[article]
Titre : |
Donner la parole aux plus fragiles en temps de COVID |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Huguette Boissonnat Pelsy ; Caroline Despres |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 320-325 |
Note générale : |
https://doi.org/10.1016/j.medpal.2022.06.005 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Démocratie en santé Covid-19 Précarité Participation |
Résumé : |
Pour ATD Quart-Monde, la lutte contre les effets de la pauvreté, quelles que soient les circonstances traversées par le pays, ne peut pas se faire sans les personnes qui la vivent, et leur intelligence collective. La démocratie en santé, ici, est enrichie par le rôle de sentinelle, de lanceur d’alerte des plus vulnérables. Le laboratoire d’idées et d’action du département santé d’ATD Quart-Monde a donné la parole aux plus démunis en temps de COVID de mars à juin 2019, et cela malgré des difficultés accrues lors des périodes de confinement. Un dispositif de conférences téléphoniques a été mis en place pendant environ 4 mois. La question posée ici est : comment et pourquoi donner la parole aux plus pauvres alors que l’urgence sanitaire est au plus haute, quels apports en attendre, quels en sont les freins ? En effet, ils n’ont pas de ressources pour compenser les effets délétères de drames sanitaires comme celui qui a secoué notre planète. Savoir comment est vécue dans le plus grand dénuement l’épidémie, qualifiée par eux comme une « Guerre sans arme » qui touche tous nos modes relationnels, est essentiel. Cela nous amène à comprendre comment développer les politiques de protection, de prévention et de vaccination pour toutes et tous. L’accès aux droits a aussi été abordé, car il est devenu si difficile d’arriver à obtenir l’ensemble de la mosaïque de « revenus sociaux » et des accès à la santé, ensemble qui permet habituellement de survivre alors que les guichets sont fermés en présentiel et que la téléconsultation est de mise. D’autre part, la mauvaise santé des populations les plus vulnérables inquiète, d’autant que leurs soins au long court ne sont pas toujours assurés. Les personnes qui ont eu la COVID-19 racontent alors « leur galère » et leur souffrance. Et puis, la maladie et la mort ont, là aussi, frappé plus durement les plus pauvres. Comment dans ces conditions obéir aux injonctions, aux mesures de santé publique prises pour protéger toute la société alors qu’elles impactent la survie des plus pauvres ? |
En ligne : |
https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1552 [...] |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76885 |
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 6 (Novembre 2022) . - p. 320-325
[article] Donner la parole aux plus fragiles en temps de COVID [texte imprimé] / Huguette Boissonnat Pelsy ; Caroline Despres . - 2022 . - p. 320-325. https://doi.org/10.1016/j.medpal.2022.06.005 Langues : Français ( fre) in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 6 (Novembre 2022) . - p. 320-325
Mots-clés : |
Démocratie en santé Covid-19 Précarité Participation |
Résumé : |
Pour ATD Quart-Monde, la lutte contre les effets de la pauvreté, quelles que soient les circonstances traversées par le pays, ne peut pas se faire sans les personnes qui la vivent, et leur intelligence collective. La démocratie en santé, ici, est enrichie par le rôle de sentinelle, de lanceur d’alerte des plus vulnérables. Le laboratoire d’idées et d’action du département santé d’ATD Quart-Monde a donné la parole aux plus démunis en temps de COVID de mars à juin 2019, et cela malgré des difficultés accrues lors des périodes de confinement. Un dispositif de conférences téléphoniques a été mis en place pendant environ 4 mois. La question posée ici est : comment et pourquoi donner la parole aux plus pauvres alors que l’urgence sanitaire est au plus haute, quels apports en attendre, quels en sont les freins ? En effet, ils n’ont pas de ressources pour compenser les effets délétères de drames sanitaires comme celui qui a secoué notre planète. Savoir comment est vécue dans le plus grand dénuement l’épidémie, qualifiée par eux comme une « Guerre sans arme » qui touche tous nos modes relationnels, est essentiel. Cela nous amène à comprendre comment développer les politiques de protection, de prévention et de vaccination pour toutes et tous. L’accès aux droits a aussi été abordé, car il est devenu si difficile d’arriver à obtenir l’ensemble de la mosaïque de « revenus sociaux » et des accès à la santé, ensemble qui permet habituellement de survivre alors que les guichets sont fermés en présentiel et que la téléconsultation est de mise. D’autre part, la mauvaise santé des populations les plus vulnérables inquiète, d’autant que leurs soins au long court ne sont pas toujours assurés. Les personnes qui ont eu la COVID-19 racontent alors « leur galère » et leur souffrance. Et puis, la maladie et la mort ont, là aussi, frappé plus durement les plus pauvres. Comment dans ces conditions obéir aux injonctions, aux mesures de santé publique prises pour protéger toute la société alors qu’elles impactent la survie des plus pauvres ? |
En ligne : |
https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1552 [...] |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76885 |
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