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Revue médicale suisse . 539PneumologieMention de date : Novembre 2016 Paru le : 16/11/2016 |
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Revue | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Réserve | Exclu du prêt |
Dépouillements
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[article]
Titre : Respirez le bon air! Type de document : texte imprimé Auteurs : Paola M. Soccal ; Laurent Nicod Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1939-1940 Langues : Français (fre) Mots-clés : RESPIRATOIRE SYSTEME PATHOLOGIE PREVENTION POLLUTION Résumé : Chaque jour, près de 10000 litres d’air circulent dans nos poumons, véhiculant l’oxygène mais aussi des gaz, des particules solides, liquides, des toxiques, des allergènes, des carcinogènes et des microbes. Sans eux et la réaction inflammatoire défensive parfois inadaptée de notre organisme, l’incidence des grandes maladies respiratoires, asthme, BPCO, cancer, pneumopathies interstitielles, alvéolites allergiques, pneumoconioses, toutes infections confondues (virales, bactériennes, tuberculose) seraient réduites à leurs plus simples expressions.
A l’échelle mondiale, le contrôle de la qualité de l’air que nous respirons est variable et proportionnellement inverse au revenu du pays. Certaines zones géographiques, comme l’Afrique et le Moyen-Orient sont totalement dépourvues de tout système de surveillance. Pourtant, de la pollution atmosphérique aux nuages des éruptions volcaniques, aux tempêtes de poussière, à la libération des pollens, voire au mode de diffusion de certains germes, comme le virus de la grippe (via des systèmes de modélisation informatiques), un contrôle global de l’air planétaire serait intéressant. S’inscrivant dans cette dynamique, la NASA prévoit de mettre en orbite dès 2022, deux satellites spécifiquement destinés à la santé publique, répondant aux noms de MAIA pour Multi-Angle Imager for Aerosols et de TEMPO pour Tropospheric Emissions: Monitoring Pollution. TEMPO, destiné à la surveillance de la pollution aux Etats-Unis, permettra de mesurer l’ozone de la troposphère inférieure jusqu’à la surface du sol américain. Deux autres systèmes géostationnaires similaires couvriront l’Europe, le Royaume-Uni, la Russie (European Space Agency’s Sentinel-4) et une grande partie de l’Asie (GEMS: Geostationary Environment Monitoring Spectrometer). Les données récoltées par ces satellites permettront-elles de prévenir les maladies respiratoires? Très certainement pas, mais la surveillance précise de la qualité et de la composition de l’environnement permettra de mieux comprendre l’interaction entre des pathogènes inhalés (microbes, allergènes, particules, etc.) et les mécanismes de défense du système respiratoire ainsi que les conséquences de ces interactions. Quel que soit le type de réponse immunologique sollicitée (adaptative et/ou innée), la défense de l’organisme déclenche, en effet, une cascade cellulaire et moléculaire inflammatoire plus ou moins contrôlée. Or, pour un tissu à la structure aussi délicate et fragile que le poumon, le contrôle insuffisant d’une réaction inflammatoire, aiguë ou prolongée, peut porter à conséquence, celle-ci devenant elle-même délétère pour l’organe qu’elle tente de protéger.
Les données récoltées par ces satellites permettront-elles de prévenir les maladies respiratoires?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44078
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1939-1940[article] Respirez le bon air! [texte imprimé] / Paola M. Soccal ; Laurent Nicod . - 2016 . - p. 1939-1940.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1939-1940
Mots-clés : RESPIRATOIRE SYSTEME PATHOLOGIE PREVENTION POLLUTION Résumé : Chaque jour, près de 10000 litres d’air circulent dans nos poumons, véhiculant l’oxygène mais aussi des gaz, des particules solides, liquides, des toxiques, des allergènes, des carcinogènes et des microbes. Sans eux et la réaction inflammatoire défensive parfois inadaptée de notre organisme, l’incidence des grandes maladies respiratoires, asthme, BPCO, cancer, pneumopathies interstitielles, alvéolites allergiques, pneumoconioses, toutes infections confondues (virales, bactériennes, tuberculose) seraient réduites à leurs plus simples expressions.
