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Auteur S. Jaber |
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Grippe A(H1N1) et SDRA : caractéristique des patients admis en réanimation et prise en charge. Revue de la littérature / S. Jaber in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 29, n° 2 ([01/02/2010])
[article]
Titre : Grippe A(H1N1) et SDRA : caractéristique des patients admis en réanimation et prise en charge. Revue de la littérature Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Jaber, Auteur ; Y. Coisel, Auteur ; M. Conseil, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 117-125 Langues : Français (fre) Mots-clés : GRIPPE A(H1N1) EPIDEMIE REVUE DE LITTERATURE REANIMATION DETRESSE RESPIRATOIRE Résumé : La nouvelle grippe A(H1N1) à l’origine d’une pandémie en 2009 touche en majorité des sujets âgés de moins de 65 ans contrairement à la grippe saisonnière qui touche habituellement des sujets âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés étant en partie protégés par des rencontres anciennes avec des souches voisines. La grippe A(H1N1) peut se présenter sous des formes graves avec dans 60 à 80 % des cas des syndromes de détresse respiratoire aiguë (SDRA) fulminants « grippe maligne et fulminante » touchant des sujets sans aucune comorbidité ce qui fait la gravité et la crainte de cette grippe. Le fait que cette grippe A(H1N1) puisse toucher des sujets jeunes sans antécédents et évoluer en quelques heures vers un SDRA gravissime avec une hypoxémie réfractaire a remis au premier plan l’éventuel intérêt du recours à l’oxygénation extracorporelle (ECMO) dans certaines situations de SDRA très graves (5 à 10 %). Les premières publications concernant les patients admis en réanimation pour formes graves de grippe A(H1N1) le plus souvent associées à un SDRA montrent une mortalité variant de 15 à 40 %. Cette grande variabilité de mortalité s’explique en partie par des populations étudiées et des formes de SDRA de gravités différentes et des ressources humaines et matérielles de réanimation différentes entre les pays. En effet, les taux de mortalité les plus élevés (30 à 40 %) sont ceux rapportés par les réanimations mexicaines qui ont été touchées les premières par la pandémie et qui n’étaient pas du tout préparées. Une pneumopathie bactérienne était associée à l’infection virale dans environ 30 % des cas dès l’admission en réanimation ou dans les jours suivants l’admission justifiant une antibiothérapie précoce associée au traitement antiviral par oseltamivir (Tamiflu®). L’obésité, la grossesse et les pathologies respiratoires (asthme, BPCO) semblent être associées au développement d’une pneumopathie virale sévère au virus A(H1N1) souvent associée à un SDRA. Un âge élevé, des scores de gravité, APACHE II et SOFA à l’admission élevés et un retard de prise en charge en particulier l’initiation du traitement antiviral par l’oseltamivir sont associés à une surmorbidité et surmortalité. D’autres analyses des résultats obtenus des premières séries publiées et de futures études devraient permettre de mieux préciser l’intérêt de certaines thérapeutiques telles que la corticothérapie et le recours à l’ECMO. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42599
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 2 [01/02/2010] . - p. 117-125[article] Grippe A(H1N1) et SDRA : caractéristique des patients admis en réanimation et prise en charge. Revue de la littérature [texte imprimé] / S. Jaber, Auteur ; Y. Coisel, Auteur ; M. Conseil, Auteur ; et al., Auteur . - 2010 . - p. 117-125.
