[article]
Titre : |
Prise en charge anesthésique périopératoire du patient BPCO |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurent Zieleskiewicz ; Karine Bezulier ; Mattieu Bernat |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 257-268 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Anesthésie Complications pulmonaires Insuffisance respiratoire chronique Insuffisance respiratoire aiguë Kinésithérapie respiratoire Ventilation non invasive |
Résumé : |
À un stade évolué de la maladie, l’anesthésie de l’insuffisant respiratoire chronique est identique à celle d’un patient porteur d’une bronchopneumopathie obstructive (BPCO). Même si la morbidité périopératoire des patients porteurs de BPCO a considérablement diminué ces dernières décennies, il persiste un risque accru de complications respiratoires postopératoires et cardiovasculaires. La BPCO est, le plus souvent, une pathologie non connue par le patient au stade initial. Une prise en charge précoce, basée sur l’éviction des facteurs favorisant l’inflammation chronique bronchopulmonaire et l’instauration de bronchodilatateur au long cours permettent le plus souvent de stabiliser l’évolution de la BPCO. L’évaluation clinique préopératoire, permettant de recueillir des informations fonctionnelles essentielles sur le patient, représente un enjeu majeur pour le médecin anesthésiste-réanimateur et permet de stratifier le risque préopératoire. La préparation du patient repose sur l’arrêt du tabagisme, la mise en place d’un traitement bronchodilatateur associé, si besoin, et la kinésithérapie respiratoire. L’anesthésie générale ne pose pas de problèmes spécifiques, mais il faut, cependant prêter attention à limiter autant que possible l’hyperinflation pulmonaire chez le patient classé comme obstructif sévère. L’anesthésie locorégionale devra être privilégiée même si son avantage, par rapport à l’anesthésie générale, n’est pas clairement documenté. La kinésithérapie postopératoire sera reprise le plus rapidement possible et sera associée à une analgésie optimale. Enfin, la ventilation non invasive, avec une pression expiratoire positive et une aide inspiratoire, tient désormais une place incontournable dans la prévention et le traitement de la décompensation respiratoire postopératoire du patient insuffisant respiratoire chronique. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75241 |
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 3 (Mars 2022) . - p. 257-268
[article] Prise en charge anesthésique périopératoire du patient BPCO [texte imprimé] / Laurent Zieleskiewicz ; Karine Bezulier ; Mattieu Bernat . - 2022 . - p. 257-268. Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 3 (Mars 2022) . - p. 257-268
Mots-clés : |
Anesthésie Complications pulmonaires Insuffisance respiratoire chronique Insuffisance respiratoire aiguë Kinésithérapie respiratoire Ventilation non invasive |
Résumé : |
À un stade évolué de la maladie, l’anesthésie de l’insuffisant respiratoire chronique est identique à celle d’un patient porteur d’une bronchopneumopathie obstructive (BPCO). Même si la morbidité périopératoire des patients porteurs de BPCO a considérablement diminué ces dernières décennies, il persiste un risque accru de complications respiratoires postopératoires et cardiovasculaires. La BPCO est, le plus souvent, une pathologie non connue par le patient au stade initial. Une prise en charge précoce, basée sur l’éviction des facteurs favorisant l’inflammation chronique bronchopulmonaire et l’instauration de bronchodilatateur au long cours permettent le plus souvent de stabiliser l’évolution de la BPCO. L’évaluation clinique préopératoire, permettant de recueillir des informations fonctionnelles essentielles sur le patient, représente un enjeu majeur pour le médecin anesthésiste-réanimateur et permet de stratifier le risque préopératoire. La préparation du patient repose sur l’arrêt du tabagisme, la mise en place d’un traitement bronchodilatateur associé, si besoin, et la kinésithérapie respiratoire. L’anesthésie générale ne pose pas de problèmes spécifiques, mais il faut, cependant prêter attention à limiter autant que possible l’hyperinflation pulmonaire chez le patient classé comme obstructif sévère. L’anesthésie locorégionale devra être privilégiée même si son avantage, par rapport à l’anesthésie générale, n’est pas clairement documenté. La kinésithérapie postopératoire sera reprise le plus rapidement possible et sera associée à une analgésie optimale. Enfin, la ventilation non invasive, avec une pression expiratoire positive et une aide inspiratoire, tient désormais une place incontournable dans la prévention et le traitement de la décompensation respiratoire postopératoire du patient insuffisant respiratoire chronique. |
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http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75241 |
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