A l’échelle mondiale, le contrôle de la qualité de l’air que nous respirons est variable et proportionnellement inverse au revenu du pays. Certaines zones géographiques, comme l’Afrique et le Moyen-Orient sont totalement dépourvues de tout système de surveillance. Pourtant, de la pollution atmosphérique aux nuages des éruptions volcaniques, aux tempêtes de poussière, à la libération des pollens, voire au mode de diffusion de certains germes, comme le virus de la grippe (via des systèmes de modélisation informatiques), un contrôle global de l’air planétaire serait intéressant. S’inscrivant dans cette dynamique, la NASA prévoit de mettre en orbite dès 2022, deux satellites spécifiquement destinés à la santé publique, répondant aux noms de MAIA pour Multi-Angle Imager for Aerosols et de TEMPO pour Tropospheric Emissions: Monitoring Pollution. TEMPO, destiné à la surveillance de la pollution aux Etats-Unis, permettra de mesurer l’ozone de la troposphère inférieure jusqu’à la surface du sol américain. Deux autres systèmes géostationnaires similaires couvriront l’Europe, le Royaume-Uni, la Russie (European Space Agency’s Sentinel-4) et une grande partie de l’Asie (GEMS: Geostationary Environment Monitoring Spectrometer). Les données récoltées par ces satellites permettront-elles de prévenir les maladies respiratoires? Très certainement pas, mais la surveillance précise de la qualité et de la composition de l’environnement permettra de mieux comprendre l’interaction entre des pathogènes inhalés (microbes, allergènes, particules, etc.) et les mécanismes de défense du système respiratoire ainsi que les conséquences de ces interactions. Quel que soit le type de réponse immunologique sollicitée (adaptative et/ou innée), la défense de l’organisme déclenche, en effet, une cascade cellulaire et moléculaire inflammatoire plus ou moins contrôlée. Or, pour un tissu à la structure aussi délicate et fragile que le poumon, le contrôle insuffisant d’une réaction inflammatoire, aiguë ou prolongée, peut porter à conséquence, celle-ci devenant elle-même délétère pour l’organe qu’elle tente de protéger.
Les données récoltées par ces satellites permettront-elles de prévenir les maladies respiratoires?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44078 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Que faire quand une pneumonie persiste? / Benoit Lechartier in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Que faire quand une pneumonie persiste? Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoit Lechartier ; Maura Prella ; Oriol Manuel ; P. Nicod Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1942-1947 Langues : Français (fre) Mots-clés : PNEUMONIE ANTOBIOTIQUE Résumé : Une pneumonie qui ne guérit pas est un problème fréquent en pratiques hospitalière et ambulatoire. Il faut prendre en compte plusieurs facteurs devant une telle situation. Premièrement, l’adéquation de l’antibiothérapie; deuxièmement, le statut immunitaire du sujet; finalement toute complication infectieuse du foyer de pneumonie doit être exclue. Une série de diagnostics non infectieux seront évoqués, parmi lesquels une néoplasie, une pneumonie en organisation, une pneumopathie interstitielle, médicamenteuse ou radique. Des pathogènes inhabituels doivent être envisagés face à une pneumonie réfractaire, notamment les germes «atypiques», les mycobactéries, les champignons y compris le Pneumocystis et les virus. Un avis pneumologique est indiqué afin de réaliser si nécessaire une bronchoscopie avec lavage bronchoalvéolaire.
IntroductionUne pneumonie (ou pneumopathie infectieuse) qui ne «guérit pas» ouvre un diagnostic différentiel large, que ce soit dans la pratique ambulatoire ou hospitalière. Bien que la plupart des pneumonies acquises en communauté aient une évolution favorable après initiation d’une antibiothérapie adéquate, une réponse lente ou incomplète n’est pas rare et doit faire réviser l’étiologie ou le traitement. Un consilium pneumologique peut s’avérer nécessaire pour le médecin de premier recours afin d’évaluer l’indication à une bronchoscopie. Cet article présente les diagnostics à évoquer devant une pneumonie persistante et donne les recommandations de prise en charge devant une telle situation clinique.Qu’est-ce qu’une pneumonie persistante?Lors de pneumonie acquise en communauté (PAC), les recommandations américaines considèrent une pneumonie comme persistante lorsque la réponse clinique est inadéquate malgré une antibiothérapie empirique.1 Les définitions de pneumonies qui persist...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44079
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1942-1947[article] Que faire quand une pneumonie persiste? [texte imprimé] / Benoit Lechartier ; Maura Prella ; Oriol Manuel ; P. Nicod . - 2016 . - p. 1942-1947.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1942-1947
Mots-clés : PNEUMONIE ANTOBIOTIQUE Résumé : Une pneumonie qui ne guérit pas est un problème fréquent en pratiques hospitalière et ambulatoire. Il faut prendre en compte plusieurs facteurs devant une telle situation. Premièrement, l’adéquation de l’antibiothérapie; deuxièmement, le statut immunitaire du sujet; finalement toute complication infectieuse du foyer de pneumonie doit être exclue. Une série de diagnostics non infectieux seront évoqués, parmi lesquels une néoplasie, une pneumonie en organisation, une pneumopathie interstitielle, médicamenteuse ou radique. Des pathogènes inhabituels doivent être envisagés face à une pneumonie réfractaire, notamment les germes «atypiques», les mycobactéries, les champignons y compris le Pneumocystis et les virus. Un avis pneumologique est indiqué afin de réaliser si nécessaire une bronchoscopie avec lavage bronchoalvéolaire.
