Titre : |
Ma ville, mon quartier : déconstruire les discours simplistes. Ségrégation spatiale et communautarisation |
Type de document : |
Jeux |
Editeur : |
Saint-Josse [Belgique] : CNAPD asbl |
Importance : |
1 boîte |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Communication interculturelle # Discrimination # Quartiers (urbanisme) # Représentations sociales
|
Index. décimale : |
07 Logement |
Résumé : |
"Un outil pédagogique qui, à partir d’un Photolangage, permet de s’interroger et de déconstruire les discours simplistes sur l’intégration en mettant en perspective les complexités socio-économiques expliquant les difficultés d’intégration et la violence dans certains quartiers.
Actuellement, nombre d’articles et émissions font état de l’échec de la société multiculturelle et provoquent une vague de réactions politiques et médiatiques sur l’échec de l’intégration. Les étrangers sont alors pointés du doigt comme se repliant sur leur communauté et coupables de communautarisme, certains même empruntent la voie de la violence. En Belgique, par exemple, plusieurs émeutes se sont succédé depuis le début des années 1990 : à Forest en 1991, à Molenbeek en 1995, à Anderlecht en 1997, à Saint-Josse en 1998 et à Saint-Guidon en 2008.
Certains représentants politiques parlent alors de « dérives du multiculturalisme ». Repli identitaire, communautarisme, sont alors perçus comme autant de dangers à « combattre ». Implicitement, c’est la question de l’immigration qui est ici pointée du doigt, car si le communautarisme gêne, ce ne sont pas toutes les formes d’entre-soi qui sont visées, mais bien celles de certaines communautés. Le repli identitaire des Japonais à Auderghem (11%) ou des hauts fonctionnaires internationaux dans des communes comme Etterbeek ou Uccle, particulièrement présents dans la capitale européenne qu’est Bruxelles, n’est, lui, pas perçu comme une dérive du multiculturalisme.
Les politiques d’intégration restent un sujet délicat et mettent facilement le feu aux poudres. Le paradoxe entre d’un côté l’euphémisation de la question culturelle (discussion sur les diversités ethniques et religieuses et le vivre ensemble) par les responsables politiques et de l’autre, hyperréactivité sur ces thématiques est intéressant.
Brandir la question de la culture comme étant le noeud du problème, c’est masquer les réalités socio-économiques sous-jacentes qui sont une des explications à ces « ghettos urbains ».
« Ma ville, mon quartier » est un outil pédagogique qui questionne les représentations, interroge les préjugés, pour porter un autre regard sur nos villes et nos quartiers." |
Note de contenu : |
- Dossier pédagogique
- Dossier théorique
- 75 photos
- 8 fiches pratiques pour l'animation
- 1 CD (PPT à projeter) |
En ligne : |
http://www.cnapd.be/publications/outils-pedagogiques/ma-ville-mon-quartier/ |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24994 |
Ma ville, mon quartier : déconstruire les discours simplistes. Ségrégation spatiale et communautarisation [Jeux] . - Saint-Josse (51, Chaussée de Haecht, 1210, Belgique) : CNAPD asbl, [s.d.] . - 1 boîte. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
TS Communication interculturelle # Discrimination # Quartiers (urbanisme) # Représentations sociales
|
Index. décimale : |
07 Logement |
Résumé : |
"Un outil pédagogique qui, à partir d’un Photolangage, permet de s’interroger et de déconstruire les discours simplistes sur l’intégration en mettant en perspective les complexités socio-économiques expliquant les difficultés d’intégration et la violence dans certains quartiers.
Actuellement, nombre d’articles et émissions font état de l’échec de la société multiculturelle et provoquent une vague de réactions politiques et médiatiques sur l’échec de l’intégration. Les étrangers sont alors pointés du doigt comme se repliant sur leur communauté et coupables de communautarisme, certains même empruntent la voie de la violence. En Belgique, par exemple, plusieurs émeutes se sont succédé depuis le début des années 1990 : à Forest en 1991, à Molenbeek en 1995, à Anderlecht en 1997, à Saint-Josse en 1998 et à Saint-Guidon en 2008.
Certains représentants politiques parlent alors de « dérives du multiculturalisme ». Repli identitaire, communautarisme, sont alors perçus comme autant de dangers à « combattre ». Implicitement, c’est la question de l’immigration qui est ici pointée du doigt, car si le communautarisme gêne, ce ne sont pas toutes les formes d’entre-soi qui sont visées, mais bien celles de certaines communautés. Le repli identitaire des Japonais à Auderghem (11%) ou des hauts fonctionnaires internationaux dans des communes comme Etterbeek ou Uccle, particulièrement présents dans la capitale européenne qu’est Bruxelles, n’est, lui, pas perçu comme une dérive du multiculturalisme.
Les politiques d’intégration restent un sujet délicat et mettent facilement le feu aux poudres. Le paradoxe entre d’un côté l’euphémisation de la question culturelle (discussion sur les diversités ethniques et religieuses et le vivre ensemble) par les responsables politiques et de l’autre, hyperréactivité sur ces thématiques est intéressant.
Brandir la question de la culture comme étant le noeud du problème, c’est masquer les réalités socio-économiques sous-jacentes qui sont une des explications à ces « ghettos urbains ».
« Ma ville, mon quartier » est un outil pédagogique qui questionne les représentations, interroge les préjugés, pour porter un autre regard sur nos villes et nos quartiers." |
Note de contenu : |
- Dossier pédagogique
- Dossier théorique
- 75 photos
- 8 fiches pratiques pour l'animation
- 1 CD (PPT à projeter) |
En ligne : |
http://www.cnapd.be/publications/outils-pedagogiques/ma-ville-mon-quartier/ |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24994 |
|  |