[article] 
inSoins Palliatifs.be > 48 (Septembre 2020) . - p. 44

Titre :	Maryvonne [L'accessibilité des soins palliatifs en question(s)]
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Carl Vanwelde
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 44
Note générale :	Issu du dossier "L'accessibilité des soins palliatifs en question(s)"
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	SOINS PALLIATIFS  CAS CLINIQUE
Note de contenu :	Maryvonne a été hospitalisée en fin d’après-midi. On la disait corpulente, elle est progressive-ment devenue obèse, d’une obésité morbide et invalidante. Elle n'a plus quitté le divan du salon depuis trois semaines car incapable désormais de se lever, comme écrasée en permanence par son surpoids monstrueux. Des plaies aux jambes larges comme des mains, d’autres au fessier, ruissellent d’une humeur nauséabonde. Une odeur d’urine et de selles imprègne la pièce, trahissant son incapacité de se rendre aux toilettes. Une famille atypique mais aimante l’entoure, qui l'accepte comme elle est, sans reproches ni pressions. Elle redoute l’inévitable hospitalisation et s'accroche à la main de son jeune frère, le suppliant de ne pas la laisser partir. La faire admettre dans un établissement qui l'accepte n’est pas une sinécure, car elle n'est ni vieille, ni accidentée, ni vraiment malade.
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=68445

[article] Maryvonne [L'accessibilité des soins palliatifs en question(s)] [texte imprimé] / Carl Vanwelde . - 2020 . - p. 44.
Issu du dossier "L'accessibilité des soins palliatifs en question(s)"
Langues : Français (fre)
in Soins Palliatifs.be > 48 (Septembre 2020) . - p. 44

Mots-clés :	SOINS PALLIATIFS  CAS CLINIQUE
Note de contenu :	Maryvonne a été hospitalisée en fin d’après-midi. On la disait corpulente, elle est progressive-ment devenue obèse, d’une obésité morbide et invalidante. Elle n'a plus quitté le divan du salon depuis trois semaines car incapable désormais de se lever, comme écrasée en permanence par son surpoids monstrueux. Des plaies aux jambes larges comme des mains, d’autres au fessier, ruissellent d’une humeur nauséabonde. Une odeur d’urine et de selles imprègne la pièce, trahissant son incapacité de se rendre aux toilettes. Une famille atypique mais aimante l’entoure, qui l'accepte comme elle est, sans reproches ni pressions. Elle redoute l’inévitable hospitalisation et s'accroche à la main de son jeune frère, le suppliant de ne pas la laisser partir. La faire admettre dans un établissement qui l'accepte n’est pas une sinécure, car elle n'est ni vieille, ni accidentée, ni vraiment malade.
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=68445