IntroductionUne pneumonie (ou pneumopathie infectieuse) qui ne «guérit pas» ouvre un diagnostic différentiel large, que ce soit dans la pratique ambulatoire ou hospitalière. Bien que la plupart des pneumonies acquises en communauté aient une évolution favorable après initiation d’une antibiothérapie adéquate, une réponse lente ou incomplète n’est pas rare et doit faire réviser l’étiologie ou le traitement. Un consilium pneumologique peut s’avérer nécessaire pour le médecin de premier recours afin d’évaluer l’indication à une bronchoscopie. Cet article présente les diagnostics à évoquer devant une pneumonie persistante et donne les recommandations de prise en charge devant une telle situation clinique.Qu’est-ce qu’une pneumonie persistante?Lors de pneumonie acquise en communauté (PAC), les recommandations américaines considèrent une pneumonie comme persistante lorsque la réponse clinique est inadéquate malgré une antibiothérapie empirique.1 Les définitions de pneumonies qui persist...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44079 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Le point sur la tuberculose multirésistante en Suisse / Judith Knuchel in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Le point sur la tuberculose multirésistante en Suisse Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Knuchel ; Frédéric Lador ; Paola M. Soccal ; Jean-Paul Janssens Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1948-1954 Langues : Français (fre) Mots-clés : TUBERCULOSE SUISSE EPIDEMIOLOGIE Résumé : La tuberculose multirésistante (MDR-TB) est un problème de santé publique à l’échelle mondiale avec près d’un demi-million de cas/an (sur un total de 9 millions). Les patients les plus à risque de contracter une MDR-TB sont ceux qui ont eu un traitement antituberculeux préalable. Les autres facteurs de risque sont: le contact avec un cas de MDR-TB, être migrant, ou provenir d’un pays à haute endémie de MDR-TB. La Suisse reste relativement épargnée avec toutefois une légère augmentation récente du nombre de cas de MDR-TB. L’identification des cas par PCR et le développement des antibiogrammes génotypiques ont permis d’accélérer la détection des cas de MDR-TB et la mise en route d’un traitement approprié, qui doit toujours être adapté après réception de l’antibiogramme phénotypique. Le traitement est long, fastidieux, et coûteux, même si des données récentes permettent d’espérer dans un avenir proche des traitements plus courts (9‑12 mois).
IntroductionL’OMS estime qu’environ 9 millions de cas de tuberculose (TB) sont survenus à l’échelle mondiale au cours de l’année 2014: 1,5 million de ces cas sont décédés des suites de leur maladie. Environ 480000 personnes auraient présenté une TB dite multirésistante (MDR-TB: c’est-à-dire résistant simultanément à l’isoniazide et à la rifampicine); parmi ceux-ci 10% seraient ultrarésistants (XDR-TB: voir définitions ci-après). Toujours d’après l’OMS, seulement 30% des cas de MDR-TB seraient déclarés aux autorités sanitaires, et à peine 20% recevraient un traitement approprié.1 La survenue d’une MDR-TB ou d’une XDR-TB augmente le taux d’échecs thérapeutiques et la mortalité. Les MDR-TB et XDR-TB représentent donc un défi majeur sur le plan humain, financier, et sur le plan de l’organisation des soins. La durée des traitements, leurs coûts, leur toxicité, leur disponibilité, la logistique associée sont autant d’obstacles potentiels à la réussite du traitement.L’apparition de résis...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44080
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1948-1954[article] Le point sur la tuberculose multirésistante en Suisse [texte imprimé] / Judith Knuchel ; Frédéric Lador ; Paola M. Soccal ; Jean-Paul Janssens . - 2016 . - p. 1948-1954.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1948-1954
Mots-clés : TUBERCULOSE SUISSE EPIDEMIOLOGIE Résumé : La tuberculose multirésistante (MDR-TB) est un problème de santé publique à l’échelle mondiale avec près d’un demi-million de cas/an (sur un total de 9 millions). Les patients les plus à risque de contracter une MDR-TB sont ceux qui ont eu un traitement antituberculeux préalable. Les autres facteurs de risque sont: le contact avec un cas de MDR-TB, être migrant, ou provenir d’un pays à haute endémie de MDR-TB. La Suisse reste relativement épargnée avec toutefois une légère augmentation récente du nombre de cas de MDR-TB. L’identification des cas par PCR et le développement des antibiogrammes génotypiques ont permis d’accélérer la détection des cas de MDR-TB et la mise en route d’un traitement approprié, qui doit toujours être adapté après réception de l’antibiogramme phénotypique. Le traitement est long, fastidieux, et coûteux, même si des données récentes permettent d’espérer dans un avenir proche des traitements plus courts (9‑12 mois).
IntroductionL’OMS estime qu’environ 9 millions de cas de tuberculose (TB) sont survenus à l’échelle mondiale au cours de l’année 2014: 1,5 million de ces cas sont décédés des suites de leur maladie. Environ 480000 personnes auraient présenté une TB dite multirésistante (MDR-TB: c’est-à-dire résistant simultanément à l’isoniazide et à la rifampicine); parmi ceux-ci 10% seraient ultrarésistants (XDR-TB: voir définitions ci-après). Toujours d’après l’OMS, seulement 30% des cas de MDR-TB seraient déclarés aux autorités sanitaires, et à peine 20% recevraient un traitement approprié.1 La survenue d’une MDR-TB ou d’une XDR-TB augmente le taux d’échecs thérapeutiques et la mortalité. Les MDR-TB et XDR-TB représentent donc un défi majeur sur le plan humain, financier, et sur le plan de l’organisation des soins. La durée des traitements, leurs coûts, leur toxicité, leur disponibilité, la logistique associée sont autant d’obstacles potentiels à la réussite du traitement.L’apparition de résis...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44080 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique / Tanja Djakovic in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique Type de document : texte imprimé Auteurs : Tanja Djakovic ; Diana Ribeiro ; Christophe Brossard ; Laurent Nicod Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1958-1965 Langues : Français (fre) Mots-clés : PNEUMOPATHIE CHURG STRAUSS SYNDROME ANGEITE EOSINOPHILIE PARASITE ASPERGILLOSE HYPEREOSINOPHILIE Résumé : Les pneumopathies à éosinophiles se caractérisent par une atteinte pulmonaire associée à une éosinophilie alvéolaire et/ou une éosinophilie sanguine. Par ailleurs, l’éosinophilie sanguine peut être absente, notamment chez les patients qui sont au bénéfice d’une corticothérapie au préalable. Les étiologies les plus courantes sont les parasites et les médicaments. Selon la classification, on distingue les pneumopathies à éosinophiles idiopathiques, celles liées à une vascularite et celles d’étiologie secondaire. Une atteinte extrapulmonaire est fréquemment retrouvée dans le sous-groupe des vascularites. Il est important de poser le diagnostic et de débuter le traitement rapidement afin de diminuer le risque de complications. Le traitement primaire est basé sur la corticothérapie. Alors que dans les cas sévères ou les vasculites, les immunosuppresseurs sont nécessaires.
IntroductionFace à une symptomatologie respiratoire associée à des infiltrats radiologiques et la présence d’éosinophilie périphérique supérieure à 1500 G/l et/ou alvéolaire > 25%, il est parfois difficile de s’orienter dans la démarche diagnostique. Ces affections sont regroupées sous la terminologie pneumopathies à éosinophiles. La prévalence varie selon chacune des affections.Présentation cliniqueNous avons récemment hospitalisé un patient de 56 ans, connu pour une rhinite chronique et un asthme, en raison d’un événement hémorragique cérébral attribué premièrement à une origine hypertensive sans anamnèse d’hypertension artérielle.Lors du séjour, une pneumonie est attribuée à une bronchoaspiration sur troubles de la déglutition. L’évolution est défavorable sous antibiothérapie et le laboratoire met en évidence une éosinophilie (30000 leucocytes dont 60% d’éosinophiles). Le scan thoracique révèle des infiltrats bilatéraux diffus (figure 1). Face à ce tableau de pneumonie et d’...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44081
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1958-1965[article] Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique [texte imprimé] / Tanja Djakovic ; Diana Ribeiro ; Christophe Brossard ; Laurent Nicod . - 2016 . - p. 1958-1965.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1958-1965
Mots-clés : PNEUMOPATHIE CHURG STRAUSS SYNDROME ANGEITE EOSINOPHILIE PARASITE ASPERGILLOSE HYPEREOSINOPHILIE Résumé : Les pneumopathies à éosinophiles se caractérisent par une atteinte pulmonaire associée à une éosinophilie alvéolaire et/ou une éosinophilie sanguine. Par ailleurs, l’éosinophilie sanguine peut être absente, notamment chez les patients qui sont au bénéfice d’une corticothérapie au préalable. Les étiologies les plus courantes sont les parasites et les médicaments. Selon la classification, on distingue les pneumopathies à éosinophiles idiopathiques, celles liées à une vascularite et celles d’étiologie secondaire. Une atteinte extrapulmonaire est fréquemment retrouvée dans le sous-groupe des vascularites. Il est important de poser le diagnostic et de débuter le traitement rapidement afin de diminuer le risque de complications. Le traitement primaire est basé sur la corticothérapie. Alors que dans les cas sévères ou les vasculites, les immunosuppresseurs sont nécessaires.
