[article] inAnesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 5 (Septembre 2021) . - p. 330-336
Titre : |
Intoxications aiguës aux urgences pédiatriques de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (Cameroun) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Roddy Stephan Bengono Bengono ; Albert Ludovic Amengle ; Junette Arlette Mbengono Metogo ; Raymond Ndikontar ; Emmanuel Essam Nkodo ; Agnès Esiene ; Paul Owono Etoundi ; Jacqueline Ze Minkande |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 330-336 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.06.009 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Intoxication aiguë TOXIQUE ENFANT URGENCE Cameroun |
Résumé : |
Introduction
L’intoxication aiguë est une urgence courante et un problème de santé publique dans les pays en voie d’émergence. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémio-clinique des intoxications aiguës de l’enfant à Yaoundé.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude observationnelle et rétrospective réalisée à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Les dossiers de patients âgés de moins de 19 ans admis dans le service d’urgence pour une intoxication aiguë entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 ont été analysés. Les variables étudiées étaient les données cliniques, thérapeutiques, et l’évolution clinique. L’analyse des données s’est faite grâce au logiciel Epi info version 3.5.4.
Résultats
La population était composée de 158 enfants avec un sex ratio de 1,1. . La tranche d’âge de 1–5 ans était majoritaire (n=114, 72,2 %). La consultation était réalisée dans les 24heures (n=148, 93,7 %) et un seul toxique était en cause dans 155 cas (n=140, 98,1 %). L’intoxication était essentiellement par voie orale (n=156, 98,7 %) et accidentelle (88,6 %). Les principaux toxiques retrouvés étaient les hydrocarbures (pétrole lampant, 43, 27,5 %), les produits caustiques (21, 21,5 %) et les organophosphorés/carbamates (29, 18,3 %.). Les signes et symptômes cliniques les plus retrouvés étaient respiratoires (260, 48,7 %), digestifs (67, 42,4 %), et neurologiques (51, 32,3 %). L’antidote le plus utilisé était l’atropine associée à la pralidoxine. L’admission en réanimation survenait dans 17 cas (10,8 %). Le taux de mortalité était de 3,2 % (n=5).
Conclusion
Les intoxications aiguës restent une cause fréquente de consultation aux urgences chez les enfants âgés de moins de 5 ans. Il est primordial de sensibiliser les parents au stockage sécurisé des substances potentiellement toxiques. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71238 |
[article] Intoxications aiguës aux urgences pédiatriques de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (Cameroun) [texte imprimé] / Roddy Stephan Bengono Bengono ; Albert Ludovic Amengle ; Junette Arlette Mbengono Metogo ; Raymond Ndikontar ; Emmanuel Essam Nkodo ; Agnès Esiene ; Paul Owono Etoundi ; Jacqueline Ze Minkande . - 2021 . - p. 330-336. Doi : 10.1016/j.anrea.2021.06.009 Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 5 (Septembre 2021) . - p. 330-336
Mots-clés : |
Intoxication aiguë TOXIQUE ENFANT URGENCE Cameroun |
Résumé : |
Introduction
L’intoxication aiguë est une urgence courante et un problème de santé publique dans les pays en voie d’émergence. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémio-clinique des intoxications aiguës de l’enfant à Yaoundé.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude observationnelle et rétrospective réalisée à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Les dossiers de patients âgés de moins de 19 ans admis dans le service d’urgence pour une intoxication aiguë entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 ont été analysés. Les variables étudiées étaient les données cliniques, thérapeutiques, et l’évolution clinique. L’analyse des données s’est faite grâce au logiciel Epi info version 3.5.4.
Résultats
La population était composée de 158 enfants avec un sex ratio de 1,1. . La tranche d’âge de 1–5 ans était majoritaire (n=114, 72,2 %). La consultation était réalisée dans les 24heures (n=148, 93,7 %) et un seul toxique était en cause dans 155 cas (n=140, 98,1 %). L’intoxication était essentiellement par voie orale (n=156, 98,7 %) et accidentelle (88,6 %). Les principaux toxiques retrouvés étaient les hydrocarbures (pétrole lampant, 43, 27,5 %), les produits caustiques (21, 21,5 %) et les organophosphorés/carbamates (29, 18,3 %.). Les signes et symptômes cliniques les plus retrouvés étaient respiratoires (260, 48,7 %), digestifs (67, 42,4 %), et neurologiques (51, 32,3 %). L’antidote le plus utilisé était l’atropine associée à la pralidoxine. L’admission en réanimation survenait dans 17 cas (10,8 %). Le taux de mortalité était de 3,2 % (n=5).
Conclusion
Les intoxications aiguës restent une cause fréquente de consultation aux urgences chez les enfants âgés de moins de 5 ans. Il est primordial de sensibiliser les parents au stockage sécurisé des substances potentiellement toxiques. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71238 |
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