[article]
Titre : |
Suivi de l’arrêt des traitements antidémentiels au stade très sévère de la maladie d’Alzheimer (MA) chez 24 patients en institution |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marie Cros, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
pp.331-339 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Alzheimer (maladie) Personne âgée Démence |
Résumé : |
RÉSUMÉ ________________________________________
Le syndrome démentiel au stade très sévère est défini par un MMSE inférieur à 3/30. A ce stade, la
poursuite des traitements antidémentiels fait débat. Cependant, ces traitements semblent avoir un
impact bénéfique sur les troubles du comportement au stade sévère et limiter le recours aux psychotropes. Qu’en est-il au stade très sévère ?
Objectifs : Evaluer de façon prospective, dans une population de 24 patients institutionnalisés, atteints de syndrome démentiel très sévère, lié à une maladie d’Alzheimer avec éventuelle composante vasculaire, l’effet de l’arrêt d’un traitement spécifique (mémantine 18 cas ou anticholinestérasique 6 cas) sur le comportement et la prescription de psychotropes.
Méthode : Le traitement est interrompu en 2 semaines. L’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory)
est effectuée à l’inclusion et à 4 mois. La prescription de 4 classes de psychotropes (antipsychotiques, benzodiazépines, antidépresseurs et hypnotiques) est recueillie à l’inclusion, 2 mois et 4 mois.
Résultats : L’échelle NPI initiale varie de 2 à 53 avec un NPI moyen à 18,8 +/- 14,4. Les scores les
plus élevés sont observés pour l’item apathie et agitation/agressivité. A 4 mois, le NPI moyen est stable à 20,4 +/- 10,0 mais le sous-score apathie augmente de façon significative (p<0,05).
Le nombre moyen de psychotropes passe de 1,71 à l’inclusion (répartition égale entre les 4 classes) à
1,46 à 4 mois (p< 0,05).
Conclusion : Cette étude observationnelle d’effectif restreint, sans groupe contrôle, suggère que
l’arrêt d’un traitement antidémentiel chez des patients porteurs d’une maladie d’Alzheimer au stade très sévère n’entraine pas de variation significative de l’échelle NPI, mais peut majorer l’apathie chez certains patients. Un allègement significatif des traitements psychotropes et des économies substantielles sont observés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84418 |
in La revue de gériatrie > Tome 38, n° 5 (mai 2013) . - pp.331-339
[article] Suivi de l’arrêt des traitements antidémentiels au stade très sévère de la maladie d’Alzheimer (MA) chez 24 patients en institution [texte imprimé] / Jean-Marie Cros, Auteur ; et al., Auteur . - 2013 . - pp.331-339. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > Tome 38, n° 5 (mai 2013) . - pp.331-339
Mots-clés : |
Alzheimer (maladie) Personne âgée Démence |
Résumé : |
RÉSUMÉ ________________________________________
Le syndrome démentiel au stade très sévère est défini par un MMSE inférieur à 3/30. A ce stade, la
poursuite des traitements antidémentiels fait débat. Cependant, ces traitements semblent avoir un
impact bénéfique sur les troubles du comportement au stade sévère et limiter le recours aux psychotropes. Qu’en est-il au stade très sévère ?
Objectifs : Evaluer de façon prospective, dans une population de 24 patients institutionnalisés, atteints de syndrome démentiel très sévère, lié à une maladie d’Alzheimer avec éventuelle composante vasculaire, l’effet de l’arrêt d’un traitement spécifique (mémantine 18 cas ou anticholinestérasique 6 cas) sur le comportement et la prescription de psychotropes.
Méthode : Le traitement est interrompu en 2 semaines. L’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory)
est effectuée à l’inclusion et à 4 mois. La prescription de 4 classes de psychotropes (antipsychotiques, benzodiazépines, antidépresseurs et hypnotiques) est recueillie à l’inclusion, 2 mois et 4 mois.
Résultats : L’échelle NPI initiale varie de 2 à 53 avec un NPI moyen à 18,8 +/- 14,4. Les scores les
plus élevés sont observés pour l’item apathie et agitation/agressivité. A 4 mois, le NPI moyen est stable à 20,4 +/- 10,0 mais le sous-score apathie augmente de façon significative (p<0,05).
Le nombre moyen de psychotropes passe de 1,71 à l’inclusion (répartition égale entre les 4 classes) à
1,46 à 4 mois (p< 0,05).
Conclusion : Cette étude observationnelle d’effectif restreint, sans groupe contrôle, suggère que
l’arrêt d’un traitement antidémentiel chez des patients porteurs d’une maladie d’Alzheimer au stade très sévère n’entraine pas de variation significative de l’échelle NPI, mais peut majorer l’apathie chez certains patients. Un allègement significatif des traitements psychotropes et des économies substantielles sont observés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84418 |
|