Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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[article]
Titre : |
Gestion de la sédation-analgésie chez le traumatisé crânien grave : une enquête nationale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Maxime Nguyen ; Quentin Delgrande ; Sébastien Mirek ; Abdelouaid Nadji ; Bélaid Bouhemad |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 143-150 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.anrea.2018.10.006 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
RÉANIMATION SÉDATION CRÂNE TRAUMATISME |
Résumé : |
La sédation est un traitement central du patient traumatisé crânien grave. La gestion des sédations reste peu étudiée dans cette population et probablement sujette à des pratiques très variables. Nous avons réalisé une enquête nationale de pratique. Un questionnaire a été envoyé en avril et mai 2017 aux médecins identifiés comme travaillant dans une réanimation habilitée à la prise en charge des traumatisés crâniens graves, à partir d’un registre fourni par l’Association des neuro-anesthésistes et réanimateurs de langue française. Sur les 277 praticiens identifiés, 144 (58 %) ont répondu au questionnaire. Le midazolam était la molécule la plus utilisée (80 %) pour la sédation initiale. Concernant l’analgésie, l’utilisation d’opiacés par voie intraveineuse était exclusive. La réalisation d’une fenêtre thérapeutique était envisagée par la plupart des praticiens (86 %), cependant les critères requis pour la réaliser n’étaient pas consensuels. Chez les patients avec une hypertension intracrânienne persistante, le propofol étaient la molécule la plus utilisée (44 %). Le délai pour considérer le patient stable et les stratégies de sevrage étaient multiples. La stratégie la plus pratiquée était la baisse progressive des sédations et la réalisation de relais. Les alphas agonistes et les opiacés étaient alors les molécules privilégiées. Chez le traumatisé crânien grave, les pratiques décrites sont très hétérogènes, reflétant le faible niveau de preuve des recommandations actuelles et soulignant la nécessité de conduire de nouvelles études dans ce domaine. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63963 |
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 3 (Mai 2019) . - p. 143-150
[article] Gestion de la sédation-analgésie chez le traumatisé crânien grave : une enquête nationale [texte imprimé] / Maxime Nguyen ; Quentin Delgrande ; Sébastien Mirek ; Abdelouaid Nadji ; Bélaid Bouhemad . - 2019 . - p. 143-150. Doi : 10.1016/j.anrea.2018.10.006 Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 3 (Mai 2019) . - p. 143-150
Mots-clés : |
RÉANIMATION SÉDATION CRÂNE TRAUMATISME |
Résumé : |
La sédation est un traitement central du patient traumatisé crânien grave. La gestion des sédations reste peu étudiée dans cette population et probablement sujette à des pratiques très variables. Nous avons réalisé une enquête nationale de pratique. Un questionnaire a été envoyé en avril et mai 2017 aux médecins identifiés comme travaillant dans une réanimation habilitée à la prise en charge des traumatisés crâniens graves, à partir d’un registre fourni par l’Association des neuro-anesthésistes et réanimateurs de langue française. Sur les 277 praticiens identifiés, 144 (58 %) ont répondu au questionnaire. Le midazolam était la molécule la plus utilisée (80 %) pour la sédation initiale. Concernant l’analgésie, l’utilisation d’opiacés par voie intraveineuse était exclusive. La réalisation d’une fenêtre thérapeutique était envisagée par la plupart des praticiens (86 %), cependant les critères requis pour la réaliser n’étaient pas consensuels. Chez les patients avec une hypertension intracrânienne persistante, le propofol étaient la molécule la plus utilisée (44 %). Le délai pour considérer le patient stable et les stratégies de sevrage étaient multiples. La stratégie la plus pratiquée était la baisse progressive des sédations et la réalisation de relais. Les alphas agonistes et les opiacés étaient alors les molécules privilégiées. Chez le traumatisé crânien grave, les pratiques décrites sont très hétérogènes, reflétant le faible niveau de preuve des recommandations actuelles et soulignant la nécessité de conduire de nouvelles études dans ce domaine. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63963 |
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