La qualité et la sécurité des soins est un axe majeur de la stratégie nationale de santé 2018–2022. Le développement professionnel continu (DPC) se situe au cœur de cette politique publique dont le pilotage a été confié à l’Agence nationale du DPC. Au-delà de l’obligation déontologique, le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences au service de l’amélioration de la prise en charge s’inscrit donc dans un dispositif global. Mais ce sont les professionnels de santé qui doivent répondre à leur obligation triennale de formation. La mise en place des Conseils nationaux professionnels (CNP), dont les missions ont été précisées par décret en janvier 2019, devrait permettre à chaque profession ou spécialité d’être accompagnée dans cette démarche. Avec leur CNP, les sages-femmes vont devoir définir des orientations et des parcours de formation spécifiques aux différents modes d’exercice et répondre de façon indépendante, structurée et opérationnelle aux différentes sollicitations. Il s’agit par ailleurs de s’inscrire en cohérence avec la politique gouvernementale dans laquelle le champ de l’éducation et de la prévention est à valoriser. Enfin, le déploiement d’une offre de formation adaptée s’avère nécessaire. Pour cela, les sages-femmes vont devoir mobiliser leurs compétences métier, mais également leur expertise scientifique et pédagogique.

La qualité et la sécurité des soins est un axe majeur de la stratégie nationale de santé 2018–2022. Le développement professionnel continu (DPC) se situe au cœur de cette politique publique dont le pilotage a été confié à l’Agence nationale du DPC. Au-delà de l’obligation déontologique, le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences au service de l’amélioration de la prise en charge s’inscrit donc dans un dispositif global. Mais ce sont les professionnels de santé qui doivent répondre à leur obligation triennale de formation. La mise en place des Conseils nationaux professionnels (CNP), dont les missions ont été précisées par décret en janvier 2019, devrait permettre à chaque profession ou spécialité d’être accompagnée dans cette démarche. Avec leur CNP, les sages-femmes vont devoir définir des orientations et des parcours de formation spécifiques aux différents modes d’exercice et répondre de façon indépendante, structurée et opérationnelle aux différentes sollicitations. Il s’agit par ailleurs de s’inscrire en cohérence avec la politique gouvernementale dans laquelle le champ de l’éducation et de la prévention est à valoriser. Enfin, le déploiement d’une offre de formation adaptée s’avère nécessaire. Pour cela, les sages-femmes vont devoir mobiliser leurs compétences métier, mais également leur expertise scientifique et pédagogique.