Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Titre : La vertu a un prix… Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Perrier Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1899-1900 Langues : Français (fre) Résumé : La formation continue des médecins constitue aujourd’hui un enjeu considérable. Or, force est de constater que, malgré le travail de clarification remarquable fait pas l’Académie des sciences médicales (ASSM) au sujet du partenariat toujours délicat entre les médecins et l’industrie pharmaceutique*, elle continue à être fortement influencée par les pharma. Quelques chiffres pour illustrer l’importance du phénomène. Le marché du médicament pèse annuellement environ 450 milliards de francs suisses (chiffre d’affaires 2012). Selon la plupart des estimations, 25-30% de ce chiffre d’affaires sont consacrés au marketing, soit en gros le double des sommes investies dans la recherche et le développement. Qu’est-ce qui justifie ces investissements colossaux ? Cela se résume en une phrase : There is no such thing as a free lunch.1 Toutes les études le montrent : le sponsoring de la formation continue par l’industrie influence le comportement de prescription du médecin. Une revue systématique parue en 2000 2 démontrait notamment qu’un tel soutien financier augmentait de 6 à 19% le taux de prescriptions du médicament du sponsor, alors que la prescription des médicaments concurrents stagnait ou diminuait. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43095
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1899-1900[article] La vertu a un prix… [texte imprimé] / Arnaud Perrier . - 2014 . - p. 1899-1900.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1899-1900
Résumé : La formation continue des médecins constitue aujourd’hui un enjeu considérable. Or, force est de constater que, malgré le travail de clarification remarquable fait pas l’Académie des sciences médicales (ASSM) au sujet du partenariat toujours délicat entre les médecins et l’industrie pharmaceutique*, elle continue à être fortement influencée par les pharma. Quelques chiffres pour illustrer l’importance du phénomène. Le marché du médicament pèse annuellement environ 450 milliards de francs suisses (chiffre d’affaires 2012). Selon la plupart des estimations, 25-30% de ce chiffre d’affaires sont consacrés au marketing, soit en gros le double des sommes investies dans la recherche et le développement. Qu’est-ce qui justifie ces investissements colossaux ? Cela se résume en une phrase : There is no such thing as a free lunch.1 Toutes les études le montrent : le sponsoring de la formation continue par l’industrie influence le comportement de prescription du médecin. Une revue systématique parue en 2000 2 démontrait notamment qu’un tel soutien financier augmentait de 6 à 19% le taux de prescriptions du médicament du sponsor, alors que la prescription des médicaments concurrents stagnait ou diminuait. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43095 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Traitements antiagrégants dans la prévention secondaire des accidents vasculaires cérébraux non cardioemboliques / Géraldine De Gautard in Revue médicale suisse, 446 (Octobre 2014)
Titre : Traitements antiagrégants dans la prévention secondaire des accidents vasculaires cérébraux non cardioemboliques Type de document : texte imprimé Auteurs : Géraldine De Gautard ; Arnaud Perrier Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1902-1907 Langues : Français (fre) Résumé : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont responsables d’une morbi-mortalité importante. Les traitements antiagrégants sont la pierre angulaire de la prévention secondaire de l’AVC et une antiagrégation par aspirine, clopidogrel ou aspirine-dipyridamole retard est recommandée. La question actuelle de l’utilité d’une double antiagrégation à visée synergique en prévention secondaire est encore débattue. Les études menées dans la phase aiguë, soit de 24 heures à trois mois, montrent une efficacité supérieure de la double antiagrégation comparée à l’aspirine seule pour un risque hémorragique acceptable. A l’inverse, la double antiagrégation au long cours (au-delà de trois mois) paraît délétère avec une augmentation du risque d’hémorragie intracérébrale. Cet article revoit les évidences récentes et les perspectives futures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43096
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1902-1907[article] Traitements antiagrégants dans la prévention secondaire des accidents vasculaires cérébraux non cardioemboliques [texte imprimé] / Géraldine De Gautard ; Arnaud Perrier . - 2014 . - p. 1902-1907.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1902-1907