Langues : Français (fre)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 2 [01/02/2010] . - p. 117-125
Mots-clés : GRIPPE A(H1N1) EPIDEMIE REVUE DE LITTERATURE REANIMATION DETRESSE RESPIRATOIRE Résumé : La nouvelle grippe A(H1N1) à l’origine d’une pandémie en 2009 touche en majorité des sujets âgés de moins de 65 ans contrairement à la grippe saisonnière qui touche habituellement des sujets âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés étant en partie protégés par des rencontres anciennes avec des souches voisines. La grippe A(H1N1) peut se présenter sous des formes graves avec dans 60 à 80 % des cas des syndromes de détresse respiratoire aiguë (SDRA) fulminants « grippe maligne et fulminante » touchant des sujets sans aucune comorbidité ce qui fait la gravité et la crainte de cette grippe. Le fait que cette grippe A(H1N1) puisse toucher des sujets jeunes sans antécédents et évoluer en quelques heures vers un SDRA gravissime avec une hypoxémie réfractaire a remis au premier plan l’éventuel intérêt du recours à l’oxygénation extracorporelle (ECMO) dans certaines situations de SDRA très graves (5 à 10 %). Les premières publications concernant les patients admis en réanimation pour formes graves de grippe A(H1N1) le plus souvent associées à un SDRA montrent une mortalité variant de 15 à 40 %. Cette grande variabilité de mortalité s’explique en partie par des populations étudiées et des formes de SDRA de gravités différentes et des ressources humaines et matérielles de réanimation différentes entre les pays. En effet, les taux de mortalité les plus élevés (30 à 40 %) sont ceux rapportés par les réanimations mexicaines qui ont été touchées les premières par la pandémie et qui n’étaient pas du tout préparées. Une pneumopathie bactérienne était associée à l’infection virale dans environ 30 % des cas dès l’admission en réanimation ou dans les jours suivants l’admission justifiant une antibiothérapie précoce associée au traitement antiviral par oseltamivir (Tamiflu®). L’obésité, la grossesse et les pathologies respiratoires (asthme, BPCO) semblent être associées au développement d’une pneumopathie virale sévère au virus A(H1N1) souvent associée à un SDRA. Un âge élevé, des scores de gravité, APACHE II et SOFA à l’admission élevés et un retard de prise en charge en particulier l’initiation du traitement antiviral par l’oseltamivir sont associés à une surmorbidité et surmortalité. D’autres analyses des résultats obtenus des premières séries publiées et de futures études devraient permettre de mieux préciser l’intérêt de certaines thérapeutiques telles que la corticothérapie et le recours à l’ECMO. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42599 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Non-invasive ventilation after surgery / S. Jaber in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014)
[article]
Titre : Non-invasive ventilation after surgery Titre original : Ventilation non-invasive postopératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Jaber ; A. De Jong ; A. Castagnoli ; Emmanuel Futier ; G. Chanques Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.487-491 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Chirurgie Anesthésie Ventilation non-invasive Intubation et complications postopératoires Résumé : L’hypoxémie et/ou l’insuffisance respiratoire aiguë (IRA) postopératoire survient le plus souvent après une chirurgie abdominale et/ou thoracique. L’anesthésie, la douleur postopératoire et la chirurgie vont induire des modifications respiratoires : hypoxémie, diminution des volumes pulmonaires et atélectasie associée à un syndrome restrictif et un dysfonctionnement diaphragmatique. Assurer une oxygénation adéquate en cas de complications pulmonaires postopératoires telle qu’une IRA est primordial. Bien que le recours à l’intubation endotrachéale et la ventilation invasive a été considérée pendant de nombreuses années comme la pierre angulaire de la prise en charge ventilatoire en cas d’IRA sévère postopératoire, plusieurs études ont montré que la mortalité associée aux complications pulmonaires postopératoires étaient en grande partie liées aux complications liées à la réintubation et à la ventilation mécanique invasive. Par conséquent, les objectifs majeurs pour les anesthésistes et les chirurgiens sont : (1) d’éviter la survenue de complications postopératoires, (2) en cas de survenue d’IRA postopératoire, d’assurer un apport d’oxygène adéquate (oxygénation) et de veiller à l’élimination du CO2 (ventilation), tout en évitant l’intubation. La ventilation non-invasive (VNI) ne nécessite pas de sonde endotrachéale ou de trachéotomie et son utilisation est bien établie pour prévenir l’apparition d’IRA (traitement prophylactique ou préventif) ou pour traiter une IRA afin d’éviter une réintubation (traitement curatif). Des études ont montré que les facteurs de risque liés au patient, telles que la broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO), un âge supérieur à 60ans, un ASA>II, l’obésité, la dépendance fonctionnelle, et l’insuffisance cardiaque congestive, augmentent le risque de complications pulmonaires postopératoires. La justification de l’utilisation de la VNI postopératoire est la même que l’utilisation de la VNI en post-extubation en plus des spécificités liées aux modifications respiratoires induites par la chirurgie et l’anesthésie. La VNI postopératoire améliore les échanges gazeux, diminue le travail respiratoire et réduit les atélectasies. Les objectifs de cet article sont : (1) de décrire les principales modifications respiratoires induites par la chirurgie et l’anesthésie qui justifient l’utilisation de la VNI postopératoire ; (2) de proposer des recommandations à l’utilisation en toute sécurité de la VNI postopératoire et (3) de présenter les principaux résultats obtenus par l’application de la VNI préventive et curative dans un contexte chirurgical. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40580
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014) . - p.487-491[article] Non-invasive ventilation after surgery = Ventilation non-invasive postopératoire [texte imprimé] / S. Jaber ; A. De Jong ; A. Castagnoli ; Emmanuel Futier ; G. Chanques . - 2014 . - p.487-491.
Langues : Anglais (eng)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014) . - p.487-491
Mots-clés : Chirurgie Anesthésie Ventilation non-invasive Intubation et complications postopératoires Résumé : L’hypoxémie et/ou l’insuffisance respiratoire aiguë (IRA) postopératoire survient le plus souvent après une chirurgie abdominale et/ou thoracique. L’anesthésie, la douleur postopératoire et la chirurgie vont induire des modifications respiratoires : hypoxémie, diminution des volumes pulmonaires et atélectasie associée à un syndrome restrictif et un dysfonctionnement diaphragmatique. Assurer une oxygénation adéquate en cas de complications pulmonaires postopératoires telle qu’une IRA est primordial. Bien que le recours à l’intubation endotrachéale et la ventilation invasive a été considérée pendant de nombreuses années comme la pierre angulaire de la prise en charge ventilatoire en cas d’IRA sévère postopératoire, plusieurs études ont montré que la mortalité associée aux complications pulmonaires postopératoires étaient en grande partie liées aux complications liées à la réintubation et à la ventilation mécanique invasive. Par conséquent, les objectifs majeurs pour les anesthésistes et les chirurgiens sont : (1) d’éviter la survenue de complications postopératoires, (2) en cas de survenue d’IRA postopératoire, d’assurer un apport d’oxygène adéquate (oxygénation) et de veiller à l’élimination du CO2 (ventilation), tout en évitant l’intubation. La ventilation non-invasive (VNI) ne nécessite pas de sonde endotrachéale ou de trachéotomie et son utilisation est bien établie pour prévenir l’apparition d’IRA (traitement prophylactique ou préventif) ou pour traiter une IRA afin d’éviter une réintubation (traitement curatif). Des études ont montré que les facteurs de risque liés au patient, telles que la broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO), un âge supérieur à 60ans, un ASA>II, l’obésité, la dépendance fonctionnelle, et l’insuffisance cardiaque congestive, augmentent le risque de complications pulmonaires postopératoires. La justification de l’utilisation de la VNI postopératoire est la même que l’utilisation de la VNI en post-extubation en plus des spécificités liées aux modifications respiratoires induites par la chirurgie et l’anesthésie. La VNI postopératoire améliore les échanges gazeux, diminue le travail respiratoire et réduit les atélectasies. Les objectifs de cet article sont : (1) de décrire les principales modifications respiratoires induites par la chirurgie et l’anesthésie qui justifient l’utilisation de la VNI postopératoire ; (2) de proposer des recommandations à l’utilisation en toute sécurité de la VNI postopératoire et (3) de présenter les principaux résultats obtenus par l’application de la VNI préventive et curative dans un contexte chirurgical. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40580 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Perioperative ventilation: Sharing expertise between anaesthesia and critical care / S. Jaber in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014)
[article]
Titre : Perioperative ventilation: Sharing expertise between anaesthesia and critical care Titre original : Ventilation périopératoire : « partage d’une expertise entre l’anesthésie et la réanimation » Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Jaber ; Alexandre Ouattara Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.451-452 Langues : Anglais (eng) Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40571
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014) . - p.451-452[article] Perioperative ventilation: Sharing expertise between anaesthesia and critical care = Ventilation périopératoire : « partage d’une expertise entre l’anesthésie et la réanimation » [texte imprimé] / S. Jaber ; Alexandre Ouattara . - 2014 . - p.451-452.
Langues : Anglais (eng)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 33, n° 7-8 (Juillet 2014) . - p.451-452
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40571 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Quelle activité et quels personnels soignants dans 66 unités de réanimation du sud de la France ? / Jean-Michel Constantin in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 29, n° 7-8 ([01/07/2010])
[article]
Titre : Quelle activité et quels personnels soignants dans 66 unités de réanimation du sud de la France ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Michel Constantin, Auteur ; M. Leone, Auteur ; S. Jaber, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 512-517 Langues : Français (fre) Mots-clés : REANIMATION ACTIVITE HOSPITALIERE SOIGNANT DEMOGRAPHIE Résumé : Le but de l’étude était d’évaluer les ressources en personnels soignants rapportées à l’activité dans 66 unités de réanimation du sud de la France. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42640
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 7-8 [01/07/2010] . - p. 512-517[article] Quelle activité et quels personnels soignants dans 66 unités de réanimation du sud de la France ? [texte imprimé] / Jean-Michel Constantin, Auteur ; M. Leone, Auteur ; S. Jaber, Auteur ; et al., Auteur . - 2010 . - p. 512-517.
