[article]
Titre : |
Correlation between changes in the number of peripheral blood lymphocytes and survival rate in patients with cervical cancer after radio-chemotherapy |
Titre original : |
Corrélation entre les changements dans le nombre de lymphocytes du sang périphérique et le taux de survie des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus après une chimioradiothérapie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
X. Han ; Q. Yang ; J. Zhang ; J. Cao |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 72-76 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.canrad.2020.08.045 |
Langues : |
Anglais (eng) |
Mots-clés : |
COL UTÉRIN CANCER IMMUNITÉ Cellule T cytotoxique |
Résumé : |
Objectif de l’étude
Comparer le nombre absolu de lymphocytes de toutes sortes dans le sang périphérique avant et après la chimioradiothérapie du cancer du col de l’utérus.
Méthodes
Analyse rétrospective des données de 205 patientes atteintes de cancer du col de l’utérus traitées entre juin 2014 et août 2016. Ces patientes ont reçu une chimioradiothérapie concomitante suivie d’une chimiothérapie. L’objectif de l’étude était de comparer le nombre absolu de lymphocytes sanguins périphériques avant et après la chimiothérapie ainsi que de leurs sous-types.
Résultats
Pour les patientes atteintes de cancer de pronostic favorable, le nombre de lymphocytes T et T cytotoxiques après la chimiothérapie a considérablement diminué (p<0,05), ce qui n’était pas le cas pour les patientes atteintes de cancer de pronostic défavorable. L’analyse unifactorielle a montré que les tumeurs évoluées selon la classification internationale des gynécologues-obstétriciens (FIGO) avant le traitement, des métastases ganglionnaires, et une augmentation des lymphocytes T cytotoxiques et T helper après la chimiothérapie, étaient à l’origine d’un faible taux de survie à 30 mois (p<0,05). L’analyse de régression de risque de Cox a montré la valeur pronostique des métastases ganglionnaires (hazard ratio [HR]=9,718, p=0,00002, IC95 % [intervalle de confiance à 95 %]=0,0183–0,679), du groupe T cytotoxiques (HR=3,239, p=0,0072, IC95 %=0,950–03,347) et du groupe T helper (HR=3,197, p=0,0074, IC95 %=0,943–3,564).
Conclusion
Parmi les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus, Les variations des lymphocytes T cytotoxiques et T helper du sang périphérique après la chimioradiothérapie étaient liées au taux de survie global à 30 mois, ce qui peut servir d’indicateur prédictif de la survie chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus évolué. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69292 |
in Cancer Radiothérapie > 25/1 (Février 2021) . - p. 72-76
[article] Correlation between changes in the number of peripheral blood lymphocytes and survival rate in patients with cervical cancer after radio-chemotherapy = Corrélation entre les changements dans le nombre de lymphocytes du sang périphérique et le taux de survie des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus après une chimioradiothérapie [texte imprimé] / X. Han ; Q. Yang ; J. Zhang ; J. Cao . - 2021 . - p. 72-76. Doi : 10.1016/j.canrad.2020.08.045 Langues : Anglais ( eng) in Cancer Radiothérapie > 25/1 (Février 2021) . - p. 72-76
Mots-clés : |
COL UTÉRIN CANCER IMMUNITÉ Cellule T cytotoxique |
Résumé : |
Objectif de l’étude
Comparer le nombre absolu de lymphocytes de toutes sortes dans le sang périphérique avant et après la chimioradiothérapie du cancer du col de l’utérus.
Méthodes
Analyse rétrospective des données de 205 patientes atteintes de cancer du col de l’utérus traitées entre juin 2014 et août 2016. Ces patientes ont reçu une chimioradiothérapie concomitante suivie d’une chimiothérapie. L’objectif de l’étude était de comparer le nombre absolu de lymphocytes sanguins périphériques avant et après la chimiothérapie ainsi que de leurs sous-types.
Résultats
Pour les patientes atteintes de cancer de pronostic favorable, le nombre de lymphocytes T et T cytotoxiques après la chimiothérapie a considérablement diminué (p<0,05), ce qui n’était pas le cas pour les patientes atteintes de cancer de pronostic défavorable. L’analyse unifactorielle a montré que les tumeurs évoluées selon la classification internationale des gynécologues-obstétriciens (FIGO) avant le traitement, des métastases ganglionnaires, et une augmentation des lymphocytes T cytotoxiques et T helper après la chimiothérapie, étaient à l’origine d’un faible taux de survie à 30 mois (p<0,05). L’analyse de régression de risque de Cox a montré la valeur pronostique des métastases ganglionnaires (hazard ratio [HR]=9,718, p=0,00002, IC95 % [intervalle de confiance à 95 %]=0,0183–0,679), du groupe T cytotoxiques (HR=3,239, p=0,0072, IC95 %=0,950–03,347) et du groupe T helper (HR=3,197, p=0,0074, IC95 %=0,943–3,564).
Conclusion
Parmi les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus, Les variations des lymphocytes T cytotoxiques et T helper du sang périphérique après la chimioradiothérapie étaient liées au taux de survie global à 30 mois, ce qui peut servir d’indicateur prédictif de la survie chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus évolué. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69292 |
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