[article]
Titre : |
Traduire l'exil [Dossier] |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pluralité d'auteurs ; Alexandra Galitzine-Loumpet ; Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky ; Moayed Assaf, Personne interviewée ; Pauline Doyen ; Naoual Mahroug ; Yasmine Bouagga ; Azita Bathaïe ; Bénédicte Parvaz Ahmad ; Rohullah Sidiqullah ; Daniela Trucco ; Mathilde Darley |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 3-47 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Réfugiés politiques:Réfugiés politiques -- Protection, assistance, etc. # Traduction
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Résumé : |
"En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction." |
Note de contenu : |
Sommaire
Traduire l’exil : l’enjeu central des langues (A. Galitzine-Loumpet, M.-C. Saglio-Yatzimirsky) / « L’interprète a changé ma parole. À cause de lui, j’ai perdu deux ans et demi. » (Témoignage de M. Assaf) / « Quand c’est trop dur de traduire les récits des gens, je fais des pauses en travaillant dans le bâtiment » (Témoignage de M. Assaf) / Watizat ? Informer en contexte d’urgence (P. Doyen) / Demander l’asile dans sa langue (N. Mahroug, Y. Bouagga) / Bricolages langagiers (A. Bathaïe, B. Parvaz Ahmad, R. Sidiqullah) / L’interprétariat à la Cour nationale du droit d’asile / Tout se joue à l’audience. Acte 5, scène 4 / À Vintimille, des médiateurs entre contrôle et solidarité (D. Trucco) / Traduire la « culture » dans les procès pour traite ? (M. Darley) |
En ligne : |
https://cairn-cdocs.helha.be/revue-plein-droit-2020-1.htm |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=30957 |
in Plein droit > 124 (Mars 2020) . - p. 3-47
[article] Traduire l'exil [Dossier] [texte imprimé] / Pluralité d'auteurs ; Alexandra Galitzine-Loumpet ; Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky ; Moayed Assaf, Personne interviewée ; Pauline Doyen ; Naoual Mahroug ; Yasmine Bouagga ; Azita Bathaïe ; Bénédicte Parvaz Ahmad ; Rohullah Sidiqullah ; Daniela Trucco ; Mathilde Darley . - 2020 . - p. 3-47. Langues : Français ( fre) in Plein droit > 124 (Mars 2020) . - p. 3-47
Catégories : |
TS Réfugiés politiques:Réfugiés politiques -- Protection, assistance, etc. # Traduction
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Résumé : |
"En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction." |
Note de contenu : |
Sommaire
Traduire l’exil : l’enjeu central des langues (A. Galitzine-Loumpet, M.-C. Saglio-Yatzimirsky) / « L’interprète a changé ma parole. À cause de lui, j’ai perdu deux ans et demi. » (Témoignage de M. Assaf) / « Quand c’est trop dur de traduire les récits des gens, je fais des pauses en travaillant dans le bâtiment » (Témoignage de M. Assaf) / Watizat ? Informer en contexte d’urgence (P. Doyen) / Demander l’asile dans sa langue (N. Mahroug, Y. Bouagga) / Bricolages langagiers (A. Bathaïe, B. Parvaz Ahmad, R. Sidiqullah) / L’interprétariat à la Cour nationale du droit d’asile / Tout se joue à l’audience. Acte 5, scène 4 / À Vintimille, des médiateurs entre contrôle et solidarité (D. Trucco) / Traduire la « culture » dans les procès pour traite ? (M. Darley) |
En ligne : |
https://cairn-cdocs.helha.be/revue-plein-droit-2020-1.htm |
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| ![Traduire l'exil [Dossier] vignette](http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fwww.institutcardijn.be%2Fbcd%2Fphotos%2Fvignettes%2F%21%21isbn%21%21.jpg¬icecode=&vigurl=https%3A%2F%2Fwww.cairn.info%2Fvign_rev%2FPLD%2FPLD_124_L204.jpg) |