Centre de documentation HELHa Cardijn Louvain-la-Neuve
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Le centre de documentation de la HELHa Cardijn LLN met à disposition de ses lecteurs un fonds documentaire spécialisé dans les domaines pouvant intéresser – de près ou de loin - les (futur·e·s) travailleur·euse·s sociaux·ales : travail social, sociologie, psychologie, droit, santé, économie, pédagogie, immigration, vieillissement, famille, précarité, délinquance, emploi, communication, etc.
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Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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Ajouter le résultat dans votre panierVivons-nous une crise ou un déclin de la démocratie ? / Jean Blairon in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique], Mars 2020 (Mars 2020)
[article]
Titre : Vivons-nous une crise ou un déclin de la démocratie ? Type de document : document électronique Auteurs : Jean Blairon ; Philippe Mahoux Année de publication : 2020 Article en page(s) : 5 p. Langues : Français (fre) Catégories : TS
Démocratie # Science politiqueRésumé : "Alors que les négociations pour former un gouvernement se poursuivent avec toutes les difficultés que l’on connaît, Philippe Mahoux et Jean Blairon s’interrogent dans cette analyse sur la supposée « crise » de la démocratie représentative qui est souvent mise en avant par plus d’un, notamment dans les médias. Sont pointées, entre autres, la faiblesse de certains politiques ou leur focalisation sur des intérêts personnels ou partisans. Cette manière d’envisager les choses induit – produit – une coupure entre les élus et les électeurs, mais ne rend pas raison des réalités du travail démocratique.
Les auteurs ont récemment consacré un ouvrage à l’analyse de la démocratie représentative dans lequel ils ont analysé « comment ça marche quand ça marche » ; en l’occurrence, il s’agissait de montrer comment la centaine de propositions de lois déposées au Sénat, en tant qu’auteur ou co-auteur, par Philippe Mahoux, sont effectivement devenues des lois. Ils ont dans cet ouvrage dégagé des composantes intrinsèques de la vie politique ; et c’est à partir de ces enseignements qu’ils analysent la situation présente, montrant comment, certes, ces principes sont actuellement l’objet de tensions complexes et aiguës, mais invitant à une prise de recul réflexif afin de ne pas fondre toute difficulté dans le concept alarmiste et improductif de « crise »."En ligne : https://intermag.be/images/stories/pdf/rta2020m03n1.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29588
in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Mars 2020 (Mars 2020) . - 5 p.[article] Vivons-nous une crise ou un déclin de la démocratie ? [document électronique] / Jean Blairon ; Philippe Mahoux . - 2020 . - 5 p.
Langues : Français (fre)
in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Mars 2020 (Mars 2020) . - 5 p.
Catégories : TS
Démocratie # Science politiqueRésumé : "Alors que les négociations pour former un gouvernement se poursuivent avec toutes les difficultés que l’on connaît, Philippe Mahoux et Jean Blairon s’interrogent dans cette analyse sur la supposée « crise » de la démocratie représentative qui est souvent mise en avant par plus d’un, notamment dans les médias. Sont pointées, entre autres, la faiblesse de certains politiques ou leur focalisation sur des intérêts personnels ou partisans. Cette manière d’envisager les choses induit – produit – une coupure entre les élus et les électeurs, mais ne rend pas raison des réalités du travail démocratique.
Les auteurs ont récemment consacré un ouvrage à l’analyse de la démocratie représentative dans lequel ils ont analysé « comment ça marche quand ça marche » ; en l’occurrence, il s’agissait de montrer comment la centaine de propositions de lois déposées au Sénat, en tant qu’auteur ou co-auteur, par Philippe Mahoux, sont effectivement devenues des lois. Ils ont dans cet ouvrage dégagé des composantes intrinsèques de la vie politique ; et c’est à partir de ces enseignements qu’ils analysent la situation présente, montrant comment, certes, ces principes sont actuellement l’objet de tensions complexes et aiguës, mais invitant à une prise de recul réflexif afin de ne pas fondre toute difficulté dans le concept alarmiste et improductif de « crise »."En ligne : https://intermag.be/images/stories/pdf/rta2020m03n1.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29588 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Consentement et violence symbolique, une question pour le secteur de l’aide à la jeunesse ? / Jacqueline Fastrès in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique], Mars 2020 (Mars 2020)
[article]
Titre : Consentement et violence symbolique, une question pour le secteur de l’aide à la jeunesse ? Type de document : document électronique Auteurs : Jacqueline Fastrès ; Laurence Watillon ; Jean Blairon Année de publication : 2020 Article en page(s) : 24 p. Langues : Français (fre) Catégories : Cardijn
Aide à la jeunesse
TS
Consentement sexuel # Sujet (psychologie)Résumé : "Le Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse qui est entré en vigueur en 2019 renforce les droits reconnus aux jeunes et à leurs parents. C’est une avancée, dans la droite ligne de la CIDE et de la montée en puissance des droits culturels, et on ne peut que s’en réjouir.
Plusieurs mesures sont concernées par ces évolutions. L’une d’entre elle est l’abaissement à 12 ans de l’âge à partir duquel l’enfant, assisté par un avocat, doit donner son accord au programme d’aide qui lui est proposé. On reconnaît par là à l’enfant un statut de sujet. Toutefois, à l’instar de Michel Wieviorka, ne faudrait-il pas mieux le considérer comme un « sujet incomplet », soit un sujet qui n’a pas en main les mêmes cartes qu’un adulte ?