Résumé : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont responsables d’une morbi-mortalité importante. Les traitements antiagrégants sont la pierre angulaire de la prévention secondaire de l’AVC et une antiagrégation par aspirine, clopidogrel ou aspirine-dipyridamole retard est recommandée. La question actuelle de l’utilité d’une double antiagrégation à visée synergique en prévention secondaire est encore débattue. Les études menées dans la phase aiguë, soit de 24 heures à trois mois, montrent une efficacité supérieure de la double antiagrégation comparée à l’aspirine seule pour un risque hémorragique acceptable. A l’inverse, la double antiagrégation au long cours (au-delà de trois mois) paraît délétère avec une augmentation du risque d’hémorragie intracérébrale. Cet article revoit les évidences récentes et les perspectives futures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43096 Exemplaires (1)
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Titre : D-dimères et suspicion d’embolie pulmonaire : seuil adapté à l’âge Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Ongaro ; Marc Righini ; Arnaud Perrier ; Christophe Marti Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1908-1912 Langues : Français (fre) Résumé : Le dosage des D-dimères plasmatiques est la première étape de la stratégie diagnostique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire avec une probabilité clinique non haute. Une valeur seuil fixée à 500 µg/l a longtemps servi de référence. En raison de la faible spécificité des D-dimères, cette stratégie comporte un nombre de faux positifs élevé nécessitant le recours à une imagerie par scanner injecté chez environ deux tiers des patients. De plus, la spécificité du test diminue avec l’âge, ne permettant d’écarter le diagnostic d’EP que chez 5% des patients de plus de 80 ans. Un seuil adapté à l’âge, selon la formule (seuil de D-dimères = âge x 10 au-delà de 50 ans), permet d’augmenter la spécificité du test, sans diminution significative de sa sensibilité, et de réduire le recours aux examens supplémentaires. Cette nouvelle valeur seuil a été l’objet d’une validation extensive confirmée récemment par une étude d’implémentation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43097
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1908-1912[article] D-dimères et suspicion d’embolie pulmonaire : seuil adapté à l’âge [texte imprimé] / G. Ongaro ; Marc Righini ; Arnaud Perrier ; Christophe Marti . - 2014 . - p. 1908-1912.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1908-1912
Résumé : Le dosage des D-dimères plasmatiques est la première étape de la stratégie diagnostique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire avec une probabilité clinique non haute. Une valeur seuil fixée à 500 µg/l a longtemps servi de référence. En raison de la faible spécificité des D-dimères, cette stratégie comporte un nombre de faux positifs élevé nécessitant le recours à une imagerie par scanner injecté chez environ deux tiers des patients. De plus, la spécificité du test diminue avec l’âge, ne permettant d’écarter le diagnostic d’EP que chez 5% des patients de plus de 80 ans. Un seuil adapté à l’âge, selon la formule (seuil de D-dimères = âge x 10 au-delà de 50 ans), permet d’augmenter la spécificité du test, sans diminution significative de sa sensibilité, et de réduire le recours aux examens supplémentaires. Cette nouvelle valeur seuil a été l’objet d’une validation extensive confirmée récemment par une étude d’implémentation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43097 Exemplaires (1)
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Titre : Fibrillation auriculaire et syndrome d’apnées du sommeil: une association fortuite? Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexandre Leszek ; Arnaud Perrier ; Sebastian Carballo Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1913-1917 Langues : Français (fre) Résumé : La fibrillation auriculaire (FA) est une arythmie fréquente et associée à une morbi-mortalité importante. On la retrouve chez 3 à 5% des patients souffrant d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Un lien physiopathologique est établi entre les apnées répétées et les modifications cardiaques structurelles, inflammatoires ou les déséquilibres du système nerveux autonome. Un nombre grandissant d’études démontre une association entre ces deux pathologies, et ce indépendamment des facteurs de risque cardiovasculaires habituels ou d’autres éléments confondants. La sévérité du SAOS semble aussi influencer l’apparition de la FA, et elle rend sa prise en charge plus compliquée. En effet, le taux de succès de thermo-ablation d’une FA semble inférieur chez les patients souffrant d’un SAOS. En attendant des études plus robustes permettant de définir le rôle du SAOS dans la FA, la littérature actuelle établit déjà un lien convaincant entre ces deux pathologies. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43098
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1913-1917[article] Fibrillation auriculaire et syndrome d’apnées du sommeil: une association fortuite? [texte imprimé] / Alexandre Leszek ; Arnaud Perrier ; Sebastian Carballo . - 2014 . - p. 1913-1917.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1913-1917
Résumé : La fibrillation auriculaire (FA) est une arythmie fréquente et associée à une morbi-mortalité importante. On la retrouve chez 3 à 5% des patients souffrant d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Un lien physiopathologique est établi entre les apnées répétées et les modifications cardiaques structurelles, inflammatoires ou les déséquilibres du système nerveux autonome. Un nombre grandissant d’études démontre une association entre ces deux pathologies, et ce indépendamment des facteurs de risque cardiovasculaires habituels ou d’autres éléments confondants. La sévérité du SAOS semble aussi influencer l’apparition de la FA, et elle rend sa prise en charge plus compliquée. En effet, le taux de succès de thermo-ablation d’une FA semble inférieur chez les patients souffrant d’un SAOS. En attendant des études plus robustes permettant de définir le rôle du SAOS dans la FA, la littérature actuelle établit déjà un lien convaincant entre ces deux pathologies. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43098 Exemplaires (1)
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Titre : Infections à entérocoques : du plus simple au plus complexe… Type de document : texte imprimé Auteurs : Katia Stucki ; Stephan Harbarth ; Mathieu Nendaz Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1918-1923 Langues : Français (fre) Résumé : Les entérocoques sont des micro-organismes qui ont une remarquable capacité à s’adapter à leur environnement. Deux espèces ont une implication clinique notable, l’enterococcus faecalis et l’enterococcus faecium. Les facteurs de risque de colonisation et d’infection doivent être reconnus, notamment un traitement préalable par des antibiotiques tels que les céphalosporines ou les quinolones. En raison de leur résistance naturelle à plusieurs classes d’antibiotiques et de l’augmentation des résistances acquises aux pénicillines, un traitement initial empirique d’une infection sévère chez un patient avec facteurs de risque inclura souvent un glycopeptide. Une restriction dans l’utilisation empirique de céphalosporines ou de quinolones et une antibiothérapie ciblée selon l’antibiogramme sont des mesures indispensables pour prévenir l’apparition de souches d’entérocoques résistantes, en particulier résistant à la vancomycine. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43099
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1918-1923[article] Infections à entérocoques : du plus simple au plus complexe… [texte imprimé] / Katia Stucki ; Stephan Harbarth ; Mathieu Nendaz . - 2014 . - p. 1918-1923.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1918-1923
Résumé : Les entérocoques sont des micro-organismes qui ont une remarquable capacité à s’adapter à leur environnement. Deux espèces ont une implication clinique notable, l’enterococcus faecalis et l’enterococcus faecium. Les facteurs de risque de colonisation et d’infection doivent être reconnus, notamment un traitement préalable par des antibiotiques tels que les céphalosporines ou les quinolones. En raison de leur résistance naturelle à plusieurs classes d’antibiotiques et de l’augmentation des résistances acquises aux pénicillines, un traitement initial empirique d’une infection sévère chez un patient avec facteurs de risque inclura souvent un glycopeptide. Une restriction dans l’utilisation empirique de céphalosporines ou de quinolones et une antibiothérapie ciblée selon l’antibiogramme sont des mesures indispensables pour prévenir l’apparition de souches d’entérocoques résistantes, en particulier résistant à la vancomycine. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43099 Exemplaires (1)
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Titre : Antibiothérapie par voie sous-cutanée chez le patient âgé Type de document : texte imprimé Auteurs : V. Gassler ; Jérôme Stirnemann ; A. Huttner ; V. Prendki Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1924-1929 Langues : Français (fre) Résumé : Malgré une prescription off-label en Suisse, il arrive que l’antibiothérapie par voie sous-cutanée (SC) soit utilisée, particulièrement en soins palliatifs et en gériatrie, en cas d’impossibilité d’autres voies d’administration. La ceftriaxone est l’antibiotique le plus prescrit ; elle est validée par certains comités locaux étant donné sa facilité d’administration et son risque relativement faible de toxicité cutanée. Cependant, des données pharmacologiques et cliniques restent manquantes. Aucune étude n’a démontré la non-infériorité de l’antibiothérapie par voie SC par rapport à d’autres voies d’administration parentérale. Des essais randomisés contrôlés sont nécessaires afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’administration d’antibiotique SC étant donné son utilisation fréquente dans une population vieillissante. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43100
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1924-1929[article] Antibiothérapie par voie sous-cutanée chez le patient âgé [texte imprimé] / V. Gassler ; Jérôme Stirnemann ; A. Huttner ; V. Prendki . - 2014 . - p. 1924-1929.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1924-1929
Résumé : Malgré une prescription off-label en Suisse, il arrive que l’antibiothérapie par voie sous-cutanée (SC) soit utilisée, particulièrement en soins palliatifs et en gériatrie, en cas d’impossibilité d’autres voies d’administration. La ceftriaxone est l’antibiotique le plus prescrit ; elle est validée par certains comités locaux étant donné sa facilité d’administration et son risque relativement faible de toxicité cutanée. Cependant, des données pharmacologiques et cliniques restent manquantes. Aucune étude n’a démontré la non-infériorité de l’antibiothérapie par voie SC par rapport à d’autres voies d’administration parentérale. Des essais randomisés contrôlés sont nécessaires afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’administration d’antibiotique SC étant donné son utilisation fréquente dans une population vieillissante. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43100 Exemplaires (1)
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Titre : Risque d’ostéonécrose des maxillaires avec l’utilisation des bisphosphonates Type de document : texte imprimé Auteurs : Ioanna Polymenidi ; Andrea Trombetti ; Sebastian Carballo Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1930-1934 Langues : Français (fre) Résumé : Les bisphosphonates sont largement utilisés pour le traitement de l’ostéoporose et des complications osseuses des cancers. Les bénéfices associés à leur usage sont largement reconnus. Certains risques sont toutefois liés à leur utilisation dont l’ostéonécrose des maxillaires, une complication souvent médiatisée, mais qui n’est rencontrée que rarement dans la pratique médicale. Sa prévalence est faible en cas d’ostéoporose mais plus importante dans le contexte oncologique. Le processus physiopathologique n’est pas complètement élucidé mais certains facteurs de risque sont identifiés, dont l’extraction dentaire qui précède souvent cette complication. La prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire et la plupart du temps un traitement conservateur est privilégié. Face à cette affection plutôt rare mais invalidante et difficile à traiter, il est important d’identifier les patients à risque et d’appliquer des mesures préventives. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43101
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1930-1934[article] Risque d’ostéonécrose des maxillaires avec l’utilisation des bisphosphonates [texte imprimé] / Ioanna Polymenidi ; Andrea Trombetti ; Sebastian Carballo . - 2014 . - p. 1930-1934.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1930-1934
Résumé : Les bisphosphonates sont largement utilisés pour le traitement de l’ostéoporose et des complications osseuses des cancers. Les bénéfices associés à leur usage sont largement reconnus. Certains risques sont toutefois liés à leur utilisation dont l’ostéonécrose des maxillaires, une complication souvent médiatisée, mais qui n’est rencontrée que rarement dans la pratique médicale. Sa prévalence est faible en cas d’ostéoporose mais plus importante dans le contexte oncologique. Le processus physiopathologique n’est pas complètement élucidé mais certains facteurs de risque sont identifiés, dont l’extraction dentaire qui précède souvent cette complication. La prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire et la plupart du temps un traitement conservateur est privilégié. Face à cette affection plutôt rare mais invalidante et difficile à traiter, il est important d’identifier les patients à risque et d’appliquer des mesures préventives. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43101 Exemplaires (1)
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Titre : Syndrome de Fritz Zorn et abus de la psycho-neuro-immunologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Rémy Martin-Du Pan Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1936-1937 Langues : Français (fre) Résumé : Le débat sur une éventuelle psychogenèse des cancers a été relancé par l’avènement de la psycho-neuro-immunologie. Cette dernière, qui fête ses vingt ans (et même plus !),1 étudie l’importance des facteurs psychosociaux dans la genèse de diverses maladies, telles que les maladies infectieuses, auto-immunes et néoplasiques.1,2 Nous avons appelé syndrome de Fritz Zorn la croyance en une psychogenèse exclusive des cancers.3 C’est la croyance en la toute puissance de la pensée pour triompher des maladies avec comme corollaire le déni de leur réalité biologique. Fritz Zorn (son nom officiel était Fritz Angst !), jeune Zurichois atteint d’un lymphome, écrivait dans «Mars» : «La névrose de mes parents est cause des tourments de toute ma vie ; mon tourment est cause que j’ai contracté le cancer et le cancer est finalement la cause de ma mort». Pour lui, le cancer est une maladie de l’âme, la conception du refus de la vie et de la haine de soi qui lui a été inculquée par sa famille dans un contexte socio-politique précis. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43102
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1936-1937[article] Syndrome de Fritz Zorn et abus de la psycho-neuro-immunologie [texte imprimé] / Rémy Martin-Du Pan . - 2014 . - p. 1936-1937.
