[article]
Titre : |
Coup de chaleur d'exercice, il y a urgence à refroidir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Camille Chaffard ; Marie-Charlotte Delignette ; Céline Guichon ; Alice Blet |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 388-398 |
Note générale : |
https://doi.org/10.1016/j.anrea.2024.06.002 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Coup de chaleur Sport Activité physique Transplantation hépatique Défaillance multiviscérale Refroidissement Hypothermie Défaillance neurologique Epuisement hyperthermique Accident hyperthermique Prise en charge |
Résumé : |
Le coup de chaleur d’exercice se caractérise par une température centrale>40°C, accompagnée de symptômes neurologiques consécutifs à un effort physique. Observé lors d’exercices sportifs intenses ou dans des conditions environnementales difficiles, son incidence est difficile à évaluer en raison de sa faible incidence. Sa physiopathologie complexe repose principalement sur une dysrégulation thermique, avec une production de chaleur excessive due à l’exercice, mal régulée par l’organisme. Cette hyperthermie peut déclencher une réaction inflammatoire systémique pouvant évoluer vers une défaillance multiviscérale, engageant le pronostic vital du patient. Le diagnostic doit être envisagé en présence de troubles neurologiques pendant l’effort et il est confirmé par la mesure de la température centrale. La prise en charge initiale repose sur l’arrêt de l’effort et un refroidissement rapide, idéalement par immersion dans de l’eau froide. En cas d’évolution vers un état de défaillance multiviscérale, les premières heures peuvent être marquées par une instabilité hémodynamique, une rhabdomyolyse, une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), une insuffisance rénale ainsi qu’une insuffisance hépatique. La nécessité d’une transplantation hépatique peut être difficile à établir, notamment car l’évaluation de la défaillance hépatique peut être biaisée par la CIVD et les troubles neurologiques liés au coup de chaleur d’exercice. Cette revue de littérature aborde l’épidémiologie et les principaux mécanismes physiopathologiques du coup de chaleur d’exercice. Elle détaille les aspects diagnostiques, la prise en charge initiale puis en soins critiques, tout en mettant en lumière les défis de la transplantation hépatique et les critères décisionnels pertinents. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87132 |
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 10, n° 4 (Juillet 2024) . - p. 388-398
[article] Coup de chaleur d'exercice, il y a urgence à refroidir [texte imprimé] / Camille Chaffard ; Marie-Charlotte Delignette ; Céline Guichon ; Alice Blet . - 2024 . - p. 388-398. https://doi.org/10.1016/j.anrea.2024.06.002 Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 10, n° 4 (Juillet 2024) . - p. 388-398
Mots-clés : |
Coup de chaleur Sport Activité physique Transplantation hépatique Défaillance multiviscérale Refroidissement Hypothermie Défaillance neurologique Epuisement hyperthermique Accident hyperthermique Prise en charge |
Résumé : |
Le coup de chaleur d’exercice se caractérise par une température centrale>40°C, accompagnée de symptômes neurologiques consécutifs à un effort physique. Observé lors d’exercices sportifs intenses ou dans des conditions environnementales difficiles, son incidence est difficile à évaluer en raison de sa faible incidence. Sa physiopathologie complexe repose principalement sur une dysrégulation thermique, avec une production de chaleur excessive due à l’exercice, mal régulée par l’organisme. Cette hyperthermie peut déclencher une réaction inflammatoire systémique pouvant évoluer vers une défaillance multiviscérale, engageant le pronostic vital du patient. Le diagnostic doit être envisagé en présence de troubles neurologiques pendant l’effort et il est confirmé par la mesure de la température centrale. La prise en charge initiale repose sur l’arrêt de l’effort et un refroidissement rapide, idéalement par immersion dans de l’eau froide. En cas d’évolution vers un état de défaillance multiviscérale, les premières heures peuvent être marquées par une instabilité hémodynamique, une rhabdomyolyse, une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), une insuffisance rénale ainsi qu’une insuffisance hépatique. La nécessité d’une transplantation hépatique peut être difficile à établir, notamment car l’évaluation de la défaillance hépatique peut être biaisée par la CIVD et les troubles neurologiques liés au coup de chaleur d’exercice. Cette revue de littérature aborde l’épidémiologie et les principaux mécanismes physiopathologiques du coup de chaleur d’exercice. Elle détaille les aspects diagnostiques, la prise en charge initiale puis en soins critiques, tout en mettant en lumière les défis de la transplantation hépatique et les critères décisionnels pertinents. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87132 |
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