Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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[article]
Titre : |
Indication des traitements antifongiques (hors hématologie). Que montrent les données ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre Huette ; Hervé Dupont |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 300-309 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.anrea.2019.03.004 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
CANDIDOSE |
Résumé : |
Les infections à levures sont de plus en plus fréquentes en réanimation. Par ailleurs, elles sont clairement associées à une augmentation de la morbimortalité. L’espèce Candida albicans est la plus fréquente dans les candidoses invasives en réanimation et en Europe. De nombreux facteurs de risques sont identifiés et un certain nombre de scores prédictifs de candidémies ont été développés mais ils ne sont pas très performants. Le retard de mise en route du traitement est un facteur indépendant de mortalité. Quatre classes d’antifongiques sont disponibles : les polyènes, les triazolés, les échinocandines et la flucytosine. Leurs mécanismes d’action cellulaire et spectres d’activité sont différents et doivent être connus. Au cours des candidémies chez les patients graves, le traitement de première intention doit comprendre une échinocandine pour une durée de 14jours après négativation des hémocultures. Un bilan d’extension doit systématiquement être réalisé en cas de candidémie (fond d’œil et échographie cardiaque trans-œsophagienne). Au cours des infections intra-abdominales, il faut probablement introduire un traitement antifongique avec une échinocandine si présence de 3 critères prédictifs (défaillance hémodynamique, sexe féminin, chirurgie sus-mésocolique, antibiothérapie depuis plus de 48heures) ou en cas d’examen direct positif à levure. Toutes les recommandations sur le traitement antifongique préventif sont des recommandations de très bas niveau de preuve et ne permettent pas de définir une stratégie thérapeutique. La désescalade thérapeutique doit être la plus précoce possible et semble sans impact sur la morbimortalité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64812 |
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 4 (Juillet 2019) . - p. 300-309
[article] Indication des traitements antifongiques (hors hématologie). Que montrent les données ? [texte imprimé] / Pierre Huette ; Hervé Dupont . - 2019 . - p. 300-309. Doi : 10.1016/j.anrea.2019.03.004 Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 4 (Juillet 2019) . - p. 300-309
Mots-clés : |
CANDIDOSE |
Résumé : |
Les infections à levures sont de plus en plus fréquentes en réanimation. Par ailleurs, elles sont clairement associées à une augmentation de la morbimortalité. L’espèce Candida albicans est la plus fréquente dans les candidoses invasives en réanimation et en Europe. De nombreux facteurs de risques sont identifiés et un certain nombre de scores prédictifs de candidémies ont été développés mais ils ne sont pas très performants. Le retard de mise en route du traitement est un facteur indépendant de mortalité. Quatre classes d’antifongiques sont disponibles : les polyènes, les triazolés, les échinocandines et la flucytosine. Leurs mécanismes d’action cellulaire et spectres d’activité sont différents et doivent être connus. Au cours des candidémies chez les patients graves, le traitement de première intention doit comprendre une échinocandine pour une durée de 14jours après négativation des hémocultures. Un bilan d’extension doit systématiquement être réalisé en cas de candidémie (fond d’œil et échographie cardiaque trans-œsophagienne). Au cours des infections intra-abdominales, il faut probablement introduire un traitement antifongique avec une échinocandine si présence de 3 critères prédictifs (défaillance hémodynamique, sexe féminin, chirurgie sus-mésocolique, antibiothérapie depuis plus de 48heures) ou en cas d’examen direct positif à levure. Toutes les recommandations sur le traitement antifongique préventif sont des recommandations de très bas niveau de preuve et ne permettent pas de définir une stratégie thérapeutique. La désescalade thérapeutique doit être la plus précoce possible et semble sans impact sur la morbimortalité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64812 |
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