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Résumé : Le débat sur une éventuelle psychogenèse des cancers a été relancé par l’avènement de la psycho-neuro-immunologie. Cette dernière, qui fête ses vingt ans (et même plus !),1 étudie l’importance des facteurs psychosociaux dans la genèse de diverses maladies, telles que les maladies infectieuses, auto-immunes et néoplasiques.1,2 Nous avons appelé syndrome de Fritz Zorn la croyance en une psychogenèse exclusive des cancers.3 C’est la croyance en la toute puissance de la pensée pour triompher des maladies avec comme corollaire le déni de leur réalité biologique. Fritz Zorn (son nom officiel était Fritz Angst !), jeune Zurichois atteint d’un lymphome, écrivait dans «Mars» : «La névrose de mes parents est cause des tourments de toute ma vie ; mon tourment est cause que j’ai contracté le cancer et le cancer est finalement la cause de ma mort». Pour lui, le cancer est une maladie de l’âme, la conception du refus de la vie et de la haine de soi qui lui a été inculquée par sa famille dans un contexte socio-politique précis. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43102 Exemplaires (1)
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Titre : Sida : comment le VIH-1 a-t-il pu diffuser en silence pendant plus d’un de-mi-siècle ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1938-1939 Langues : Français (fre) Résumé : Comment avons-nous pu être à ce point aveugle ? Comment est-il parvenu à déjouer la clinique et tous les instruments de vigilance biologique et médicale ? La lecture de la dernière publication de Science sur le VIH-1 est troublante à bien des égards.1 Certains veulent y voir la démonstration que les révisionnistes ont tort quand ils continuent à affirmer que ce virus n’est pas la cause du sida. C’est faire fausse route : les révisionnistes sont, par définition, imperméables aux arguments de la raison. La vérité est que cette publication est d’une toute autre portée, virologique, médicale, culturelle et écologique. C’est une publication éminemment politique.
Nous gardons tous approximativement en mémoire la date de l’émergence officielle d’une maladie qui ne portait pas encore le nom de syndrome d’immunodéficience acquise. Nous entrions alors, fringants, dans les années 1980. C’était un phénomène étrange, empruntant à l’homosexualité masculine, au sang, à la toxicomanie et à l’hémophilie. Avec, dans le paysage, Haïti.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43103
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1938-1939[article] Sida : comment le VIH-1 a-t-il pu diffuser en silence pendant plus d’un de-mi-siècle ? [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2014 . - p. 1938-1939.
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in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1938-1939
Résumé : Comment avons-nous pu être à ce point aveugle ? Comment est-il parvenu à déjouer la clinique et tous les instruments de vigilance biologique et médicale ? La lecture de la dernière publication de Science sur le VIH-1 est troublante à bien des égards.1 Certains veulent y voir la démonstration que les révisionnistes ont tort quand ils continuent à affirmer que ce virus n’est pas la cause du sida. C’est faire fausse route : les révisionnistes sont, par définition, imperméables aux arguments de la raison. La vérité est que cette publication est d’une toute autre portée, virologique, médicale, culturelle et écologique. C’est une publication éminemment politique.
Nous gardons tous approximativement en mémoire la date de l’émergence officielle d’une maladie qui ne portait pas encore le nom de syndrome d’immunodéficience acquise. Nous entrions alors, fringants, dans les années 1980. C’était un phénomène étrange, empruntant à l’homosexualité masculine, au sang, à la toxicomanie et à l’hémophilie. Avec, dans le paysage, Haïti.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43103 Exemplaires (1)
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Titre : La GPA, nouvel esclavage, est aussi une passion française Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1940-1941 Langues : Français (fre) Résumé : La France, une nouvelle fois, se déchire. Dans la rue et/ou dans les médias. Une partie de la France, plus précisément. Sur le fond, l’opposition concerne, comme toujours, l’usage «non thérapeutique» qui peut ou non être éthiquement fait des techniques de l’assistance médicale à la procréation. En surface, bien évidemment, il en va autrement. Derniers épisodes en date de cette passion française. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43104
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1940-1941[article] La GPA, nouvel esclavage, est aussi une passion française [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2014 . - p. 1940-1941.
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Résumé : La France, une nouvelle fois, se déchire. Dans la rue et/ou dans les médias. Une partie de la France, plus précisément. Sur le fond, l’opposition concerne, comme toujours, l’usage «non thérapeutique» qui peut ou non être éthiquement fait des techniques de l’assistance médicale à la procréation. En surface, bien évidemment, il en va autrement. Derniers épisodes en date de cette passion française. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43104 Exemplaires (1)
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Titre : Deux femmes anesthésistes, deux histoires tragiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1942-1943 Langues : Français (fre) Résumé : Cela se passe en France. En mars dernier, une jeune anesthésiste se suicidait au sein du Centre hospitalier de Châteauroux, département du Cher. Elle s’était donné la mort dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mars. A la fin de sa garde. Pas de justification écrite à son geste. «Toujours est-il qu’elle a attendu le moment où il régnait un calme absolu, dans son service, pour s’administrer une dose mortelle de produits, par intraveineuse, dans sa chambre de garde, avait alors rapporté La Nouvelle République du Centre Ouest. C’est le collègue venu la relever, le dimanche matin, qui a fait la macabre découverte.»
Mise en place immédiate d’une cellule psychologique (sous la direction du chef du Service de psychiatrie de l’établissement). «C’est une nouvelle brutale et effrayante, expliquait alors le directeur-adjoint du centre hospitalier. Nous sommes tous choqués. Que dire ? Nous allons tout faire pour apporter le soutien nécessaire au personnel, ainsi qu’à sa famille.»Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43105
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1942-1943[article] Deux femmes anesthésistes, deux histoires tragiques [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2014 . - p. 1942-1943.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1942-1943
Résumé : Cela se passe en France. En mars dernier, une jeune anesthésiste se suicidait au sein du Centre hospitalier de Châteauroux, département du Cher. Elle s’était donné la mort dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mars. A la fin de sa garde. Pas de justification écrite à son geste. «Toujours est-il qu’elle a attendu le moment où il régnait un calme absolu, dans son service, pour s’administrer une dose mortelle de produits, par intraveineuse, dans sa chambre de garde, avait alors rapporté La Nouvelle République du Centre Ouest. C’est le collègue venu la relever, le dimanche matin, qui a fait la macabre découverte.»
Mise en place immédiate d’une cellule psychologique (sous la direction du chef du Service de psychiatrie de l’établissement). «C’est une nouvelle brutale et effrayante, expliquait alors le directeur-adjoint du centre hospitalier. Nous sommes tous choqués. Que dire ? Nous allons tout faire pour apporter le soutien nécessaire au personnel, ainsi qu’à sa famille.»Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43105 Exemplaires (1)
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Titre : Médecine et société Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Abraham Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1944 Langues : Français (fre) Résumé : La médecine risque de devenir à tout moment une entité sociale nécessitant, en plus de sa fonction officielle de barrière contre les différentes affections pathologiques, une prise en charge d’aspects logistiques, économiques, voire politiques toujours plus puissants. Il y a eu, dans un passé relativement récent, des tendances explicites de méfiance à son égard, débouchant même dans une prise de position appelée, sans réticence aucune, «anti-médecine». Tendance spécialement marquée sous l’étiquette d’«anti-psychiatrie». Ces prises de position, comme on le sait, accusaient la médecine de créer de toutes pièces des maladies, ou du moins des formes d’hypocondrie susceptibles à leur tour d’induire un excès d’examens médicaux inutiles et par là des frais abusifs pour la société.
Ainsi, tout médecin serait apte à devenir complice de peurs immotivées comme de soucis hygiéniques et préventifs de type obsessionnel. Reléguant, bien sûr, la présence constante de la mort, y compris celle du médecin lui-même, à un rôle davantage métaphysique que proprement réel.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43106
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1944[article] Médecine et société [texte imprimé] / Georges Abraham . - 2014 . - p. 1944.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 446 (Octobre 2014) . - p. 1944
Résumé : La médecine risque de devenir à tout moment une entité sociale nécessitant, en plus de sa fonction officielle de barrière contre les différentes affections pathologiques, une prise en charge d’aspects logistiques, économiques, voire politiques toujours plus puissants. Il y a eu, dans un passé relativement récent, des tendances explicites de méfiance à son égard, débouchant même dans une prise de position appelée, sans réticence aucune, «anti-médecine». Tendance spécialement marquée sous l’étiquette d’«anti-psychiatrie». Ces prises de position, comme on le sait, accusaient la médecine de créer de toutes pièces des maladies, ou du moins des formes d’hypocondrie susceptibles à leur tour d’induire un excès d’examens médicaux inutiles et par là des frais abusifs pour la société.
Ainsi, tout médecin serait apte à devenir complice de peurs immotivées comme de soucis hygiéniques et préventifs de type obsessionnel. Reléguant, bien sûr, la présence constante de la mort, y compris celle du médecin lui-même, à un rôle davantage métaphysique que proprement réel.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43106 Exemplaires (1)
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