IntroductionFace à une symptomatologie respiratoire associée à des infiltrats radiologiques et la présence d’éosinophilie périphérique supérieure à 1500 G/l et/ou alvéolaire > 25%, il est parfois difficile de s’orienter dans la démarche diagnostique. Ces affections sont regroupées sous la terminologie pneumopathies à éosinophiles. La prévalence varie selon chacune des affections.Présentation cliniqueNous avons récemment hospitalisé un patient de 56 ans, connu pour une rhinite chronique et un asthme, en raison d’un événement hémorragique cérébral attribué premièrement à une origine hypertensive sans anamnèse d’hypertension artérielle.Lors du séjour, une pneumonie est attribuée à une bronchoaspiration sur troubles de la déglutition. L’évolution est défavorable sous antibiothérapie et le laboratoire met en évidence une éosinophilie (30000 leucocytes dont 60% d’éosinophiles). Le scan thoracique révèle des infiltrats bilatéraux diffus (figure 1). Face à ce tableau de pneumonie et d’...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44081 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Mise au point sur le traitement de la sarcoïdose / Tamara Séverine Rochat in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Mise au point sur le traitement de la sarcoïdose Type de document : texte imprimé Auteurs : Tamara Séverine Rochat ; Jean-Paul Janssens ; Paola M. Soccal ; Dan Adler Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1966-1971 Langues : Français (fre) Mots-clés : sarcoïdose Résumé : La sarcoïdose est une maladie granulomateuse de manifestation et d’évolution très variables. Environ 50% des patients atteints nécessiteront un traitement systémique alors que les autres présenteront une résolution spontanée de la maladie. Lorsqu’un traitement est nécessaire, il est long et le taux de rechute est fréquent à son arrêt. Les corticostéroïdes systémiques (CSS) sont le traitement de première intention. En raison de nombreux effets indésirables, il est primordial d’avoir recours à d’autres molécules thérapeutiques en cas d’intolérance, à but d’épargne cortisonique, ou encore en cas d’inefficacité du traitement par CSS seuls.
IntroductionLa sarcoïdose est une maladie inflammatoire granulomateuse caractérisée par une présentation clinique et une évolution très diverses. L’étiologie de la sarcoïdose demeure incertaine, mais conduit à un désordre cytokinique, en particulier une augmentation de la sécrétion de TNFα, qui participe à la formation de granulomes dans différents organes. Le diagnostic peut être retenu devant une présentation clinique et radiologique évocatrice, une évidence histologique de granulomes non caséeux et l’exclusion d’une autre maladie granulomateuse.1,2 On retrouve une atteinte pulmonaire dans 95% des cas et une atteinte extrapulmonaire dans 30 à 50% des cas.3 La prévalence de la maladie varie de 5 à 60 cas/100000 personnes et l’incidence de 1 à 35 cas pour 100000 personnes/année selon les régions du monde. La sarcoïdose atteint de manière prédominante les femmes (ratio 2:1) et les Afro-Américains. On note deux pics d’âge de survenue (20‑29 ans et 55‑65 ans).1,2Traitement: généralit...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44082
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1966-1971[article] Mise au point sur le traitement de la sarcoïdose [texte imprimé] / Tamara Séverine Rochat ; Jean-Paul Janssens ; Paola M. Soccal ; Dan Adler . - 2016 . - p. 1966-1971.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1966-1971
Mots-clés : sarcoïdose Résumé : La sarcoïdose est une maladie granulomateuse de manifestation et d’évolution très variables. Environ 50% des patients atteints nécessiteront un traitement systémique alors que les autres présenteront une résolution spontanée de la maladie. Lorsqu’un traitement est nécessaire, il est long et le taux de rechute est fréquent à son arrêt. Les corticostéroïdes systémiques (CSS) sont le traitement de première intention. En raison de nombreux effets indésirables, il est primordial d’avoir recours à d’autres molécules thérapeutiques en cas d’intolérance, à but d’épargne cortisonique, ou encore en cas d’inefficacité du traitement par CSS seuls.
