[article] 
inLa revue du praticien > Vol. 69, n° 8 (Octobre 2019) . - p. 909-916

Titre :	Prise en charge médicamenteuse des troubles de l’usage de l’alcool; objectif : augmenter l’efficacité de l’accompagnement psychosocial
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	François Paille
Année de publication :	2019
Article en page(s) :	p. 909-916
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	accompagnement psychosocial  Alcoolisme  Troubles liés à l'alcool:Troubles liés à l'alcool / traitement médicamenteux  Sevrage  Baclofène
Résumé :	L’accompagnement psychosocial reste l’élément clé du traitement des patients ayant un trouble de l’usage de l’alcool, qu’il s’agisse de réduire leur consommation ou de l’arrêter. Des médicaments peuvent cependant augmenter son efficacité. Actuellement, deux médicaments peuvent être prescrits pour réduire la consommation d’alcool : le nalméfène et le baclofène ; les études disponibles à ce jour montrent des tailles d’effet faibles à modérées dans cette indication. Par ailleurs, quatre molécules sont disponibles pour aider les patients à maintenir une abstinence : l’acamprosate, la naltrexone, le disulfirame et le baclofène (hors AMM). Les tailles d’effet calculées par les méta-analyses sont également faibles à modérées. L’efficacité du disulfirame paraît intéressante lorsque le patient a compris son mécanisme d’action et qu’il est utilisé avec une supervision. Son utilisation est cependant limitée par un risque d’effets indésirables rares mais potentiellement graves. La caractérisation de sous-groupes de patients répondant mieux à certains médicaments est un enjeu important de la recherche. À ce jour, peu de critères peuvent être retenus. Soulignons cependant que, quel que soit le médicament considéré, une consommation d’alcool élevée et une difficulté à maintenir l’abstinence améliorent de façon significative l’efficacité des médicaments. La recherche de marqueurs génétiques n’a pas pour l’instant débouché sur des applications cliniques pratiques. Des molécules prometteuses sont actuellement en cours d’évaluation, notamment l’oxybate de sodium et le topiramate
Note de contenu :	Cet article fait partie du dossier « Trouble de l’usage de l’alcool »
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65692

[article] Prise en charge médicamenteuse des troubles de l’usage de l’alcool; objectif : augmenter l’efficacité de l’accompagnement psychosocial [texte imprimé] / François Paille . - 2019 . - p. 909-916.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Vol. 69, n° 8 (Octobre 2019) . - p. 909-916

Mots-clés :	accompagnement psychosocial  Alcoolisme  Troubles liés à l'alcool:Troubles liés à l'alcool / traitement médicamenteux  Sevrage  Baclofène
Résumé :	L’accompagnement psychosocial reste l’élément clé du traitement des patients ayant un trouble de l’usage de l’alcool, qu’il s’agisse de réduire leur consommation ou de l’arrêter. Des médicaments peuvent cependant augmenter son efficacité. Actuellement, deux médicaments peuvent être prescrits pour réduire la consommation d’alcool : le nalméfène et le baclofène ; les études disponibles à ce jour montrent des tailles d’effet faibles à modérées dans cette indication. Par ailleurs, quatre molécules sont disponibles pour aider les patients à maintenir une abstinence : l’acamprosate, la naltrexone, le disulfirame et le baclofène (hors AMM). Les tailles d’effet calculées par les méta-analyses sont également faibles à modérées. L’efficacité du disulfirame paraît intéressante lorsque le patient a compris son mécanisme d’action et qu’il est utilisé avec une supervision. Son utilisation est cependant limitée par un risque d’effets indésirables rares mais potentiellement graves. La caractérisation de sous-groupes de patients répondant mieux à certains médicaments est un enjeu important de la recherche. À ce jour, peu de critères peuvent être retenus. Soulignons cependant que, quel que soit le médicament considéré, une consommation d’alcool élevée et une difficulté à maintenir l’abstinence améliorent de façon significative l’efficacité des médicaments. La recherche de marqueurs génétiques n’a pas pour l’instant débouché sur des applications cliniques pratiques. Des molécules prometteuses sont actuellement en cours d’évaluation, notamment l’oxybate de sodium et le topiramate
Note de contenu :	Cet article fait partie du dossier « Trouble de l’usage de l’alcool »
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65692