[article]
Titre : |
Ne pas se préparer au premier entretien ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Krzysztof M. Skuza |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 34-39 |
Note générale : |
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Conduite de l'entretien Confiance Ethique professionnelle Premier entretien Psychodynamie Relation interpersonnelle Relation soignant soigné Théorie des soins infirmiers Transfert |
Résumé : |
Lors d’une première rencontre, à rebours des pratiques contemporaines, le soignant peut considérer le patient (l’inconnu, l’étranger) comme une présence unique et non comme une catégorie diagnostique ou une représentation.
Dans un ouvrage anglophone récent, qui se présente comme une « référence vivante » en psychiatrie, un chapitre dédié à l’entretien vante les avantages du recours à la structuration de ce dernier : « Étant donné que les patients peuvent sous-estimer leurs symptômes, ces entretiens structurés peuvent aider à recueillir toutes les informations nécessaires. » (Kung, Durand et Alarcón, 2023). On en déduit que l’entretien peut être considéré avant tout comme un outil permettant de recueillir des informations factuelles dont la nature (ontologie) est indépendante de la situation interpersonnelle de l’entretien même. Pour le clinicien, ce dernier donnerait accès à une réalité extérieure, celle de l’existence et de la vie psychique du patient, y compris lorsqu’il n’est pas en situation d’entretien. Les « symptômes », le Graal de l’entretien positiviste, auraient une intensité objective, laquelle échapperait à certains patients (malheureusement défaillants), mais que la structure de l’entretien aiderait à évaluer. Une fois les symptômes recueillis, le clinicien disposerait des « informations nécessaires » et pourrait initier le traitement, quitte à recourir à de nouveaux rendez-vous, pour en suivre le déroulement. Dans cette perspective, l’entretien précède le traitement, il peut l’accompagner, mais il n’est pas un traitement lui-même[...] |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93779 |
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 34-39
[article] Ne pas se préparer au premier entretien ? [texte imprimé] / Krzysztof M. Skuza . - 2025 . - p. 34-39. Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français ( fre) in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 34-39
Mots-clés : |
Conduite de l'entretien Confiance Ethique professionnelle Premier entretien Psychodynamie Relation interpersonnelle Relation soignant soigné Théorie des soins infirmiers Transfert |
Résumé : |
Lors d’une première rencontre, à rebours des pratiques contemporaines, le soignant peut considérer le patient (l’inconnu, l’étranger) comme une présence unique et non comme une catégorie diagnostique ou une représentation.
Dans un ouvrage anglophone récent, qui se présente comme une « référence vivante » en psychiatrie, un chapitre dédié à l’entretien vante les avantages du recours à la structuration de ce dernier : « Étant donné que les patients peuvent sous-estimer leurs symptômes, ces entretiens structurés peuvent aider à recueillir toutes les informations nécessaires. » (Kung, Durand et Alarcón, 2023). On en déduit que l’entretien peut être considéré avant tout comme un outil permettant de recueillir des informations factuelles dont la nature (ontologie) est indépendante de la situation interpersonnelle de l’entretien même. Pour le clinicien, ce dernier donnerait accès à une réalité extérieure, celle de l’existence et de la vie psychique du patient, y compris lorsqu’il n’est pas en situation d’entretien. Les « symptômes », le Graal de l’entretien positiviste, auraient une intensité objective, laquelle échapperait à certains patients (malheureusement défaillants), mais que la structure de l’entretien aiderait à évaluer. Une fois les symptômes recueillis, le clinicien disposerait des « informations nécessaires » et pourrait initier le traitement, quitte à recourir à de nouveaux rendez-vous, pour en suivre le déroulement. Dans cette perspective, l’entretien précède le traitement, il peut l’accompagner, mais il n’est pas un traitement lui-même[...] |
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