité hospitalière a mis en place une démarche collective pour aller vers une prescription la plus adaptée au contexte et au projet de vie et de soin du patient. Le pharmacien reste un acteur clé de cette stratégie qui vise un usage plus mesuré et plus sobre du médicament.
Si les médicaments peuvent améliorer la santé, ils sont aussi parfois nocifs. Il est donc essentiel d’évaluer finement leurs bénéfices et leurs risques (1).
En psychiatrie, l’utilisation des neuroleptiques, appelés aussi antipsychotiques, permet de réduire les désordres de la pensée ou d’améliorer le contact avec la réalité en diminuant les idées délirantes et les hallucinations (2). Toutefois, ils exposent les patients à de nombreux effets indésirables parfois gênants, en particulier : neurologiques, de type tremblements, impatiences, mouvements anormaux parfois irréversibles (dyskinésies tardives) ; métaboliques, comme une prise de poids parfois de plusieurs dizaines de kilos ; mais aussi troubles sexuels, cardiaques, digestifs, endocriniens… Dès lors, malgré leurs bénéfices pour réduire l’intensité des symptômes, leur caractère intrusif ou leur impact émotionnel, certains patients se plaignent d’un ralentissement psychomoteur, d’un émoussement affectif, d’un manque d’envie (3). Difficile dans ce contexte de distinguer ce qui est du ressort de l’effet du médicament neuroleptique ou de l’affection psychiatrique.
L’association de plusieurs médicaments est par ailleurs susceptible de majorer la fréquence et l’intensité des effets indésirables : on observe par exemple une augmentation de la somnolence diurne et une baisse de la concentration quand plusieurs sédatifs sont utilisés en même temps. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86856 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Déployer la pharmacie clinique en psychiatrie / Tonya Tartour in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : Déployer la pharmacie clinique en psychiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Tonya Tartour ; Delphine Moreau ; Étienne Nouguez ; Camille Lancevelée Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 54-59 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Conciliation médicamenteuse Coordination des soins Clinique Concertation Déprescription Expertise Partenariat Pharmacie Prescription médicale Pratique professionnelle Psychaitrie Transversalité Résumé : La pharmacie clinique se traduit par la mise en place d'un « panier d'activités » qui varie selon les établissements : conciliation médicamenteuse, analyse avancée d'ordonnances, historiques médicamenteux ou encore éducation thérapeutique du patient (ETP). Focus sur les enjeux en psychiatrie.
En psychiatrie, la prescription médicamenteuse, acte central des soins, soulève de nombreux enjeux. Les patients souffrant de troubles psychiques, en particulier ceux atteints de troubles sévères ou au long cours, se voient souvent prescrire plusieurs médicaments : neuroleptiques, anxiolytiques, antidépresseurs ou encore hypnotiques. Ces psychotropes peuvent entraîner des effets secondaires somatiques indésirables. Certains, peu graves, restent temporaires (les symptômes cessent en général lorsque le traitement en cause est arrêté), mais peuvent néanmoins causer des désagré ments importants aux patients qui en font l’expérience. Les psychotropes peuvent aussi induire des troubles somatiques plus sévères, avec des répercussions au long cours : complications cardiovasculaires, métaboliques ou effets neurologiques importants. Les patients. Les patients suivis en psychiatrie ont d’ailleurs une espérance de vie réduite, en moyenne de 13 ans pour les femmes et de 16 ans pour les hommes (Coldefy et Gandré, 2018). Cette réduction est souvent attribuée à leurs conditions et modes de vie, leur isolement et autostigmatisation. Il a toutefois été mis en évidence qu’elle était aussi due aux effets secondaires des traitements, ainsi qu’à la moindre attention donnée à leur santé physique, aux obstacles rencontrés dans leurs parcours de soin et à une stigmatisation persistante (Gandré et al., 2022).
Dans ce contexte de complexité thérapeutique et organisationnelle, le développement de la pharmacie clinique en psychiatrie apparaît comme une piste d’amélioration de la sécurité et de la pertinence des prescriptions. Selon la Société française de pharmacie clinique (1), cette pratique est définie comme une « discipline de santé centrée sur le patient dont l’exercice a pour objectif d’optimiser la thérapeutique à chaque étape du parcours de soins ». [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86857
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 54-59[article] Déployer la pharmacie clinique en psychiatrie [texte imprimé] / Tonya Tartour ; Delphine Moreau ; Étienne Nouguez ; Camille Lancevelée . - 2024 . - p. 54-59.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 54-59
Mots-clés : Conciliation médicamenteuse Coordination des soins Clinique Concertation Déprescription Expertise Partenariat Pharmacie Prescription médicale Pratique professionnelle Psychaitrie Transversalité Résumé : La pharmacie clinique se traduit par la mise en place d'un « panier d'activités » qui varie selon les établissements : conciliation médicamenteuse, analyse avancée d'ordonnances, historiques médicamenteux ou encore éducation thérapeutique du patient (ETP). Focus sur les enjeux en psychiatrie.
En psychiatrie, la prescription médicamenteuse, acte central des soins, soulève de nombreux enjeux. Les patients souffrant de troubles psychiques, en particulier ceux atteints de troubles sévères ou au long cours, se voient souvent prescrire plusieurs médicaments : neuroleptiques, anxiolytiques, antidépresseurs ou encore hypnotiques. Ces psychotropes peuvent entraîner des effets secondaires somatiques indésirables. Certains, peu graves, restent temporaires (les symptômes cessent en général lorsque le traitement en cause est arrêté), mais peuvent néanmoins causer des désagré ments importants aux patients qui en font l’expérience. Les psychotropes peuvent aussi induire des troubles somatiques plus sévères, avec des répercussions au long cours : complications cardiovasculaires, métaboliques ou effets neurologiques importants. Les patients. Les patients suivis en psychiatrie ont d’ailleurs une espérance de vie réduite, en moyenne de 13 ans pour les femmes et de 16 ans pour les hommes (Coldefy et Gandré, 2018). Cette réduction est souvent attribuée à leurs conditions et modes de vie, leur isolement et autostigmatisation. Il a toutefois été mis en évidence qu’elle était aussi due aux effets secondaires des traitements, ainsi qu’à la moindre attention donnée à leur santé physique, aux obstacles rencontrés dans leurs parcours de soin et à une stigmatisation persistante (Gandré et al., 2022).
Dans ce contexte de complexité thérapeutique et organisationnelle, le développement de la pharmacie clinique en psychiatrie apparaît comme une piste d’amélioration de la sécurité et de la pertinence des prescriptions. Selon la Société française de pharmacie clinique (1), cette pratique est définie comme une « discipline de santé centrée sur le patient dont l’exercice a pour objectif d’optimiser la thérapeutique à chaque étape du parcours de soins ». [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86857 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt "Pas de renouvellement sans consultation" / Benjamin Dujardin in Santé mentale, 291 (Octobre 2024)
[article]
Titre : "Pas de renouvellement sans consultation" Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin Dujardin Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 60-64 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Coordination des soins Cas clinique Clozapine Examen clinique Infirmier en pratique avancée Neuroleptique atypique Organisation des soins Prescription médicale Prise en charge Retour d'expérience Soin ambulatoire Surveillance du traitement. Résumé : À l’EPSM Lille métropole, une nouvelle organisation autour de la prescription de clozapine a été mise en place, coordonnée par un infirmier en pratique avancée (IPA). Ce professionnel rencontre des patients qui n'ont pas eu contact direct avec les soins depuis des mois voire des années…
La prescription fait partie des nouvelles activités auxquelles je me suis formé avec intérêt lors de mon Diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée (grade master), spécialité santé mentale et psychiatrie (IPA-PSM). Elle concerne, dans mon champ d’intervention, les médicaments autorisés en accès direct, certains dispositifs médicaux et l’adaptation et le renouvellement de certaines prescriptions médicales.
Fort de nouvelles connaissances théoriques en pharmacologie, « percuté » par des débats convaincants en congrès (1), les pistes incitatrices de la recherche britannique Radar (2), des échanges féconds lors d’un webinaire (3), je me suis embarqué dans ce nouvel univers, avec l’Evidence Based Medecine (EBM) comme boussole. Pas à pas, je me suis approprié ce nouveau champ avec humilité et prudence. La pratique régulière a construit une expérience nouvelle et alimenté mon sentiment d’efficacité (4) personnelle sur ce sujet. Une évolution donc progressive et nuancée, éloignée de l’effet Dunning-Kruger (5) (ou effet de sur-confiance en soi), biais cognitif que des détracteurs brandissent régulièrement à l’égard de notre jeune profession.
À l’issue de deux ans de formation, il reste au jeune diplômé à (re)prendre une place, souvent au sein du secteur dans lequel il était infirmier. Nombre de recommandations ou d’articles évoquent désormais ces retours et la nécessité d’anticiper les nouvelles missions à assumer (6). Souvent, une réflexion est initiée en amont avec la direction des soins, le chef de pôle et l’encadrement. En ce qui me concerne, ma fiche de poste prévoit 0,8 ETP en activité clinique et 0,2 ETP en missions transversales. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86858
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 60-64[article] "Pas de renouvellement sans consultation" [texte imprimé] / Benjamin Dujardin . - 2024 . - p. 60-64.
Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 291 (Octobre 2024) . - p. 60-64
Mots-clés : Coordination des soins Cas clinique Clozapine Examen clinique Infirmier en pratique avancée Neuroleptique atypique Organisation des soins Prescription médicale Prise en charge Retour d'expérience Soin ambulatoire Surveillance du traitement. Résumé : À l’EPSM Lille métropole, une nouvelle organisation autour de la prescription de clozapine a été mise en place, coordonnée par un infirmier en pratique avancée (IPA). Ce professionnel rencontre des patients qui n'ont pas eu contact direct avec les soins depuis des mois voire des années…
La prescription fait partie des nouvelles activités auxquelles je me suis formé avec intérêt lors de mon Diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée (grade master), spécialité santé mentale et psychiatrie (IPA-PSM). Elle concerne, dans mon champ d’intervention, les médicaments autorisés en accès direct, certains dispositifs médicaux et l’adaptation et le renouvellement de certaines prescriptions médicales.
Fort de nouvelles connaissances théoriques en pharmacologie, « percuté » par des débats convaincants en congrès (1), les pistes incitatrices de la recherche britannique Radar (2), des échanges féconds lors d’un webinaire (3), je me suis embarqué dans ce nouvel univers, avec l’Evidence Based Medecine (EBM) comme boussole. Pas à pas, je me suis approprié ce nouveau champ avec humilité et prudence. La pratique régulière a construit une expérience nouvelle et alimenté mon sentiment d’efficacité (4) personnelle sur ce sujet. Une évolution donc progressive et nuancée, éloignée de l’effet Dunning-Kruger (5) (ou effet de sur-confiance en soi), biais cognitif que des détracteurs brandissent régulièrement à l’égard de notre jeune profession.
À l’issue de deux ans de formation, il reste au jeune diplômé à (re)prendre une place, souvent au sein du secteur dans lequel il était infirmier. Nombre de recommandations ou d’articles évoquent désormais ces retours et la nécessité d’anticiper les nouvelles missions à assumer (6). Souvent, une réflexion est initiée en amont avec la direction des soins, le chef de pôle et l’encadrement. En ce qui me concerne, ma fiche de poste prévoit 0,8 ETP en activité clinique et 0,2 ETP en missions transversales. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86858 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt