[article] 
inRevue médicale suisse > 689 (8 avril 2020) . - p. 702-703

Titre :	Prendre en charge les malades confinés souffrant d'addictions
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-Yves Nau
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 702-703
Note générale :	Le pouvoir exécutif peut parfois, pour les meilleures raisons sanitaires du monde, prendre de bien mauvaises décisions. ­Ainsi, en France, le préfet du département de l’Aisne interdisait, il y a quelques jours, toutes les possibilités de vente de boissons alcooliques – et ce dans le cadre des ­mesures nationales de confinement généralisé imposées contre l’épidémie de ­Covid-19. Son argument n’était a priori guère discutable: «prévenir ainsi les troubles et les violences notamment intrafamiliales». La décision fit aussitôt grand bruit chez les spécialistes de la prise en charge de la maladie alcoolique. «À part promouvoir, dans ce département, la distillation au domicile et surcharger les urgences et services hospitaliers pour delirium tremens, je ne vois guère l’intérêt de cette mesure préfectorale» commentait aussitôt, acide, le Dr William Lowenstein, président de SOS Addictions.
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	COVID-19  ADDICTION  ALCOOLISME
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67415

[article] Prendre en charge les malades confinés souffrant d'addictions [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2020 . - p. 702-703.
Le pouvoir exécutif peut parfois, pour les meilleures raisons sanitaires du monde, prendre de bien mauvaises décisions. ­Ainsi, en France, le préfet du département de l’Aisne interdisait, il y a quelques jours, toutes les possibilités de vente de boissons alcooliques – et ce dans le cadre des ­mesures nationales de confinement généralisé imposées contre l’épidémie de ­Covid-19. Son argument n’était a priori guère discutable: «prévenir ainsi les troubles et les violences notamment intrafamiliales». La décision fit aussitôt grand bruit chez les spécialistes de la prise en charge de la maladie alcoolique. «À part promouvoir, dans ce département, la distillation au domicile et surcharger les urgences et services hospitaliers pour delirium tremens, je ne vois guère l’intérêt de cette mesure préfectorale» commentait aussitôt, acide, le Dr William Lowenstein, président de SOS Addictions.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 689 (8 avril 2020) . - p. 702-703

Mots-clés :	COVID-19  ADDICTION  ALCOOLISME
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67415