Titre : |
Réparer : les actes de réparation de la colonisation du Congo, Rwanda et Burundi |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Héléna De Bauw |
Editeur : |
Namur [Belgique] : TDM asbl |
Année de publication : |
2022 |
Format : |
11 min. 35 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Belgique -- Histoire # Colonisation # Noirs -- Identité collective
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Résumé : |
"La colonisation du Congo, aujourd’hui République Démocratique du Congo (RDC) et du Ruanda-Urundi Rwanda et Burundi actuels, par la Belgique, de 1885 à 1960, aurait fait près de 10 millions de mort·e·s. En novembre 2021, la commission spéciale sur le passé colonial de la Belgique au Congo devait examiner le rapport rendu par les expert·e·s qu’elle avait mandaté·e·s. La commission aborde essentiellement le fait de revenir sur le passé historique, la reconnaissance et la réconciliation. Or, la question des réparations de la colonisation, toujours éludée, doit occuper une place centrale dans le travail de la commission (réparations matérielles et immatérielles ; dresser un inventaire, que faut-il réparer et comment). Quand les réparations sont abordées, les enjeux et dimensions économiques font surface et le débat devient houleux et se cristallise. Parallèlement aux réparations dues à ses anciennes colonies, la Belgique a un immense travail décolonial et de réparation à réaliser au sein-même du pays : reconnaître, s’excuser, réhabiliter la mémoire historique et culturelle, restituer les biens spoliés, remettre à leur juste place les cultures africaines, ou réconcilier ... Dans ce reportage nous avons demandé à Anne Wetsi Mpoma, historienne de l’art, curatrice indépendante et fondatrice de la Wetsi Art Gallery et Geneviève Kaninda, coordinatrice du Collectif mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations, ce qui constituait acte de réparation pour elles, pourquoi n’existe-t-il aucun centre culturel congolais, rwandais ou burundais en Belgique et pourquoi est-ce si nécessaire et indispensable ?
C’est grâce aux échanges préliminaires avec Anne Wetsi Mpoma, historienne de l’art, curatrice indépendante et fondatrice de la Wetsi Art Gallery, que nous avons défini l’angle du sujet. Elle nous a accueilli·e·s à la galerie un après-midi, où nous avons fait la connaissance de Gia Abrassart, fondatrice de Café Congo et de trois étudiant·e·s et stagiaires au sein des deux lieux. Au fil des rencontres, le reportage s’est créé. La rencontre avec Geneviève Kaninda, coordinatrice du Collectif mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations a été déterminante également. Nous aurions aimé donner la parole à encore beaucoup d’autres personnes sur les questions de décolonisation des mentalités, notamment par le biais culturel, tant il y a d’enjeux à aborder. Nous tenions à remercier infiniment les intervenant·e·s qui nous consacré du temps et appris énormément. " |
Complément en ligne : |
Fiche d'accompagnement |
En ligne : |
https://tdm-asbl.be/productions/reparer/ |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39652 |
Réparer : les actes de réparation de la colonisation du Congo, Rwanda et Burundi [document projeté ou vidéo] / Héléna De Bauw . - Namur (Rue de Bruxelles 36, 5000, Belgique) : TDM asbl, 2022 . - ; 11 min. 35. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
TS Belgique -- Histoire # Colonisation # Noirs -- Identité collective
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Résumé : |
"La colonisation du Congo, aujourd’hui République Démocratique du Congo (RDC) et du Ruanda-Urundi Rwanda et Burundi actuels, par la Belgique, de 1885 à 1960, aurait fait près de 10 millions de mort·e·s. En novembre 2021, la commission spéciale sur le passé colonial de la Belgique au Congo devait examiner le rapport rendu par les expert·e·s qu’elle avait mandaté·e·s. La commission aborde essentiellement le fait de revenir sur le passé historique, la reconnaissance et la réconciliation. Or, la question des réparations de la colonisation, toujours éludée, doit occuper une place centrale dans le travail de la commission (réparations matérielles et immatérielles ; dresser un inventaire, que faut-il réparer et comment). Quand les réparations sont abordées, les enjeux et dimensions économiques font surface et le débat devient houleux et se cristallise. Parallèlement aux réparations dues à ses anciennes colonies, la Belgique a un immense travail décolonial et de réparation à réaliser au sein-même du pays : reconnaître, s’excuser, réhabiliter la mémoire historique et culturelle, restituer les biens spoliés, remettre à leur juste place les cultures africaines, ou réconcilier ... Dans ce reportage nous avons demandé à Anne Wetsi Mpoma, historienne de l’art, curatrice indépendante et fondatrice de la Wetsi Art Gallery et Geneviève Kaninda, coordinatrice du Collectif mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations, ce qui constituait acte de réparation pour elles, pourquoi n’existe-t-il aucun centre culturel congolais, rwandais ou burundais en Belgique et pourquoi est-ce si nécessaire et indispensable ?
C’est grâce aux échanges préliminaires avec Anne Wetsi Mpoma, historienne de l’art, curatrice indépendante et fondatrice de la Wetsi Art Gallery, que nous avons défini l’angle du sujet. Elle nous a accueilli·e·s à la galerie un après-midi, où nous avons fait la connaissance de Gia Abrassart, fondatrice de Café Congo et de trois étudiant·e·s et stagiaires au sein des deux lieux. Au fil des rencontres, le reportage s’est créé. La rencontre avec Geneviève Kaninda, coordinatrice du Collectif mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations a été déterminante également. Nous aurions aimé donner la parole à encore beaucoup d’autres personnes sur les questions de décolonisation des mentalités, notamment par le biais culturel, tant il y a d’enjeux à aborder. Nous tenions à remercier infiniment les intervenant·e·s qui nous consacré du temps et appris énormément. " |
Complément en ligne : |
Fiche d'accompagnement |
En ligne : |
https://tdm-asbl.be/productions/reparer/ |
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http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39652 |
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