IntroductionLa sarcoïdose est une maladie inflammatoire granulomateuse caractérisée par une présentation clinique et une évolution très diverses. L’étiologie de la sarcoïdose demeure incertaine, mais conduit à un désordre cytokinique, en particulier une augmentation de la sécrétion de TNFα, qui participe à la formation de granulomes dans différents organes. Le diagnostic peut être retenu devant une présentation clinique et radiologique évocatrice, une évidence histologique de granulomes non caséeux et l’exclusion d’une autre maladie granulomateuse.1,2 On retrouve une atteinte pulmonaire dans 95% des cas et une atteinte extrapulmonaire dans 30 à 50% des cas.3 La prévalence de la maladie varie de 5 à 60 cas/100000 personnes et l’incidence de 1 à 35 cas pour 100000 personnes/année selon les régions du monde. La sarcoïdose atteint de manière prédominante les femmes (ratio 2:1) et les Afro-Américains. On note deux pics d’âge de survenue (20‑29 ans et 55‑65 ans).1,2Traitement: généralit...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44082 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Asthme professionnel / Grazia Krüll in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Asthme professionnel Type de document : texte imprimé Auteurs : Grazia Krüll ; P. Gianella ; Paola M. Soccal ; Jacques André Pralon Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1972-1975 Langues : Français (fre) Mots-clés : ASTHME MALADIE PROFESSIONNELLE PREVENTION Résumé : L’asthme professionnel est la plus fréquente des maladies respiratoires professionnelles. Il touche surtout les travailleurs jeunes et a des conséquences socio-économiques importantes. Le reconnaître précocement permet d’améliorer le pronostic. Une investigation rigoureuse, pendant que le travailleur est encore exposé sur son lieu de travail, et un suivi médical approprié nécessitent une collaboration pluridisciplinaire. La prévention reste l’élément essentiel dans la prise en charge de cette maladie.
Introduction, définition et épidémiologieL’asthme professionnel (AP) est une des pathologies respiratoires professionnelles les plus fréquentes dans les pays industrialisés, y compris en Suisse. En effet, son incidence annuelle est comprise entre 22 et 40 cas/million de travailleurs actifs et sa prévalence est estimée entre 10 et 16% des nouveaux cas d’asthme diagnostiqués chez l’adulte.1,2 En Suisse, annuellement, les assureurs-accidents reconnaissent en moyenne 130 nouveaux cas d’AP selon les statistiques de la SUVA.L’AP appartient à la catégorie des asthmes reliés au travail et se distingue de l’asthme exacerbé au travail (AET). Il est causé par l’environnement de travail alors que l’AET est seulement aggravé par l’exposition professionnelle, comme le montre la figure 1 du récent consensus européen publié en 2012.3 L’AP se définit donc comme un asthme dû à des causes et conditions attribuables à un environnement de travail particulier et non pas aussi à des stimuli rencontrés e...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44083
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1972-1975[article] Asthme professionnel [texte imprimé] / Grazia Krüll ; P. Gianella ; Paola M. Soccal ; Jacques André Pralon . - 2016 . - p. 1972-1975.
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in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1972-1975
Mots-clés : ASTHME MALADIE PROFESSIONNELLE PREVENTION Résumé : L’asthme professionnel est la plus fréquente des maladies respiratoires professionnelles. Il touche surtout les travailleurs jeunes et a des conséquences socio-économiques importantes. Le reconnaître précocement permet d’améliorer le pronostic. Une investigation rigoureuse, pendant que le travailleur est encore exposé sur son lieu de travail, et un suivi médical approprié nécessitent une collaboration pluridisciplinaire. La prévention reste l’élément essentiel dans la prise en charge de cette maladie.
Introduction, définition et épidémiologieL’asthme professionnel (AP) est une des pathologies respiratoires professionnelles les plus fréquentes dans les pays industrialisés, y compris en Suisse. En effet, son incidence annuelle est comprise entre 22 et 40 cas/million de travailleurs actifs et sa prévalence est estimée entre 10 et 16% des nouveaux cas d’asthme diagnostiqués chez l’adulte.1,2 En Suisse, annuellement, les assureurs-accidents reconnaissent en moyenne 130 nouveaux cas d’AP selon les statistiques de la SUVA.L’AP appartient à la catégorie des asthmes reliés au travail et se distingue de l’asthme exacerbé au travail (AET). Il est causé par l’environnement de travail alors que l’AET est seulement aggravé par l’exposition professionnelle, comme le montre la figure 1 du récent consensus européen publié en 2012.3 L’AP se définit donc comme un asthme dû à des causes et conditions attribuables à un environnement de travail particulier et non pas aussi à des stimuli rencontrés e...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44083 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Nodules pulmonaires subsolides / Damien Keller in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Nodules pulmonaires subsolides Type de document : texte imprimé Auteurs : Damien Keller ; C. Beigelman ; Igor Letovanec ; et al. Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1976-1982 Langues : Français (fre) Mots-clés : TOMODENSITOMETRIE POUMON NODULE ADENOCARCINOME Résumé : Les nodules subsolides représentent près de 20% des nodules pulmonaires découverts fortuitement lors d’un scanner thoracique. Leur détection ne fait qu’augmenter, parallèlement au nombre croissant de scanners réalisés. Ils se distinguent des nodules solides par leur morphologie, leur comportement évolutif, leur risque de malignité et leur pronostic. Ils restent un challenge diagnostique, mais une bonne corrélation entre les présentations radiologiques et histologiques a été démontrée. Bien que 75% des nodules subsolides persistants soient une forme d’adénocarcinome, leur pronostic est en général excellent après résection. Un suivi prolongé de 3 à 5 ans est requis pour les nodules subsolides non opérés, étant donné leur croissance lente et la haute prévalence de malignité. Des recommandations spécifiques ont été publiées en 2013 et 2015.
IntroductionLa découverte d’un nodule pulmonaire est un problème fréquent lié à l’augmentation du recours au CT-scan (CT). En effet, l’utilisation du CT est en constante augmentation, de par sa facilité d’accès, ses larges indications, l’apparition de nouvelles techniques permettant de diminuer les doses d’irradiation et suite au développement dans certains pays de programmes de dépistage du cancer pulmonaire chez les sujets à risque. En 2014, plus de 804000 CT, représentant 100 CT pour 1000 habitants/an, ont été réalisés dans les hôpitaux suisses, soit 10% de plus qu’en 2013.1 Aux Etats-Unis, le nombre de CT par habitant est 2,5 fois plus élevé.2 En conséquence, le nombre de nodules pulmonaires mis en évidence à l’imagerie va probablement lui aussi augmenter dans les années à venir. La prévalence des nodules pulmonaires découverts par CT dépend de la population étudiée: elle est de l’ordre de 13%3 dans la population générale mais peut atteindre 27 à 74%4–7 lors du dépistage chez...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44084
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1976-1982[article] Nodules pulmonaires subsolides [texte imprimé] / Damien Keller ; C. Beigelman ; Igor Letovanec ; et al. . - 2016 . - p. 1976-1982.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1976-1982
Mots-clés : TOMODENSITOMETRIE POUMON NODULE ADENOCARCINOME Résumé : Les nodules subsolides représentent près de 20% des nodules pulmonaires découverts fortuitement lors d’un scanner thoracique. Leur détection ne fait qu’augmenter, parallèlement au nombre croissant de scanners réalisés. Ils se distinguent des nodules solides par leur morphologie, leur comportement évolutif, leur risque de malignité et leur pronostic. Ils restent un challenge diagnostique, mais une bonne corrélation entre les présentations radiologiques et histologiques a été démontrée. Bien que 75% des nodules subsolides persistants soient une forme d’adénocarcinome, leur pronostic est en général excellent après résection. Un suivi prolongé de 3 à 5 ans est requis pour les nodules subsolides non opérés, étant donné leur croissance lente et la haute prévalence de malignité. Des recommandations spécifiques ont été publiées en 2013 et 2015.
IntroductionLa découverte d’un nodule pulmonaire est un problème fréquent lié à l’augmentation du recours au CT-scan (CT). En effet, l’utilisation du CT est en constante augmentation, de par sa facilité d’accès, ses larges indications, l’apparition de nouvelles techniques permettant de diminuer les doses d’irradiation et suite au développement dans certains pays de programmes de dépistage du cancer pulmonaire chez les sujets à risque. En 2014, plus de 804000 CT, représentant 100 CT pour 1000 habitants/an, ont été réalisés dans les hôpitaux suisses, soit 10% de plus qu’en 2013.1 Aux Etats-Unis, le nombre de CT par habitant est 2,5 fois plus élevé.2 En conséquence, le nombre de nodules pulmonaires mis en évidence à l’imagerie va probablement lui aussi augmenter dans les années à venir. La prévalence des nodules pulmonaires découverts par CT dépend de la population étudiée: elle est de l’ordre de 13%3 dans la population générale mais peut atteindre 27 à 74%4–7 lors du dépistage chez...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44084 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt La mort de Louis XIV comme vous ne l’avez jamais vue / Jean-Yves Nau in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : La mort de Louis XIV comme vous ne l’avez jamais vue Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1986-1987 Langues : Français (fre) Mots-clés : HISTOIRE Louis XVI (roi de France 1754-1793 Résumé : C’est un film qui n’en finit pas. C’est un film asphyxiant. C’est un film fantastique.1 Signé du cinéaste catalan Albert Serra, ses ombres baroques avaient ébloui le festival de Cannes. Elles illuminent désormais les salles obscures. Les historiens pointillistes et spécialisés diront que cette œuvre cinématographique n’est pas fidèle, qu’elle ne colle pas aux célèbres mémoires du duc de Saint-Simon.2 C’est exact et c’est sans aucune importance: ce décalage ne déforme pas mais concentre une réalité décrite il y a précisément trois siècles. Nous ne sommes pas dans le documentaire, nous bénéficions d’un transport transcendant. Tout, ici, devient allégorie: la mort du Roi qui était à la fois le Soleil et l’Etat. La fin de l’apogée de la royauté française et les premières minutes de son déclin. Les «deux corps du roi» et le «paradoxe du comédien».Une seconde dans le parc de Versailles et nous voilà plongé dans les ombres du huis clos de la chambre du Roi-Soleil. Non, le très vieux roi... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44085
