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[article]
| Titre : |
La clause de conscience, entre éthique et "bonne conscience" |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Étienne Bazin |
| Année de publication : |
2024 |
| Article en page(s) : |
p. 1 |
| Note générale : |
Les discussions autour du projet de loi sur une aide active à mourir (AAM) relancent l’exigence d’une clause de conscience des soignants. Cette notion désigne le droit de refuser la réalisation d’un acte pourtant autorisé par la loi mais estimé contraire à ses propres convictions. Créée en 1934 pour les journalistes, cette clause apparaît pour les soignants dans la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 1975. Sa suppression a été maintes fois proposée car elle entraverait un certain nombre d’IVG. De tous temps, la clause de conscience est perçue comme une concession pour leur faire accepter une loi pouvant choquer. Mais pour les soignants, il s’agit d’une garantie élémentaire de préservation de leur liberté de conscience. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Clause de conscience Ethique Histoire Aide active à mourir - AAM Euthanasie Accompagnement Fin de vie |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85157 |
in Oxymag > 196 (mai-juin 2024) . - p. 1
[article] La clause de conscience, entre éthique et "bonne conscience" [texte imprimé] / Jean-Étienne Bazin . - 2024 . - p. 1. Les discussions autour du projet de loi sur une aide active à mourir (AAM) relancent l’exigence d’une clause de conscience des soignants. Cette notion désigne le droit de refuser la réalisation d’un acte pourtant autorisé par la loi mais estimé contraire à ses propres convictions. Créée en 1934 pour les journalistes, cette clause apparaît pour les soignants dans la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 1975. Sa suppression a été maintes fois proposée car elle entraverait un certain nombre d’IVG. De tous temps, la clause de conscience est perçue comme une concession pour leur faire accepter une loi pouvant choquer. Mais pour les soignants, il s’agit d’une garantie élémentaire de préservation de leur liberté de conscience. Langues : Français ( fre) in Oxymag > 196 (mai-juin 2024) . - p. 1 |
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