[article]
| Titre : |
Jamais sans mon chat ! |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
François Spertini ; Joerg Seebach |
| Année de publication : |
2020 |
| Article en page(s) : |
p. 667-668 |
| Note générale : |
Le sujet pourrait paraître futile au temps des bombardements sans discernement des populations civiles au Moyen-Orient ou de l’épidémie du Coronavirus, mais aucune société n’a jamais vécu avec autant d’animaux de compagnie. Jusqu’à deux tiers des Européens et des Américains selon les régions possèdent qui un chat, qui un chien, une gerbille, un cochon d’Inde, un rat… Il y a certes encore des animaux qui ont une justification professionnelle, gardiens de troupeaux, animaux de rente, etc., mais l’animal de compagnie est devenu pour beaucoup la présence nécessaire, voire le pourvoyeur d’une affection vitale dans une société de plus en plus individualiste et impitoyable pour les personnes les plus fragiles, souvent des personnes âgées et isolées. L’animal de compagnie est également devenu une source de profit qui fait miroiter l’intérêt des grands groupes alimentaires et ne serait-ce que sur ce plan, le marché est estimé à 7,5 milliards de dollars ! Sans mentionner le marché des produits d’hygiène et les cosmétiques pour chien ou chat et le traitement de leurs propres allergies. Dans l’intervalle, depuis 2005, l’animal est devenu juridiquement quasi une personne dans le droit suisse. Il n’en reste pas moins que dans le contexte de l’épidémie d’allergie de ces 50 dernières années, un Suisse sur 5 est sensibilisé à au moins un allergène respiratoire et qu’environ 4 % le sont aux poils de chat. Cette situation ne peut pas laisser indifférent l’allergologue (ou le généraliste). Peut-il se contenter, comme il y a encore une à deux décennies, «d’éliminer» l’animal en cas d’allergie du propriétaire? Est-ce encore éthique? |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
ALLERGIE ANIMAL ÉTHIQUE ACCOMPAGNEMENT SOCIÉTÉ VACCINATION |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67407 |
in Revue médicale suisse > 689 (8 avril 2020) . - p. 667-668
[article] Jamais sans mon chat ! [texte imprimé] / François Spertini ; Joerg Seebach . - 2020 . - p. 667-668. Le sujet pourrait paraître futile au temps des bombardements sans discernement des populations civiles au Moyen-Orient ou de l’épidémie du Coronavirus, mais aucune société n’a jamais vécu avec autant d’animaux de compagnie. Jusqu’à deux tiers des Européens et des Américains selon les régions possèdent qui un chat, qui un chien, une gerbille, un cochon d’Inde, un rat… Il y a certes encore des animaux qui ont une justification professionnelle, gardiens de troupeaux, animaux de rente, etc., mais l’animal de compagnie est devenu pour beaucoup la présence nécessaire, voire le pourvoyeur d’une affection vitale dans une société de plus en plus individualiste et impitoyable pour les personnes les plus fragiles, souvent des personnes âgées et isolées. L’animal de compagnie est également devenu une source de profit qui fait miroiter l’intérêt des grands groupes alimentaires et ne serait-ce que sur ce plan, le marché est estimé à 7,5 milliards de dollars ! Sans mentionner le marché des produits d’hygiène et les cosmétiques pour chien ou chat et le traitement de leurs propres allergies. Dans l’intervalle, depuis 2005, l’animal est devenu juridiquement quasi une personne dans le droit suisse. Il n’en reste pas moins que dans le contexte de l’épidémie d’allergie de ces 50 dernières années, un Suisse sur 5 est sensibilisé à au moins un allergène respiratoire et qu’environ 4 % le sont aux poils de chat. Cette situation ne peut pas laisser indifférent l’allergologue (ou le généraliste). Peut-il se contenter, comme il y a encore une à deux décennies, «d’éliminer» l’animal en cas d’allergie du propriétaire? Est-ce encore éthique? Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 689 (8 avril 2020) . - p. 667-668 |  |
Jamais sans mon chat ! in Revue médicale suisse, 689 (8 avril 2020)