La mise en œuvre de ces nouvelles mesures, pour qu’elles soient émancipatoires, demande en tout cas une grande vigilance, notamment par rapport à la question de l’accord donné par un jeune à une mesure qui le concerne : la question du consentement ne se réduit pas d’office, en effet, à un échange argumentatif et ne s’inscrit pas immanquablement dans le processus de décision collégiale qui est réputé se produire.
Le récent ouvrage de Vanessa Springora, justement nommé Le consentement, nous donne matière à réflexion. L’auteure raconte comment, à 14 ans elle devient la maîtresse de Gabriel Matzneff, auteur et essayiste célèbre. Elle explique comment elle est arrivée à lui donner « son consentement », alors même qu’elle était sous son emprise, mais ne s’en est rendu compte que lentement, plongée dans la détresse, et que s’en rendre compte ne l’a pas protégée de la permanence de cette emprise, des années plus tard. Ce qu’elle décrit rappelle les procédés de l’institution totale décrits par Goffman.
Le détour réflexif par un exemple extrême nous permet d’extraire des éléments d’attention utiles à notre propos :
- s’il faut être attentifs aux droits du sujet, il convient de ne pas considérer le « sujet » de manière exclusivement romantique ; le sujet n’est pas par essence, il est porté par des processus de subjectivation ou de désubjectivation (ces derniers étant fort bien décrits dans l’ouvrage de Springora) ;
- être attentifs à ces mécanismes de subjectivation et de désubjectivation pourrait être un garde-fou pour lutter contre ce qui pourrait devenir une violence symbolique à l’égard des personnes qui sont sous emprise ;
- tenir compte des pentes de « l’air du temps » et s’en distancier suffisamment pour éviter qu’elles ne nuisent aux plus faibles, sous couvert de leur être utile."En ligne : https://intermag.be/images/stories/pdf/rta2020m03n2.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29634
in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Mars 2020 (Mars 2020) . - 24 p.[article] Consentement et violence symbolique, une question pour le secteur de l’aide à la jeunesse ? [document électronique] / Jacqueline Fastrès ; Laurence Watillon ; Jean Blairon . - 2020 . - 24 p.
Langues : Français (fre)
in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Mars 2020 (Mars 2020) . - 24 p.
Catégories : Cardijn
Aide à la jeunesse
TS
Consentement sexuel # Sujet (psychologie)Résumé : "Le Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse qui est entré en vigueur en 2019 renforce les droits reconnus aux jeunes et à leurs parents. C’est une avancée, dans la droite ligne de la CIDE et de la montée en puissance des droits culturels, et on ne peut que s’en réjouir.
Plusieurs mesures sont concernées par ces évolutions. L’une d’entre elle est l’abaissement à 12 ans de l’âge à partir duquel l’enfant, assisté par un avocat, doit donner son accord au programme d’aide qui lui est proposé. On reconnaît par là à l’enfant un statut de sujet. Toutefois, à l’instar de Michel Wieviorka, ne faudrait-il pas mieux le considérer comme un « sujet incomplet », soit un sujet qui n’a pas en main les mêmes cartes qu’un adulte ?
La mise en œuvre de ces nouvelles mesures, pour qu’elles soient émancipatoires, demande en tout cas une grande vigilance, notamment par rapport à la question de l’accord donné par un jeune à une mesure qui le concerne : la question du consentement ne se réduit pas d’office, en effet, à un échange argumentatif et ne s’inscrit pas immanquablement dans le processus de décision collégiale qui est réputé se produire.
Le récent ouvrage de Vanessa Springora, justement nommé Le consentement, nous donne matière à réflexion. L’auteure raconte comment, à 14 ans elle devient la maîtresse de Gabriel Matzneff, auteur et essayiste célèbre. Elle explique comment elle est arrivée à lui donner « son consentement », alors même qu’elle était sous son emprise, mais ne s’en est rendu compte que lentement, plongée dans la détresse, et que s’en rendre compte ne l’a pas protégée de la permanence de cette emprise, des années plus tard. Ce qu’elle décrit rappelle les procédés de l’institution totale décrits par Goffman.
Le détour réflexif par un exemple extrême nous permet d’extraire des éléments d’attention utiles à notre propos :
- s’il faut être attentifs aux droits du sujet, il convient de ne pas considérer le « sujet » de manière exclusivement romantique ; le sujet n’est pas par essence, il est porté par des processus de subjectivation ou de désubjectivation (ces derniers étant fort bien décrits dans l’ouvrage de Springora) ;
- être attentifs à ces mécanismes de subjectivation et de désubjectivation pourrait être un garde-fou pour lutter contre ce qui pourrait devenir une violence symbolique à l’égard des personnes qui sont sous emprise ;
- tenir compte des pentes de « l’air du temps » et s’en distancier suffisamment pour éviter qu’elles ne nuisent aux plus faibles, sous couvert de leur être utile."En ligne : https://intermag.be/images/stories/pdf/rta2020m03n2.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29634 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire