Centre de documentation HELHa Cardijn Louvain-la-Neuve
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Titre : |
Au nom de quoi agir sur autrui? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Autès, Auteur |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
pp. 11-25 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Cardijn Travail social TS Action sociale # Comportement d'aide # Politique sociale
|
Résumé : |
"L’article se propose d’examiner les fondements politiques de la relation d’aide à la lumière de l’individualisme contemporain qui fait de l’injonction à l’autonomie un puissant modèle culturel.
On reprend d’abord la question des secours publics à l’origine des formes modernes de l’État social qui font de la logique de la dette le principal fondement de l’aide à l’autrui malheureux.
Néanmoins la définition de l’autrui qui doit être l’objet de la sollicitude publique pour mériter ses secours est toujours restée une difficulté que les sciences humaines et sociales ont largement contribué à construire.
On pourrait appeler ces politiques de l’État social des politiques de bienveillance, dans la mesure où elles se fondent sur le lien de société pour justifier l’aide à autrui. L’hypothèse qu’on propose ici est que ce modèle tend à être subverti par un modèle compassionnel, où la fraternité disparaît au profit d’une approche purement « humanitaire ». On oppose ainsi deux politiques de la subjectivité.
C’est cette nouvelle conjoncture que l’article se propose ensuite de développer pour essayer d’en montrer les conséquences sur la pratique de la relation d’aide, en interrogeant les paradoxes de l’individualisme contemporain, individu solitaire, tout-puissant, mais fragilisé par l’affaiblissement des supports sociaux de son existence, et le risque permanent de l’échec personnel et de la solitude sociale.
On termine en interrogeant les conséquences de ces évolutions sur le travail social en montrant que la relation d’aide, au-delà de ses aspects techniques, est profondément concernée par les enjeux politiques de nos démocraties où la question de la subjectivité – être soi-même avec autrui pour former un collectif – est la forme même de la nouvelle question sociale. Soit ce qu’on appelle aussi une politique de la reconnaissance." |
En ligne : |
http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=NRP_006_0011 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=13362 |
Au nom de quoi agir sur autrui? [texte imprimé] / Michel Autès, Auteur . - 2008 . - pp. 11-25. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Cardijn Travail social TS Action sociale # Comportement d'aide # Politique sociale
|
Résumé : |
"L’article se propose d’examiner les fondements politiques de la relation d’aide à la lumière de l’individualisme contemporain qui fait de l’injonction à l’autonomie un puissant modèle culturel.
On reprend d’abord la question des secours publics à l’origine des formes modernes de l’État social qui font de la logique de la dette le principal fondement de l’aide à l’autrui malheureux.
Néanmoins la définition de l’autrui qui doit être l’objet de la sollicitude publique pour mériter ses secours est toujours restée une difficulté que les sciences humaines et sociales ont largement contribué à construire.
On pourrait appeler ces politiques de l’État social des politiques de bienveillance, dans la mesure où elles se fondent sur le lien de société pour justifier l’aide à autrui. L’hypothèse qu’on propose ici est que ce modèle tend à être subverti par un modèle compassionnel, où la fraternité disparaît au profit d’une approche purement « humanitaire ». On oppose ainsi deux politiques de la subjectivité.
C’est cette nouvelle conjoncture que l’article se propose ensuite de développer pour essayer d’en montrer les conséquences sur la pratique de la relation d’aide, en interrogeant les paradoxes de l’individualisme contemporain, individu solitaire, tout-puissant, mais fragilisé par l’affaiblissement des supports sociaux de son existence, et le risque permanent de l’échec personnel et de la solitude sociale.
On termine en interrogeant les conséquences de ces évolutions sur le travail social en montrant que la relation d’aide, au-delà de ses aspects techniques, est profondément concernée par les enjeux politiques de nos démocraties où la question de la subjectivité – être soi-même avec autrui pour former un collectif – est la forme même de la nouvelle question sociale. Soit ce qu’on appelle aussi une politique de la reconnaissance." |
En ligne : |
http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=NRP_006_0011 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=13362 |
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