Langues : Français (fre)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 7-8 [01/07/2010] . - p. 512-517
Mots-clés : REANIMATION ACTIVITE HOSPITALIERE SOIGNANT DEMOGRAPHIE Résumé : Le but de l’étude était d’évaluer les ressources en personnels soignants rapportées à l’activité dans 66 unités de réanimation du sud de la France. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42640 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Le syndrôme d'apnées obstructives du sommeil chez l'adulte : prise en charge anesthésique / J.-F. Payen in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 29, n° 11 ([01/11/2010])
[article]
Titre : Le syndrôme d'apnées obstructives du sommeil chez l'adulte : prise en charge anesthésique Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-F. Payen, Auteur ; S. Jaber, Auteur ; P. Levy, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Mots-clés : APNEE DU SOMMEIL TROUBLE DU SOMMEIL ANESTHESIE COMPLICATION DEPISTAGE Résumé : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez l’adulte se définit par la survenue de plus de cinq apnées et hypopnées par heure de sommeil dans un contexte de ronflement et d’hypersomnolence diurne. Le SAOS est minime pour un index d’apnées-hypopnées (IAH) compris entre 5 et 15, modéré pour un IAH entre 15 et 30, et sévère pour un IAH supérieur à 30. Le SAOS est fréquent, car il touche 7–15 % de la population entre 30 et 60 ans. Outre l’âge et le sexe masculin, les principaux facteurs associés au SAOS sont l’obésité et l’HTA. Le SAOS possède une morbidité propre, neuropsychique (dépression) et cardiovasculaire (HTA, ischémie myocardique). Le diagnostic de SAOS peut être suspecté dès l’interrogatoire. Le STOP-BANG questionnaire est un outil de dépistage adapté à la consultation d’anesthésie. Outre les complications liées aux pathologies associées, le SAOS expose à deux complications dans la période opératoire : ventilation au masque et intubation difficiles, et obstruction postopératoire des voies aériennes supérieures. La méconnaissance préalable du diagnostic contribue largement à la survenue de ces complications. La reprise immédiate de la pression positive continue et l’installation du patient en position demi-assise ou latérale en postopératoire sont des facteurs de prévention de l’obstruction des voies aériennes supérieures. La surveillance postopératoire immédiate peut s’effectuer en SSPI pendant trois heures pour beaucoup de patients. L’analgésie postopératoire doit privilégier les méthodes sans morphiniques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42621
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 11 [01/11/2010][article] Le syndrôme d'apnées obstructives du sommeil chez l'adulte : prise en charge anesthésique [texte imprimé] / J.-F. Payen, Auteur ; S. Jaber, Auteur ; P. Levy, Auteur ; et al., Auteur . - 2010.
Langues : Français (fre)
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 29, n° 11 [01/11/2010]
Mots-clés : APNEE DU SOMMEIL TROUBLE DU SOMMEIL ANESTHESIE COMPLICATION DEPISTAGE Résumé : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez l’adulte se définit par la survenue de plus de cinq apnées et hypopnées par heure de sommeil dans un contexte de ronflement et d’hypersomnolence diurne. Le SAOS est minime pour un index d’apnées-hypopnées (IAH) compris entre 5 et 15, modéré pour un IAH entre 15 et 30, et sévère pour un IAH supérieur à 30. Le SAOS est fréquent, car il touche 7–15 % de la population entre 30 et 60 ans. Outre l’âge et le sexe masculin, les principaux facteurs associés au SAOS sont l’obésité et l’HTA. Le SAOS possède une morbidité propre, neuropsychique (dépression) et cardiovasculaire (HTA, ischémie myocardique). Le diagnostic de SAOS peut être suspecté dès l’interrogatoire. Le STOP-BANG questionnaire est un outil de dépistage adapté à la consultation d’anesthésie. Outre les complications liées aux pathologies associées, le SAOS expose à deux complications dans la période opératoire : ventilation au masque et intubation difficiles, et obstruction postopératoire des voies aériennes supérieures. La méconnaissance préalable du diagnostic contribue largement à la survenue de ces complications. La reprise immédiate de la pression positive continue et l’installation du patient en position demi-assise ou latérale en postopératoire sont des facteurs de prévention de l’obstruction des voies aériennes supérieures. La surveillance postopératoire immédiate peut s’effectuer en SSPI pendant trois heures pour beaucoup de patients. L’analgésie postopératoire doit privilégier les méthodes sans morphiniques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42621 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Traitements antifongiques en réanimation au cours des infections fongiques invasives documentées ou suspectées / P. Corne ; S. Jaber ; B. Jung in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, vol. 33, n° 4 (Avril 2014)
PermalinkLa ventilation non-inivasive. / S. Jaber in Urgence pratique, 77 (JUILLET 2006)
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