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1986-1987[article] La mort de Louis XIV comme vous ne l’avez jamais vue [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2016 . - p. 1986-1987.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1986-1987
Mots-clés : HISTOIRE Louis XVI (roi de France 1754-1793 Résumé : C’est un film qui n’en finit pas. C’est un film asphyxiant. C’est un film fantastique.1 Signé du cinéaste catalan Albert Serra, ses ombres baroques avaient ébloui le festival de Cannes. Elles illuminent désormais les salles obscures. Les historiens pointillistes et spécialisés diront que cette œuvre cinématographique n’est pas fidèle, qu’elle ne colle pas aux célèbres mémoires du duc de Saint-Simon.2 C’est exact et c’est sans aucune importance: ce décalage ne déforme pas mais concentre une réalité décrite il y a précisément trois siècles. Nous ne sommes pas dans le documentaire, nous bénéficions d’un transport transcendant. Tout, ici, devient allégorie: la mort du Roi qui était à la fois le Soleil et l’Etat. La fin de l’apogée de la royauté française et les premières minutes de son déclin. Les «deux corps du roi» et le «paradoxe du comédien».Une seconde dans le parc de Versailles et nous voilà plongé dans les ombres du huis clos de la chambre du Roi-Soleil. Non, le très vieux roi... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44085 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Alzheimer: prescrire ou ne pas prescrire? / Jean-Yves Nau in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Alzheimer: prescrire ou ne pas prescrire? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1988-1989 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALZHEIMER MALADIE THERAPEUTIQUE MEDICAMENT Résumé : Faut-il (encore) prescrire des médicaments «officiellement indiqués» à des per-sonnes souffrant de la maladie d’Alzheimer? La question fait grand bruit en France. Elle vient de rebondir avec la publication, il y a quelques jours, d’un avis spectaculaire de la Haute autorité de santé (HAS).1 Cette institution concluait ainsi: «Une efficacité au mieux modeste des médicaments de la maladie d’Alzheimer associée à leur mauvaise tolérance, la nécessité d’une prise en charge globale des patients et des aidants intégrant des approches non médicamenteuses: la Commission de la Transparence de la HAS estime que l’intérêt médical de ces médicaments est insuffisant pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale».Cette même institution est en charge de conseiller les autorités sanitaires gouvernementales françaises. Or, Marisol Tou-raine, ministre de la Santé, a décidé (sans fournir d’explication) que la question de la fin du remboursement «ne devait pas être posée». Conclusion... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44086
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1988-1989[article] Alzheimer: prescrire ou ne pas prescrire? [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2016 . - p. 1988-1989.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1988-1989
Mots-clés : ALZHEIMER MALADIE THERAPEUTIQUE MEDICAMENT Résumé : Faut-il (encore) prescrire des médicaments «officiellement indiqués» à des per-sonnes souffrant de la maladie d’Alzheimer? La question fait grand bruit en France. Elle vient de rebondir avec la publication, il y a quelques jours, d’un avis spectaculaire de la Haute autorité de santé (HAS).1 Cette institution concluait ainsi: «Une efficacité au mieux modeste des médicaments de la maladie d’Alzheimer associée à leur mauvaise tolérance, la nécessité d’une prise en charge globale des patients et des aidants intégrant des approches non médicamenteuses: la Commission de la Transparence de la HAS estime que l’intérêt médical de ces médicaments est insuffisant pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale».Cette même institution est en charge de conseiller les autorités sanitaires gouvernementales françaises. Or, Marisol Tou-raine, ministre de la Santé, a décidé (sans fournir d’explication) que la question de la fin du remboursement «ne devait pas être posée». Conclusion... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44086 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt