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Santé mentale . 283Les épreuves du vieillissementMention de date : Décembre 2023 Paru le : 01/12/2023 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
REVUES | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierMais que font les infirmiers en pratique avancée ? in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Mais que font les infirmiers en pratique avancée ? Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 12-16 Langues : Français (fre) Résumé : Répondre au déficit médical, assurer un leadership clinique et améliorer les parcours de soins : dix-huit mois après leur implantation dans deux structures ambulatoires, les infirmiers en pratique avancée (IPA) remplissent bien les objectifs, comme le montre une enquête de terrain.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81217
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 12-16[article] Mais que font les infirmiers en pratique avancée ? [] . - 2023 . - p. 12-16.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 12-16
Résumé : Répondre au déficit médical, assurer un leadership clinique et améliorer les parcours de soins : dix-huit mois après leur implantation dans deux structures ambulatoires, les infirmiers en pratique avancée (IPA) remplissent bien les objectifs, comme le montre une enquête de terrain.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81217 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les âges du vieillir in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Les âges du vieillir Année de publication : 2023 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude face au vieillissement Résumé : Le vieillissement est un processus au long cours qui va de la soixantaine au grand âge. Il travaille le sujet à la croisée de son environnement social, de sa structure psychique et de ses événements de vie. Il comporte plusieurs temps, à penser au regard de l'expérience de chacun. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81218
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023)[article] Les âges du vieillir [] . - 2023.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023)
Mots-clés : Attitude face au vieillissement Résumé : Le vieillissement est un processus au long cours qui va de la soixantaine au grand âge. Il travaille le sujet à la croisée de son environnement social, de sa structure psychique et de ses événements de vie. Il comporte plusieurs temps, à penser au regard de l'expérience de chacun. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81218 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Physiologie du vieillissement / Christophe De Jaeger in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Physiologie du vieillissement Auteurs : Christophe De Jaeger Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 27-31 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Dégénérescence Résumé : Les êtres humains ne sont pas égaux face au vieillissement physiologique. La sénescence est un événement multidimensionnel où plusieurs mécanismes sont mis en œuvre, d’origine intrinsèque ou extrinsèque.
La sénescence est le terme médical qui désigne le vieillissement physiologique. Débutant à la fin de l’adolescence et durant toute la vie, à un rythme ni linéaire ni identique, elle entraîne le déclin de l’ensemble des fonctions organiques, des tissus et de l’aspect général du corps. Ce déclin fait le lit des pathologies qui l’accolent. L’objectif contemporain d’un « vieillissement réussi » est celui d’une sénescence sans incapacités ni perte d’autonomie. Mais on peut également évoquer la notion de « vieillissement optimal », principal objet de la recherche et de la médecine de la longévité. Il est également souvent difficile de différencier les effets de la sénescence des conséquences des maladies chez la personne âgée. Dans la réalité, vieillissement (marqueur du temps qui passe) et sénescence (marqueur de la dégradation fonctionnelle) peuvent se superposer. Seules les mesures de l’âge physiologique (ou âge réel) peuvent les distinguer. La durée de vie maximale théorique varie selon les espèces et semble déterminée par une horloge biologique. Certains facteurs, notamment extrinsèques (environnementaux) et intrinsèques, la modifient parfois considérablement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81219
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 27-31[article] Physiologie du vieillissement [] / Christophe De Jaeger . - 2023 . - p. 27-31.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 27-31
Mots-clés : Dégénérescence Résumé : Les êtres humains ne sont pas égaux face au vieillissement physiologique. La sénescence est un événement multidimensionnel où plusieurs mécanismes sont mis en œuvre, d’origine intrinsèque ou extrinsèque.
La sénescence est le terme médical qui désigne le vieillissement physiologique. Débutant à la fin de l’adolescence et durant toute la vie, à un rythme ni linéaire ni identique, elle entraîne le déclin de l’ensemble des fonctions organiques, des tissus et de l’aspect général du corps. Ce déclin fait le lit des pathologies qui l’accolent. L’objectif contemporain d’un « vieillissement réussi » est celui d’une sénescence sans incapacités ni perte d’autonomie. Mais on peut également évoquer la notion de « vieillissement optimal », principal objet de la recherche et de la médecine de la longévité. Il est également souvent difficile de différencier les effets de la sénescence des conséquences des maladies chez la personne âgée. Dans la réalité, vieillissement (marqueur du temps qui passe) et sénescence (marqueur de la dégradation fonctionnelle) peuvent se superposer. Seules les mesures de l’âge physiologique (ou âge réel) peuvent les distinguer. La durée de vie maximale théorique varie selon les espèces et semble déterminée par une horloge biologique. Certains facteurs, notamment extrinsèques (environnementaux) et intrinsèques, la modifient parfois considérablement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81219 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pertes et dépression au grand âge / Pierre Charazac in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Pertes et dépression au grand âge Auteurs : Pierre Charazac Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 32-37 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre) Résumé : Le grand âge confronte à de multiples pertes, qui revêtent deux formes cliniques majeures, l'angoisse et la dépression. Lorsqu'une perte sévère atteint la pensée symbolique, la relance par l'affect reste possible, impliquant alors l'entourage sur le mode de la suppléance.
De même qu’on ne saurait douter du lien existant entre deuil et dépression, on s’attend à ce que les pertes de tous ordres accompagnant l’avancée en âge soient à l’origine d’un état dépressif. Or la clinique remet en question cette évidence car la dépression est loin d’accompagner systématiquement la sénescence (voir aussi l’article de C. de Jaeger, p. 26) et l’on constate même que certaines personnes la surmontent, non seulement en conservant leurs investissements extérieurs mais encore en faisant preuve de créativité. Ces variations et, de manière plus générale, la singularité de chaque vieillesse tiennent à la personnalité du sujet, aux traumatismes qui ont jalonné son histoire et son environnement. Rappelons aussi en introduction que le terme dépression recouvre un large spectre clinique allant de la réaction normale et passagère à un événement jusqu’à l’insupportable douleur morale de la mélancolie à laquelle le sujet ne voit pas d’autre issue que la mort. Il désigne aussi, du point de vue théorique, la « position dépressive », qui constitue une étape essentielle de la construction de soi et de l’objet, selon M. Klein et D.W. Winnicott. Ce concept, sur lequel nous reviendrons, se caractérise par le fait que la réparation et la sublimation ouvrent à la culpabilité, celle-ci faisant toujours partie des affects dépressifs, y compris chez les sujets qui n’ont a priori aucune raison de s’adresser des reproches pour les pertes qu’ils subissent du fait de leur avancée en âge. Ici encore, au moment où ces épreuves réactivent la position dépressive de la petite enfance, interviennent à la fois l’histoire individuelle et la nature de l’environnement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81220
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 32-37[article] Pertes et dépression au grand âge [] / Pierre Charazac . - 2023 . - p. 32-37.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 32-37
Résumé : Le grand âge confronte à de multiples pertes, qui revêtent deux formes cliniques majeures, l'angoisse et la dépression. Lorsqu'une perte sévère atteint la pensée symbolique, la relance par l'affect reste possible, impliquant alors l'entourage sur le mode de la suppléance.
De même qu’on ne saurait douter du lien existant entre deuil et dépression, on s’attend à ce que les pertes de tous ordres accompagnant l’avancée en âge soient à l’origine d’un état dépressif. Or la clinique remet en question cette évidence car la dépression est loin d’accompagner systématiquement la sénescence (voir aussi l’article de C. de Jaeger, p. 26) et l’on constate même que certaines personnes la surmontent, non seulement en conservant leurs investissements extérieurs mais encore en faisant preuve de créativité. Ces variations et, de manière plus générale, la singularité de chaque vieillesse tiennent à la personnalité du sujet, aux traumatismes qui ont jalonné son histoire et son environnement. Rappelons aussi en introduction que le terme dépression recouvre un large spectre clinique allant de la réaction normale et passagère à un événement jusqu’à l’insupportable douleur morale de la mélancolie à laquelle le sujet ne voit pas d’autre issue que la mort. Il désigne aussi, du point de vue théorique, la « position dépressive », qui constitue une étape essentielle de la construction de soi et de l’objet, selon M. Klein et D.W. Winnicott. Ce concept, sur lequel nous reviendrons, se caractérise par le fait que la réparation et la sublimation ouvrent à la culpabilité, celle-ci faisant toujours partie des affects dépressifs, y compris chez les sujets qui n’ont a priori aucune raison de s’adresser des reproches pour les pertes qu’ils subissent du fait de leur avancée en âge. Ici encore, au moment où ces épreuves réactivent la position dépressive de la petite enfance, interviennent à la fois l’histoire individuelle et la nature de l’environnement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81220 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Vieillir, une autre façon de vivre le temps / Michel Billé in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Vieillir, une autre façon de vivre le temps Auteurs : Michel Billé Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 39-42 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude face au vieillissement Résumé : Aujourd'hui, la vieillesse n'est envisagée qu'à travers les problèmes qu'elle pose, et dans un raccourci insensé, elle devient le problème... Si elle peut s'accompagner de difficultés, elle est aussi tout simplement la vie...
« Mourir cela n’est rien / Mourir la belle affaire / Mais vieillir, ah ! Vieillir ! », chantait Jacques Brel.
Étrange société que la nôtre…, dans laquelle la vieillesse fait l’objet de représentations parfaitement paradoxales : tout le monde ou presque veut vivre longtemps, mais personne ne voudrait vieillir… Il faudrait « avancer en âge et rester jeune », ou mieux encore, la formule ne manque pas de piment : « vieillir sans devenir vieux… » Quelle que soit la manière dont on essaie de formuler cette sorte d’oxymore, on en ressent à la fois la séduction potentielle et l’impossibilité, pour ne pas dire, l’absurdité. Depuis la nuit des temps, comme le montre le mythe d’Éos amoureuse de Tithon, cette question nous taraude : comment rester jeune ? Comment éviter les affres d’une vieillesse redoutable et redoutée ? Est-il possible de vivre sans vieillir ?
On comprend bien que cette crainte se construit sur les représentations essentiellement négatives de la vieillesse. C’est parce que, collectivement, nous ne retenons de cette étape de la vie que ses dimensions les moins favorables que nous intégrons ces images, qui structurent notre rapport à la vieillesse. Or je peux peut-être regarder ma vieillesse, déjà présente et à venir, de deux manières opposées et complémentaires, paradoxales.
– Ma vieillesse est d’abord cette période de ma vie qui me rapproche de la mort, c’est indéniable. Je vais mourir et même si je ne connais « ni le jour, ni l’heure », vieillir me conduit vers cette échéance.
– Je peux aussi la considérer comme la période de ma vie qui me sépare de ma mort et que, par conséquent, je peux encore investir, surtout si un accompagnement bienveillant m’y invite…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81221
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 39-42[article] Vieillir, une autre façon de vivre le temps [] / Michel Billé . - 2023 . - p. 39-42.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 39-42
Mots-clés : Attitude face au vieillissement Résumé : Aujourd'hui, la vieillesse n'est envisagée qu'à travers les problèmes qu'elle pose, et dans un raccourci insensé, elle devient le problème... Si elle peut s'accompagner de difficultés, elle est aussi tout simplement la vie...
« Mourir cela n’est rien / Mourir la belle affaire / Mais vieillir, ah ! Vieillir ! », chantait Jacques Brel.
Étrange société que la nôtre…, dans laquelle la vieillesse fait l’objet de représentations parfaitement paradoxales : tout le monde ou presque veut vivre longtemps, mais personne ne voudrait vieillir… Il faudrait « avancer en âge et rester jeune », ou mieux encore, la formule ne manque pas de piment : « vieillir sans devenir vieux… » Quelle que soit la manière dont on essaie de formuler cette sorte d’oxymore, on en ressent à la fois la séduction potentielle et l’impossibilité, pour ne pas dire, l’absurdité. Depuis la nuit des temps, comme le montre le mythe d’Éos amoureuse de Tithon, cette question nous taraude : comment rester jeune ? Comment éviter les affres d’une vieillesse redoutable et redoutée ? Est-il possible de vivre sans vieillir ?
On comprend bien que cette crainte se construit sur les représentations essentiellement négatives de la vieillesse. C’est parce que, collectivement, nous ne retenons de cette étape de la vie que ses dimensions les moins favorables que nous intégrons ces images, qui structurent notre rapport à la vieillesse. Or je peux peut-être regarder ma vieillesse, déjà présente et à venir, de deux manières opposées et complémentaires, paradoxales.
– Ma vieillesse est d’abord cette période de ma vie qui me rapproche de la mort, c’est indéniable. Je vais mourir et même si je ne connais « ni le jour, ni l’heure », vieillir me conduit vers cette échéance.
– Je peux aussi la considérer comme la période de ma vie qui me sépare de ma mort et que, par conséquent, je peux encore investir, surtout si un accompagnement bienveillant m’y invite…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81221 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? / Michel Delage in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? Auteurs : Michel Delage ; Laurence Martel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 45-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Questionnaire attachement pour personne âgée Résumé : Penser la vie de la personne âgée en termes d’attachement permet de mieux comprendre ses besoins et de réfléchir à la manière d’y répondre en ayant le souci de s’appuyer sur une base sécure. Grâce à un questionnaire adapté au sujet âgé, les soignants peuvent explorer la vie psychique.
Nous sommes par essence des êtres sociaux, c’est-à-dire des êtres liés. Cette caractéristique n’est pas exclusivement humaine. Il en va ainsi des espèces animales chaque fois qu’à la naissance le petit ne dispose pas de moyens suffisants pour survivre.
On nomme néoténie cette immaturité constitutionnelle qui nécessite un temps de développement et elle est particulièrement importante chez le bébé humain. Le cerveau ne fonctionne que de façon rudimentaire, les circuits neuronaux sont très limités, et ce n’est qu’au contact d’autres sujets plus matures que l’esprit va se façonner, au fil de ce que les zoologues nomment « altricialité ». Comme le rappelle B. Lahire (Lahire, 2023), le terme vient de l’anglais altricial, lui-même issu du latin altrix qui signifie nourriture. Ainsi, le tout-petit est longtemps dépendant des nourritures apportées de l’extérieur par d’autres humains, des figures de soins. Par nourriture, il faut non seulement entendre les apports alimentaires mais aussi affectifs, qui sont nécessaires à la croissance cérébrale, et plus généralement aux apprentissages. Ils sont présents tout au long de l’existence, et permettent d’accéder à l’autonomie conduisant à la vie adulte, mais aussi au-delà en raison des enrichissements incessants liés à la culture.
Dans ces conditions, l’attachement apparaît comme le résultat d’une double finalité. Bowlby (1978, 1984) l’a défini comme un système motivationnel permettant d’obtenir la proximité d’une figure de soins, attentive à satisfaire le besoin de protection nécessaire à chacun, enfant ou adulte en difficulté. Plus globalement, ce système motivationnel permet la régulation émotionnelle : se sentir bien n’est pas seulement se sentir protégé quand on est envahi par des émotions négatives, c’est aussi vivre des expériences agréables, plaisantes, éprouver des émotions positives auprès de personnes avec qui on a envie d’être.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81222
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 45-49[article] Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? [] / Michel Delage ; Laurence Martel . - 2023 . - p. 45-49.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 45-49
Mots-clés : Questionnaire attachement pour personne âgée Résumé : Penser la vie de la personne âgée en termes d’attachement permet de mieux comprendre ses besoins et de réfléchir à la manière d’y répondre en ayant le souci de s’appuyer sur une base sécure. Grâce à un questionnaire adapté au sujet âgé, les soignants peuvent explorer la vie psychique.
Nous sommes par essence des êtres sociaux, c’est-à-dire des êtres liés. Cette caractéristique n’est pas exclusivement humaine. Il en va ainsi des espèces animales chaque fois qu’à la naissance le petit ne dispose pas de moyens suffisants pour survivre.
On nomme néoténie cette immaturité constitutionnelle qui nécessite un temps de développement et elle est particulièrement importante chez le bébé humain. Le cerveau ne fonctionne que de façon rudimentaire, les circuits neuronaux sont très limités, et ce n’est qu’au contact d’autres sujets plus matures que l’esprit va se façonner, au fil de ce que les zoologues nomment « altricialité ». Comme le rappelle B. Lahire (Lahire, 2023), le terme vient de l’anglais altricial, lui-même issu du latin altrix qui signifie nourriture. Ainsi, le tout-petit est longtemps dépendant des nourritures apportées de l’extérieur par d’autres humains, des figures de soins. Par nourriture, il faut non seulement entendre les apports alimentaires mais aussi affectifs, qui sont nécessaires à la croissance cérébrale, et plus généralement aux apprentissages. Ils sont présents tout au long de l’existence, et permettent d’accéder à l’autonomie conduisant à la vie adulte, mais aussi au-delà en raison des enrichissements incessants liés à la culture.
Dans ces conditions, l’attachement apparaît comme le résultat d’une double finalité. Bowlby (1978, 1984) l’a défini comme un système motivationnel permettant d’obtenir la proximité d’une figure de soins, attentive à satisfaire le besoin de protection nécessaire à chacun, enfant ou adulte en difficulté. Plus globalement, ce système motivationnel permet la régulation émotionnelle : se sentir bien n’est pas seulement se sentir protégé quand on est envahi par des émotions négatives, c’est aussi vivre des expériences agréables, plaisantes, éprouver des émotions positives auprès de personnes avec qui on a envie d’être.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81222 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt La chute " à corps défendant " in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : La chute " à corps défendant " Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 51-57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Résumé : Chez la personne âgée, la chute est un événement physique redouté, marqueur de vulnérabilité et de dépendance. Si elle inflige une blessure au corps autant qu’à la psyché, elle peut aussi constituer une ouverture sur le travail psychique du vieillir.
« À 90 ans passés, on vieillit autrement qu’après la cinquantaine ou la soixantaine : on vieillit sans se sentir offensé. Son visage ridé et rose se faisait vieux à la façon des très vieilles étoffes, des soieries anciennes dans lesquelles l’habileté manuelle et les rêves de toute une famille se trouvent intégrés. » (Marai, 1942).
En quelques mots, se dessine ici la promesse d’un vieillissement progressivement consenti, source de reconnaissance sociale, dans lequel l’avancée insidieuse sur l’axe du temps serait vécue relativement sereinement et le corps vieillissant garderait sa capacité d’être un objet d’admiration. Mais il est des coups qui, jalonnant le processus de vieillissement, conduisent de façon incontournable à l’urgence de traiter la perspective de la « perte de soi » qu’il était possible jusqu’alors d’esquiver, de porter loin devant soi. L’expérience de la chute constitue parfois l’un de ces coups, véritable « coup du corps », confirmant l’intuition selon laquelle « le corps est donc souvent celui par qui le scandale arrive » (Noël, 2012, p. 264). C’est là le point commun d’un certain nombre de personnes âgées que nous rencontrons dans le cadre d’une recherche doctorale, sur l’identification des facteurs de risque psychologiques chez des hommes et des femmes âgés de plus de 75 ans, hospitalisées et confrontées à une situation de dépendance nécessitant le recours durable à des aides renforcées, sous la forme d’aides à domicile ou de soutien institutionnel en établissement d’hébergement. Les rencontres organisées au cours de l’hospitalisation puis trois mois environ après la sortie de l’hôpital, soit au domicile habituel, soit sur le nouveau lieu de vie, visent à repérer les problématiques psychiques rencontrées à ce moment de la vie et à évaluer la qualité des processus et conduites psychiques mobilisés, en tenant compte à la fois de la personnalité de l’individu et de l’intégrité des processus cognitifs permettant d’élaborer ces problématiques (au moyen d’épreuves neuropsychologiques).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81223
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 51-57[article] La chute " à corps défendant " [] . - 2023 . - p. 51-57.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 51-57
Résumé : Chez la personne âgée, la chute est un événement physique redouté, marqueur de vulnérabilité et de dépendance. Si elle inflige une blessure au corps autant qu’à la psyché, elle peut aussi constituer une ouverture sur le travail psychique du vieillir.
« À 90 ans passés, on vieillit autrement qu’après la cinquantaine ou la soixantaine : on vieillit sans se sentir offensé. Son visage ridé et rose se faisait vieux à la façon des très vieilles étoffes, des soieries anciennes dans lesquelles l’habileté manuelle et les rêves de toute une famille se trouvent intégrés. » (Marai, 1942).
En quelques mots, se dessine ici la promesse d’un vieillissement progressivement consenti, source de reconnaissance sociale, dans lequel l’avancée insidieuse sur l’axe du temps serait vécue relativement sereinement et le corps vieillissant garderait sa capacité d’être un objet d’admiration. Mais il est des coups qui, jalonnant le processus de vieillissement, conduisent de façon incontournable à l’urgence de traiter la perspective de la « perte de soi » qu’il était possible jusqu’alors d’esquiver, de porter loin devant soi. L’expérience de la chute constitue parfois l’un de ces coups, véritable « coup du corps », confirmant l’intuition selon laquelle « le corps est donc souvent celui par qui le scandale arrive » (Noël, 2012, p. 264). C’est là le point commun d’un certain nombre de personnes âgées que nous rencontrons dans le cadre d’une recherche doctorale, sur l’identification des facteurs de risque psychologiques chez des hommes et des femmes âgés de plus de 75 ans, hospitalisées et confrontées à une situation de dépendance nécessitant le recours durable à des aides renforcées, sous la forme d’aides à domicile ou de soutien institutionnel en établissement d’hébergement. Les rencontres organisées au cours de l’hospitalisation puis trois mois environ après la sortie de l’hôpital, soit au domicile habituel, soit sur le nouveau lieu de vie, visent à repérer les problématiques psychiques rencontrées à ce moment de la vie et à évaluer la qualité des processus et conduites psychiques mobilisés, en tenant compte à la fois de la personnalité de l’individu et de l’intégrité des processus cognitifs permettant d’élaborer ces problématiques (au moyen d’épreuves neuropsychologiques).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81223 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les jours sans fin / Julie Forestier in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Les jours sans fin Auteurs : Julie Forestier ; Élise Rebaud-Hilaire ; Frédérique Codron ; Félicia Siméon de Buochberg Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 58-64 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude face à la mort Attitude face au vieillissement Cothérapie Résumé : Rose, 99 ans, et Gaston, 100 ans, ont formé toute leur vie un couple équilibré. Mais aujourd'hui, le vieil homme veut entrer en institution et son épouse s’y refuse absolument. Une prise en charge de type guidance familiale permet de décrypter le conflit et la dynamique à l’œuvre.
Créé en 2009, le Centre de guidance familiale (CGF) en psychiatrie de la personne âgée (65 ans et plus) est un dispositif interhospitalier intervenant sur le territoire du Rhône. L’équipe est pluri-professionnelle : psychiatre, psychologues, assistante sociale et secrétaire. Sollicité en majorité par les acteurs sanitaires ou médico-sociaux et parfois directement par les familles, le CGF propose un soin groupal et familial, au domicile des personnes âgées, lorsqu’un couple ou une famille traverse une crise liée à la perte d’autonomie et à la maladie. La pathologie peut être somatique, psychique et/ou neurocognitive. Un binôme référent rencontre la famille, en cothérapie, au cours de six entretiens renouvelables. L’objectif est d’appréhender et de soulager la souffrance psychique familiale afin que la famille recouvre un nouvel équilibre.
En 2023, 30 000 centenaires vivent en France, soit près de 30 fois plus que dans les années 1960-1975. L’âge des personnes accompagnées par l’équipe du CGF suit donc cette évolution, et nous rencontrons une proportion importante de personnes âgées de plus de 90 ans : 38 % des personnes ayant bénéficié d’une intervention de guidance en 2021 ont plus de 90 ans, 39 % en2022.
