[article] 
inRevue médicale suisse > 674 (4 Décembre 2019) . - p. 2227

Titre :	Maladies vasculaires périphériques et prévention secondaire : un appel à agir
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2019
Article en page(s) :	p. 2227
Note générale :	La maladie artérielle périphérique (MAP) est parfois considérée comme un simple problème de jambes. Cependant, la MAP est associée à un risque élevé de décès et d’invalidité ; c’est un marqueur puissant de la maladie athéro­sclérotique, plus étendue, qui devrait agir comme un signal d’alerte. En effet, la MAP expose les patients à un risque cinq à six fois plus élevé de morbidité ou de décès cardiovasculaire, même si la maladie est asymptomatique. Ces personnes ont un risque de ­décéder dans les cinq ans qui est supérieur à celui des personnes atteintes d’un cancer du sein ou de la prostate.1 Outre l’impact personnel et familial, un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée engendrent des surcoûts. Malheureusement, à ce jour, la MAP n’est pas prioritaire dans les systèmes de santé. Pourtant, les bénéfices socio-économiques d’une telle priorisation semblent évidents. La MAP est fortement associée à l’âge et au ­diabète, or le monde est confronté à un vieillissement de la population âgée et à une ­augmentation des cas de diabète. Environ 202 millions de personnes sont atteintes de MAP dans le monde, et sa prévalence dans les pays développés atteint 12 % de la population adulte (augmentant avec l’âge).
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Maladie vasculaire périphérique  PRÉVENTION  DIABÈTE COMPLICATION  AGE  COMPLICATION
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66765

[article] Maladies vasculaires périphériques et prévention secondaire : un appel à agir [texte imprimé] . - 2019 . - p. 2227.
La maladie artérielle périphérique (MAP) est parfois considérée comme un simple problème de jambes. Cependant, la MAP est associée à un risque élevé de décès et d’invalidité ; c’est un marqueur puissant de la maladie athéro­sclérotique, plus étendue, qui devrait agir comme un signal d’alerte. En effet, la MAP expose les patients à un risque cinq à six fois plus élevé de morbidité ou de décès cardiovasculaire, même si la maladie est asymptomatique. Ces personnes ont un risque de ­décéder dans les cinq ans qui est supérieur à celui des personnes atteintes d’un cancer du sein ou de la prostate.1 Outre l’impact personnel et familial, un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée engendrent des surcoûts. Malheureusement, à ce jour, la MAP n’est pas prioritaire dans les systèmes de santé. Pourtant, les bénéfices socio-économiques d’une telle priorisation semblent évidents. La MAP est fortement associée à l’âge et au ­diabète, or le monde est confronté à un vieillissement de la population âgée et à une ­augmentation des cas de diabète. Environ 202 millions de personnes sont atteintes de MAP dans le monde, et sa prévalence dans les pays développés atteint 12 % de la population adulte (augmentant avec l’âge).
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 674 (4 Décembre 2019) . - p. 2227

Mots-clés :	Maladie vasculaire périphérique  PRÉVENTION  DIABÈTE COMPLICATION  AGE  COMPLICATION
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66765