[article]
Titre : |
Faire bien - pour qui, pour quoi ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michèle Gennart |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 1391 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
AUTONOMIE PERSONNE ÂGÉE ISOLEMENT COVID-19 COMMUNICATION RESPECT |
Résumé : |
Tandis qu’en ce début d’année, je travaillais paisiblement avec un collègue à la préparation d’un petit ouvrage sur l’éthique en psychothérapie, et que nous tentions de réfléchir autour des principes de bienfaisance, d’autonomie et de vulnérabilité, la réalité s’est soudainement dressée en me confrontant en direct aux heurts plus ou moins violents, susceptibles d’opposer ces principes. La pandémie s’est déclarée. Et avec elle, l’obligation de confinement – particulièrement rigoureuse pour les personnes âgées vivant en institution. Au cours des semaines qui s’enchaînaient les unes aux autres, j’ai progressivement entendu ma mère résidant en Belgique, pourtant peu portée à la plainte, déplorer que, pour protéger sa santé et lui garantir une vie encore longue – elle frôle les 90 ans –, elle était privée de la seule chose qui donnait encore du sens à sa vie : son contact avec ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. Pourquoi n’avait-elle plus le droit de choisir pour sa vie ? |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=68215 |
in Revue médicale suisse > 700 (15 juillet 2020) . - p. 1391
[article] Faire bien - pour qui, pour quoi ? [texte imprimé] / Michèle Gennart . - 2020 . - p. 1391. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 700 (15 juillet 2020) . - p. 1391
Mots-clés : |
AUTONOMIE PERSONNE ÂGÉE ISOLEMENT COVID-19 COMMUNICATION RESPECT |
Résumé : |
Tandis qu’en ce début d’année, je travaillais paisiblement avec un collègue à la préparation d’un petit ouvrage sur l’éthique en psychothérapie, et que nous tentions de réfléchir autour des principes de bienfaisance, d’autonomie et de vulnérabilité, la réalité s’est soudainement dressée en me confrontant en direct aux heurts plus ou moins violents, susceptibles d’opposer ces principes. La pandémie s’est déclarée. Et avec elle, l’obligation de confinement – particulièrement rigoureuse pour les personnes âgées vivant en institution. Au cours des semaines qui s’enchaînaient les unes aux autres, j’ai progressivement entendu ma mère résidant en Belgique, pourtant peu portée à la plainte, déplorer que, pour protéger sa santé et lui garantir une vie encore longue – elle frôle les 90 ans –, elle était privée de la seule chose qui donnait encore du sens à sa vie : son contact avec ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. Pourquoi n’avait-elle plus le droit de choisir pour sa vie ? |
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