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Auteur F. Baudin |
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Infections invasives à méningocoque chez l'enfant / Étienne Javouhey in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 32, n° 5 (Octobre 2019)
[article]
Titre : Infections invasives à méningocoque chez l'enfant Type de document : texte imprimé Auteurs : Étienne Javouhey ; F. Baudin ; L. Hees ; Y. Gillet Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 232-251 Note générale : Doi : 10.1016/j.jpp.2019.07.002 Langues : Français (fre) Mots-clés : MÉNINGOCOCCIE MÉNINGITE CHOC SEPTIQUE SEPTICÉMIE PURPURA Résumé : Les infections invasives à méningocoque (IIM) regroupent les méningites, septicémies et chocs septiques liés à Neisseiria meningitidis. En France, le sérogroupe B domine, suivi des sérogroupes C, Y et W. Leur létalité est de 10 %, voire 25 % si choc septique. Le diagnostic est évoqué devant une fièvre associée à des signes méningés (céphalée, fontanelle bombée, vomissements, raideur méningée) et/ou des signes de mauvaise perfusion périphérique (marbrures, temps de recoloration cutanée allongé, extrémités froides) et/ou des douleurs des membres, et secondairement une éruption (érythème morbilliforme ou purpura). L’évolution vers un choc septique (purpura fulminans) ou une méningite comateuse est à craindre si le traitement n’est pas instauré suffisamment tôt. Le traitement est urgent et repose sur une antibiothérapie par céphalosporine de troisième génération intraveineuse (dans l’heure qui suit le diagnostic présomptif, après hémoculture à l’hôpital) et sur un remplissage vasculaire rapide (20 ml/kg en 10 minutes), éventuellement renouvelé en fonction des objectifs thérapeutiques (diminution de la fréquence cardiaque, disparition des signes de choc, diminution du lactate). Si les objectifs ne sont pas atteints malgré deux remplissages, l’enfant doit être transféré dans un service de réanimation pédiatrique, les amines vasopressives débutées et l’intubation discutée. Le diagnostic positif d’IIM et du sérogroupe repose sur l’isolement du germe dans une hémoculture, dans le liquide céphalorachidien (la ponction lombaire étant contre-indiquée en cas de choc), ou par une polymerase chain reaction méningocoque positive dans le sang, le liquide céphalorachidien ou sur une biopsie d’un purpura nécrotique. Il s’agit d’une infection à déclaration obligatoire auprès de l’agence régionale de santé. Les mesures de prévention secondaires reposent sur une antibioprophylaxie des personnes en contact proche dans les dix jours précédant le diagnostic et une vaccination s’il s’agit d’un sérogroupe vaccinal (A, C, W, Y). La vaccination de tous les enfants de plus de 1 an et des jeunes adultes est recommandée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65630
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 32, n° 5 (Octobre 2019) . - p. 232-251[article] Infections invasives à méningocoque chez l'enfant [texte imprimé] / Étienne Javouhey ; F. Baudin ; L. Hees ; Y. Gillet . - 2019 . - p. 232-251.
Doi : 10.1016/j.jpp.2019.07.002
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 32, n° 5 (Octobre 2019) . - p. 232-251
Mots-clés : MÉNINGOCOCCIE MÉNINGITE CHOC SEPTIQUE SEPTICÉMIE PURPURA Résumé : Les infections invasives à méningocoque (IIM) regroupent les méningites, septicémies et chocs septiques liés à Neisseiria meningitidis. En France, le sérogroupe B domine, suivi des sérogroupes C, Y et W. Leur létalité est de 10 %, voire 25 % si choc septique. Le diagnostic est évoqué devant une fièvre associée à des signes méningés (céphalée, fontanelle bombée, vomissements, raideur méningée) et/ou des signes de mauvaise perfusion périphérique (marbrures, temps de recoloration cutanée allongé, extrémités froides) et/ou des douleurs des membres, et secondairement une éruption (érythème morbilliforme ou purpura). L’évolution vers un choc septique (purpura fulminans) ou une méningite comateuse est à craindre si le traitement n’est pas instauré suffisamment tôt. Le traitement est urgent et repose sur une antibiothérapie par céphalosporine de troisième génération intraveineuse (dans l’heure qui suit le diagnostic présomptif, après hémoculture à l’hôpital) et sur un remplissage vasculaire rapide (20 ml/kg en 10 minutes), éventuellement renouvelé en fonction des objectifs thérapeutiques (diminution de la fréquence cardiaque, disparition des signes de choc, diminution du lactate). Si les objectifs ne sont pas atteints malgré deux remplissages, l’enfant doit être transféré dans un service de réanimation pédiatrique, les amines vasopressives débutées et l’intubation discutée. Le diagnostic positif d’IIM et du sérogroupe repose sur l’isolement du germe dans une hémoculture, dans le liquide céphalorachidien (la ponction lombaire étant contre-indiquée en cas de choc), ou par une polymerase chain reaction méningocoque positive dans le sang, le liquide céphalorachidien ou sur une biopsie d’un purpura nécrotique. Il s’agit d’une infection à déclaration obligatoire auprès de l’agence régionale de santé. Les mesures de prévention secondaires reposent sur une antibioprophylaxie des personnes en contact proche dans les dix jours précédant le diagnostic et une vaccination s’il s’agit d’un sérogroupe vaccinal (A, C, W, Y). La vaccination de tous les enfants de plus de 1 an et des jeunes adultes est recommandée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65630 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Purpura thrombotique thrombocytopénique réfractaire révélant un cancer de l'épiglotte / B. Bedock ; P. Guillot ; F. Baudin in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 31, n° 5 ([01/05/2012])
[article]
Titre : Purpura thrombotique thrombocytopénique réfractaire révélant un cancer de l'épiglotte Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Bedock ; P. Guillot ; F. Baudin ; et al., Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 478-480 Langues : Français (fre) Mots-clés : PURPURA ANGIOPATHIE CARCINOME THROMBOSE Résumé : Le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) est une microangiopathie thrombotique avec désordre neurologique, dont l'incidence est relativement rare. Depuis la découverte du rôle de l'ADAMTS 13 en 1996 et la modification des thérapeutiques qui en découlent (échanges plasmatiques et rituximab), le pronostic du PTT s'est considérablement amélioré. Nous rapportons le cas d'un homme de 60 ans présentant un PTT réfractaire aux échanges plasmatiques et au rituximab. La mise en évidence secondairement d'une lésion néoplasique de l'épiglotte et son traitement ont permis de sauver le patient. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27184
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 31, n° 5 [01/05/2012] . - p. 478-480[article] Purpura thrombotique thrombocytopénique réfractaire révélant un cancer de l'épiglotte [texte imprimé] / B. Bedock ; P. Guillot ; F. Baudin ; et al., Auteur . - 2012 . - p. 478-480.
Langues : Français (fre)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 31, n° 5 [01/05/2012] . - p. 478-480
Mots-clés : PURPURA ANGIOPATHIE CARCINOME THROMBOSE Résumé : Le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) est une microangiopathie thrombotique avec désordre neurologique, dont l'incidence est relativement rare. Depuis la découverte du rôle de l'ADAMTS 13 en 1996 et la modification des thérapeutiques qui en découlent (échanges plasmatiques et rituximab), le pronostic du PTT s'est considérablement amélioré. Nous rapportons le cas d'un homme de 60 ans présentant un PTT réfractaire aux échanges plasmatiques et au rituximab. La mise en évidence secondairement d'une lésion néoplasique de l'épiglotte et son traitement ont permis de sauver le patient. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27184 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt