Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
HORAIRE
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Bienvenue sur le catalogue du
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
[article]
Titre : |
Conflit, violence et confiance |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Florent Schepens |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 47-57 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
En France contemporaine, le conflit est perçu de manière négative comme le reliquat d’un passé historique où les relations sociales étaient plus frustes. Les « modernes » doivent savoir envisager les situations qu’ils affrontent de manière non conflictuelle. La sociologie française participe de cette vision péjorative du conflit. Pour le père fondateur de la discipline, Émile Durkheim (1930), la division du travail est une solution pacifique à la lutte pour la vie. Afin d’éviter une trop grande concurrence entre les individus, la société organise la différenciation sociale : puisque nous ne pouvons pas tous faire la même chose, nous devons nous spécialiser pour travailler en complémentarité avec les autres. Émile Durkheim, en pensant l’interdépendance des individus, est alors un théoricien de la solidarité. Dans ce cadre, le conflit est vu comme un élément perturbateur contre lequel il s’agit de se défendre. Il remet en question l’ordre établi, les normes, il est pensé comme source d’anomie, c’est-à-dire comme source de désintégration des solidarités, il est donc une pathologie sociale. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64087 |
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 137 (Juin 2019) . - p. 47-57
[article] Conflit, violence et confiance [document électronique] / Florent Schepens . - 2019 . - p. 47-57. Langues : Français ( fre) in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 137 (Juin 2019) . - p. 47-57
Résumé : |
En France contemporaine, le conflit est perçu de manière négative comme le reliquat d’un passé historique où les relations sociales étaient plus frustes. Les « modernes » doivent savoir envisager les situations qu’ils affrontent de manière non conflictuelle. La sociologie française participe de cette vision péjorative du conflit. Pour le père fondateur de la discipline, Émile Durkheim (1930), la division du travail est une solution pacifique à la lutte pour la vie. Afin d’éviter une trop grande concurrence entre les individus, la société organise la différenciation sociale : puisque nous ne pouvons pas tous faire la même chose, nous devons nous spécialiser pour travailler en complémentarité avec les autres. Émile Durkheim, en pensant l’interdépendance des individus, est alors un théoricien de la solidarité. Dans ce cadre, le conflit est vu comme un élément perturbateur contre lequel il s’agit de se défendre. Il remet en question l’ordre établi, les normes, il est pensé comme source d’anomie, c’est-à-dire comme source de désintégration des solidarités, il est donc une pathologie sociale. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64087 |
|
Exemplaires (1)
|
Revues | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |