Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur E.G. Karroum |
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Implications anesthésiques du syndrome des jambes sans repos : observations cliniques et recommandations pratiques / E.G. Karroum in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 29, n° 12 ([01/12/2010])
[article]
Titre : Implications anesthésiques du syndrome des jambes sans repos : observations cliniques et recommandations pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : E.G. Karroum, Auteur ; B. Riou ; M. Raux ; et al., Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 920-924 Langues : Français (fre) Mots-clés : SYNDROME DES JAMBES SANS REPOS SOMMEIL DOULEUR NEUROLEPTIQUE Résumé : Le syndrome des jambes sans repos, ou syndrome d'Ekbom, est une affection neurologique sensitivomotrice fréquente, encore insuffisamment connue et probablement d'origine génétique. Les personnes affectées éprouvent un besoin impérieux de bouger les jambes au repos (assis ou allongé), parfois accompagné de paresthésies voire de douleurs des jambes, survenant le soir ou la nuit, et transitoirement calmé par la marche ou les mouvements. Dans les cas sévères, des secousses involontaires des jambes surviennent en éveil et apparaît une insomnie marquée. Les personnes de plus de 50 ans, les femmes et les sujets en carence martiale (insuffisance rénale, grossesse, multiparité) sont plus souvent touchés. Nous rapportons une série de patients souffrant d'un syndrome des jambes sans repos connu, sévère et équilibré par un agoniste dopaminergique à petite dose. Ils ont tous présenté une exacerbation aiguë de ce syndrome en période périopératoire. La difficulté à rester immobile, les mouvements involontaires sur la table opératoire, les douleurs généralisées (pouvant conduire à des gestes suicidaires) et l'agitation avec akathisie postopératoires ont compliqué le geste opératoire et ses suites. Des mesures simples peuvent prévenir ces exacerbations : contre-indiquer chez ces personnes l'hydroxyzine, le dropéridol et les autres agents anti-dopaminergiques, utiliser des opiacés et des benzodiazépines en peropératoire, renforcer dopaminergique en postopératoire et surveiller (et compenser si besoin) les réserves martiales après chirurgie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27100
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 12 [01/12/2010] . - p. 920-924[article] Implications anesthésiques du syndrome des jambes sans repos : observations cliniques et recommandations pratiques [texte imprimé] / E.G. Karroum, Auteur ; B. Riou ; M. Raux ; et al., Auteur . - 2010 . - p. 920-924.
Langues : Français (fre)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 12 [01/12/2010] . - p. 920-924
Mots-clés : SYNDROME DES JAMBES SANS REPOS SOMMEIL DOULEUR NEUROLEPTIQUE Résumé : Le syndrome des jambes sans repos, ou syndrome d'Ekbom, est une affection neurologique sensitivomotrice fréquente, encore insuffisamment connue et probablement d'origine génétique. Les personnes affectées éprouvent un besoin impérieux de bouger les jambes au repos (assis ou allongé), parfois accompagné de paresthésies voire de douleurs des jambes, survenant le soir ou la nuit, et transitoirement calmé par la marche ou les mouvements. Dans les cas sévères, des secousses involontaires des jambes surviennent en éveil et apparaît une insomnie marquée. Les personnes de plus de 50 ans, les femmes et les sujets en carence martiale (insuffisance rénale, grossesse, multiparité) sont plus souvent touchés. Nous rapportons une série de patients souffrant d'un syndrome des jambes sans repos connu, sévère et équilibré par un agoniste dopaminergique à petite dose. Ils ont tous présenté une exacerbation aiguë de ce syndrome en période périopératoire. La difficulté à rester immobile, les mouvements involontaires sur la table opératoire, les douleurs généralisées (pouvant conduire à des gestes suicidaires) et l'agitation avec akathisie postopératoires ont compliqué le geste opératoire et ses suites. Des mesures simples peuvent prévenir ces exacerbations : contre-indiquer chez ces personnes l'hydroxyzine, le dropéridol et les autres agents anti-dopaminergiques, utiliser des opiacés et des benzodiazépines en peropératoire, renforcer dopaminergique en postopératoire et surveiller (et compenser si besoin) les réserves martiales après chirurgie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27100 Exemplaires (1)
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