Nous allons présenter ce dispositif à travers le cas clinique de Monsieur et Madame Tulipe (Gaston et Rose), âgés de 100 et 99 ans. Cette situation nous a conduits à un questionnement sur les effets du très grand âge sur l’individu, la façon dont il se représente son âge, son corps, son existence, mais aussi sur le couple et la famille. Nous reviendrons sur la demande et le cadre de notre intervention et ferons ensuite le récit de nos rencontres avec ce couple en identifiant les thématiques récurrentes. Nous analyserons enfin les dynamiques en place, afin de repérer comment l’individu, le couple et la famille s’organisent et se défendent dans ce contexte de longévité exceptionnelle.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81224
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 58-64[article] Les jours sans fin [] / Julie Forestier ; Élise Rebaud-Hilaire ; Frédérique Codron ; Félicia Siméon de Buochberg . - 2023 . - p. 58-64.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 58-64
Mots-clés : Attitude face à la mort Attitude face au vieillissement Cothérapie Résumé : Rose, 99 ans, et Gaston, 100 ans, ont formé toute leur vie un couple équilibré. Mais aujourd'hui, le vieil homme veut entrer en institution et son épouse s’y refuse absolument. Une prise en charge de type guidance familiale permet de décrypter le conflit et la dynamique à l’œuvre.
Créé en 2009, le Centre de guidance familiale (CGF) en psychiatrie de la personne âgée (65 ans et plus) est un dispositif interhospitalier intervenant sur le territoire du Rhône. L’équipe est pluri-professionnelle : psychiatre, psychologues, assistante sociale et secrétaire. Sollicité en majorité par les acteurs sanitaires ou médico-sociaux et parfois directement par les familles, le CGF propose un soin groupal et familial, au domicile des personnes âgées, lorsqu’un couple ou une famille traverse une crise liée à la perte d’autonomie et à la maladie. La pathologie peut être somatique, psychique et/ou neurocognitive. Un binôme référent rencontre la famille, en cothérapie, au cours de six entretiens renouvelables. L’objectif est d’appréhender et de soulager la souffrance psychique familiale afin que la famille recouvre un nouvel équilibre.
En 2023, 30 000 centenaires vivent en France, soit près de 30 fois plus que dans les années 1960-1975. L’âge des personnes accompagnées par l’équipe du CGF suit donc cette évolution, et nous rencontrons une proportion importante de personnes âgées de plus de 90 ans : 38 % des personnes ayant bénéficié d’une intervention de guidance en 2021 ont plus de 90 ans, 39 % en2022.
Nous allons présenter ce dispositif à travers le cas clinique de Monsieur et Madame Tulipe (Gaston et Rose), âgés de 100 et 99 ans. Cette situation nous a conduits à un questionnement sur les effets du très grand âge sur l’individu, la façon dont il se représente son âge, son corps, son existence, mais aussi sur le couple et la famille. Nous reviendrons sur la demande et le cadre de notre intervention et ferons ensuite le récit de nos rencontres avec ce couple en identifiant les thématiques récurrentes. Nous analyserons enfin les dynamiques en place, afin de repérer comment l’individu, le couple et la famille s’organisent et se défendent dans ce contexte de longévité exceptionnelle.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81224 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Un soignant a-t-il le droit de refuser de prendre en charge un patient ? / Valériane Dujardin-Lascaux in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Un soignant a-t-il le droit de refuser de prendre en charge un patient ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Valériane Dujardin-Lascaux Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 6 Note générale : Seuls ou en équipe, les soignants expriment parfois des réserves pour accueillir un patient réputé trop agressif ou violent. Ont-ils la possibilité d'invoquer le droit de retrait ou le refus de soin ? Langues : Français (fre) Mots-clés : Relation soignant soigné Refus de soin Droit de retrait Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81225
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 6[article] Un soignant a-t-il le droit de refuser de prendre en charge un patient ? [texte imprimé] / Valériane Dujardin-Lascaux . - 2023 . - p. 6.
Seuls ou en équipe, les soignants expriment parfois des réserves pour accueillir un patient réputé trop agressif ou violent. Ont-ils la possibilité d'invoquer le droit de retrait ou le refus de soin ?
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 6
Mots-clés : Relation soignant soigné Refus de soin Droit de retrait Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81225 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt