Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
HORAIRE
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Bienvenue sur le catalogue du
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Revue médicale suisse . 486Psychiarie : où va la psychiartie?Mention de date : Septembre 2015 Paru le : 16/09/2015 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Réserve | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierOù va la psychiatrie ? / J. Gasser in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Où va la psychiatrie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Gasser Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1683-1684 Langues : Français (fre) Mots-clés : PHSYCHIATRIE Résumé :
La psychiatrie est une branche de la médecine qui s’est constituée au début du XIXe siècle à travers la création de lieux d’observation de malades qui souffraient de symptômes peu spécifiques. Y étaient rassemblées diverses formes de pathologies qui étaient nommées à l’époque «névroses» ou dans les formes plus graves «aliénations», pour ceux qui semblaient être des «tout autre», absents de la communication habituelle entre les humains. Ces lieux d’observation ont pu être considérés soit comme des lieux d’exclusion de personnes dérangeantes, soit comme des lieux d’inclusion de personnes souffrantes que l’on pouvait accueillir dans un endroit spécifique pour mieux les observer et les soigner (l’asile d’aliénés).
«… Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de la prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute …»
C’est entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle que le corpus psychopathologique de la psychiatrie s’est constitué et que les meilleures descriptions cliniques ont été écrites. Depuis lors peu de nouvelles entités psychopathologiques ont été exposées, mis à part toutes sortes de nouvelles entités nosologiques reflétant plus un malaise social qu’une pathologie mentale.
C’est vers le milieu du XXe siècle que les trois grandes classes de médicaments utilisés en psychiatrie ont été découvertes (antipsychotiques, antidépresseurs et benzodiazépines). Depuis, la recherche de nouvelles classes de médicaments en psychiatrie reste en panne, même si de nouvelles molécules arrivent sur le marché permettant principalement pour certaines de diminuer les effets secondaires.
Dans le domaine de la prise en charge psychothérapeutique, toutes les recherches récentes vont dans le sens d’une grande efficacité de ces traitements. Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de cette prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute et de l’alliance qui se noue avec le thérapeute et son patient qui fonde le succès du traitement.
Par ailleurs, dans le champ de la psychiatrie sociale, de nombreuses initiatives visent une meilleure prise en compte des difficultés des patients à trouver une place dans la société. D’où, par exemple, l’importance à accorder aux stratégies permettant d’améliorer la recherche de logements spécifiques ou à trouver un travail adapté. Une des caractéristiques de ce courant se résume par la notion de «rétablissement» qui accorde aux symptômes une valeur positive et qui estime que le patient est l’expert de sa maladie.
Quant au domaine des recherches en neurosciences psychiatriques, il est passionnant et compte un nombre de publications formant une courbe exponentielle dont la phase d’accélération critique est atteinte… Pourtant, l’effet sur le quotidien de nos patients tarde à se manifester.
Si aucune découverte importante dans la compréhension des mécanismes de la maladie mentale ayant des effets sur la prise en charge de nos patients n’a été faite depuis longtemps, des améliorations dans la prise en charge clinique des personnes souffrant de troubles psychiques sont avérées. Actuellement, plusieurs auteurs montrent que les traitements psychiatriques (psychothérapie et/ou médicaments) sont parmi les plus efficaces de la médecine. L’évolution des droits des patients vers une meilleure prise en compte de leur volonté et de leurs valeurs est également indéniablement positive, même si certaines illusions du partenariat dans le domaine des soins psychiatriques mériteraient une analyse plus poussée.
D’autre part, depuis une dizaine d’années l’attention croissante sur les prodromes des symptômes des troubles psychiques donne des résultats intéressants et permet une prise en charge plus rapide et moins stigmatisante des personnes qui en souffrent.
«… La place des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension …»
Cette recherche de prise en charge la plus précoce possible pose la question de l’origine des troubles et ceci avant même qu’ils ne se développent à travers des symptômes cliniquement identifiables mais grâce à d’éventuels marqueurs biologiques. Ceci pose évidemment des questions éthiques auxquelles il faudra sans doute apporter des réponses qui seront non seulement des réponses de chercheurs ou de cliniciens mais également des réponses de la société civile dans son entier.
Ces recherches, sur l’origine biologique des troubles psychiques, si elles sont indispensables pour comprendre les vulnérabilités organiques, ne suffiront certainement pas à expliquer entièrement ces troubles. La place, par exemple, des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension et à mettre les particularités individuelles de chaque patient au centre de l’aide que nous pourrons leur apporter.
Cette brève évocation de quelques enjeux de la psychiatrie ne peut, bien entendu, pas être exhaustive et il faudrait encore quelques pages pour aborder d’autres problématiques qui seront également fondamentales pour l’avenir comme les conséquences du vieillissement de la population, le rôle de la psychiatrie dans ses rapports avec la justice et les médias, l’importance des questions d’addiction et de l’augmentation artificielle des capacités dans une société de la performance, etc.
C’est peut-être ce type de problématique que nous devrions amener dans un débat de société, car il faut bien constater que, depuis quelques années, la psychiatrie contemporaine peine à intéresser le monde intellectuel autrement que par son instrumentalisation médiatique lors de faits divers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40838
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1683-1684[article] Où va la psychiatrie ? [texte imprimé] / J. Gasser . - 2015 . - p.1683-1684.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1683-1684
Mots-clés : PHSYCHIATRIE Résumé :
La psychiatrie est une branche de la médecine qui s’est constituée au début du XIXe siècle à travers la création de lieux d’observation de malades qui souffraient de symptômes peu spécifiques. Y étaient rassemblées diverses formes de pathologies qui étaient nommées à l’époque «névroses» ou dans les formes plus graves «aliénations», pour ceux qui semblaient être des «tout autre», absents de la communication habituelle entre les humains. Ces lieux d’observation ont pu être considérés soit comme des lieux d’exclusion de personnes dérangeantes, soit comme des lieux d’inclusion de personnes souffrantes que l’on pouvait accueillir dans un endroit spécifique pour mieux les observer et les soigner (l’asile d’aliénés).
«… Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de la prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute …»
C’est entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle que le corpus psychopathologique de la psychiatrie s’est constitué et que les meilleures descriptions cliniques ont été écrites. Depuis lors peu de nouvelles entités psychopathologiques ont été exposées, mis à part toutes sortes de nouvelles entités nosologiques reflétant plus un malaise social qu’une pathologie mentale.
C’est vers le milieu du XXe siècle que les trois grandes classes de médicaments utilisés en psychiatrie ont été découvertes (antipsychotiques, antidépresseurs et benzodiazépines). Depuis, la recherche de nouvelles classes de médicaments en psychiatrie reste en panne, même si de nouvelles molécules arrivent sur le marché permettant principalement pour certaines de diminuer les effets secondaires.
Dans le domaine de la prise en charge psychothérapeutique, toutes les recherches récentes vont dans le sens d’une grande efficacité de ces traitements. Il semble que cela ne soit pas le modèle théorique de cette prise en charge qui soit déterminant, mais la qualité du thérapeute et de l’alliance qui se noue avec le thérapeute et son patient qui fonde le succès du traitement.
Par ailleurs, dans le champ de la psychiatrie sociale, de nombreuses initiatives visent une meilleure prise en compte des difficultés des patients à trouver une place dans la société. D’où, par exemple, l’importance à accorder aux stratégies permettant d’améliorer la recherche de logements spécifiques ou à trouver un travail adapté. Une des caractéristiques de ce courant se résume par la notion de «rétablissement» qui accorde aux symptômes une valeur positive et qui estime que le patient est l’expert de sa maladie.
Quant au domaine des recherches en neurosciences psychiatriques, il est passionnant et compte un nombre de publications formant une courbe exponentielle dont la phase d’accélération critique est atteinte… Pourtant, l’effet sur le quotidien de nos patients tarde à se manifester.
Si aucune découverte importante dans la compréhension des mécanismes de la maladie mentale ayant des effets sur la prise en charge de nos patients n’a été faite depuis longtemps, des améliorations dans la prise en charge clinique des personnes souffrant de troubles psychiques sont avérées. Actuellement, plusieurs auteurs montrent que les traitements psychiatriques (psychothérapie et/ou médicaments) sont parmi les plus efficaces de la médecine. L’évolution des droits des patients vers une meilleure prise en compte de leur volonté et de leurs valeurs est également indéniablement positive, même si certaines illusions du partenariat dans le domaine des soins psychiatriques mériteraient une analyse plus poussée.
D’autre part, depuis une dizaine d’années l’attention croissante sur les prodromes des symptômes des troubles psychiques donne des résultats intéressants et permet une prise en charge plus rapide et moins stigmatisante des personnes qui en souffrent.
«… La place des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension …»
Cette recherche de prise en charge la plus précoce possible pose la question de l’origine des troubles et ceci avant même qu’ils ne se développent à travers des symptômes cliniquement identifiables mais grâce à d’éventuels marqueurs biologiques. Ceci pose évidemment des questions éthiques auxquelles il faudra sans doute apporter des réponses qui seront non seulement des réponses de chercheurs ou de cliniciens mais également des réponses de la société civile dans son entier.
Ces recherches, sur l’origine biologique des troubles psychiques, si elles sont indispensables pour comprendre les vulnérabilités organiques, ne suffiront certainement pas à expliquer entièrement ces troubles. La place, par exemple, des contraintes sociales et environnementales continuera à complexifier notre compréhension et à mettre les particularités individuelles de chaque patient au centre de l’aide que nous pourrons leur apporter.
Cette brève évocation de quelques enjeux de la psychiatrie ne peut, bien entendu, pas être exhaustive et il faudrait encore quelques pages pour aborder d’autres problématiques qui seront également fondamentales pour l’avenir comme les conséquences du vieillissement de la population, le rôle de la psychiatrie dans ses rapports avec la justice et les médias, l’importance des questions d’addiction et de l’augmentation artificielle des capacités dans une société de la performance, etc.
C’est peut-être ce type de problématique que nous devrions amener dans un débat de société, car il faut bien constater que, depuis quelques années, la psychiatrie contemporaine peine à intéresser le monde intellectuel autrement que par son instrumentalisation médiatique lors de faits divers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40838 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Thérapies actuelles du trouble de personnalité borderline / P. Prada in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Thérapies actuelles du trouble de personnalité borderline Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Prada ; F. Guenot ; P. Charbon ; et al. Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1686-1690 Langues : Français (fre) Mots-clés : CAS LIMITE PSYCHIATRIE Résumé : Le trouble de personnalité borderline est fréquent et marqué par un trouble de l’identité, une instabilité des émotions, une perturbation des relations interpersonnelles et des comportements autodommageables. Les soignants et les thérapeutes rencontrent des difficultés dans la prise en charge de ces patients, notamment car les fréquentes crises traversées sont difficiles à juguler et peuvent entraîner des ruptures de suivi. Des adaptations techniques et théoriques ont été développées pour améliorer l’efficience du soin à ces personnes. Nous présentons ici les principes à respecter pour qu’un traitement psychiatrique et psychothérapeutique de base corresponde aux bonnes pratiques et minimise le risque d’être iatrogène, mais aussi les principales psychothérapies spécialisées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40839
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1686-1690[article] Thérapies actuelles du trouble de personnalité borderline [texte imprimé] / P. Prada ; F. Guenot ; P. Charbon ; et al. . - 2015 . - p.1686-1690.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1686-1690
Mots-clés : CAS LIMITE PSYCHIATRIE Résumé : Le trouble de personnalité borderline est fréquent et marqué par un trouble de l’identité, une instabilité des émotions, une perturbation des relations interpersonnelles et des comportements autodommageables. Les soignants et les thérapeutes rencontrent des difficultés dans la prise en charge de ces patients, notamment car les fréquentes crises traversées sont difficiles à juguler et peuvent entraîner des ruptures de suivi. Des adaptations techniques et théoriques ont été développées pour améliorer l’efficience du soin à ces personnes. Nous présentons ici les principes à respecter pour qu’un traitement psychiatrique et psychothérapeutique de base corresponde aux bonnes pratiques et minimise le risque d’être iatrogène, mais aussi les principales psychothérapies spécialisées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40839 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Désir et pratiques sexuelles chez les femmes souffrant de psychose / P. Huguelet in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Désir et pratiques sexuelles chez les femmes souffrant de psychose Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Huguelet ; S. Mohr ; M. Boucherie ; et al. Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1691-1695 Langues : Français (fre) Mots-clés : SEXUALITE FEMME PSYCHOSE Résumé : Les cliniciens omettent de parler de sexualité avec les patients souffrant de troubles mentaux sévères. Les problèmes sexuels des patients peuvent être en lien avec leur médication, la stigmatisation, l’anhédonie, et leur contexte social. Nous avons étudié le désir et les pratiques sexuelles de femmes souffrant de schizophrénie, en comparaison avec des sujets en bonne santé. Contrairement aux résultats d’autres études, les patientes ont démontré un désir dyadique et individuel intact. Pourtant, moins de la moitié de ces patientes avaient des pratiques sexuelles, soit seules, soit avec un partenaire. Elles étaient en outre moins satisfaites de celles-ci, notamment par rapport à des aspects psychologiques tels que «la self-estime sexuelle». Ces résultats soulignent la nécessité d’aborder ce sujet source de multiples difficultés. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40840
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1691-1695[article] Désir et pratiques sexuelles chez les femmes souffrant de psychose [texte imprimé] / P. Huguelet ; S. Mohr ; M. Boucherie ; et al. . - 2015 . - p.1691-1695.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1691-1695
Mots-clés : SEXUALITE FEMME PSYCHOSE Résumé : Les cliniciens omettent de parler de sexualité avec les patients souffrant de troubles mentaux sévères. Les problèmes sexuels des patients peuvent être en lien avec leur médication, la stigmatisation, l’anhédonie, et leur contexte social. Nous avons étudié le désir et les pratiques sexuelles de femmes souffrant de schizophrénie, en comparaison avec des sujets en bonne santé. Contrairement aux résultats d’autres études, les patientes ont démontré un désir dyadique et individuel intact. Pourtant, moins de la moitié de ces patientes avaient des pratiques sexuelles, soit seules, soit avec un partenaire. Elles étaient en outre moins satisfaites de celles-ci, notamment par rapport à des aspects psychologiques tels que «la self-estime sexuelle». Ces résultats soulignent la nécessité d’aborder ce sujet source de multiples difficultés. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40840 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Troubles bipolaires et autostigmatisation / H. Richard-Lepouriel in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Troubles bipolaires et autostigmatisation Type de document : texte imprimé Auteurs : H. Richard-Lepouriel Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1696-1701 Langues : Français (fre) Mots-clés : BIPOLAIRE TROUBLE Résumé : En dépit d’une large médiatisation au cours des dernières années, la stigmatisation des personnes souffrant d’un trouble bipolaire est toujours présente. A cela s’ajoute la tendance à s’autostigmatiser, c’est-à-dire à s’approprier les croyances, préjugés et comportements stigmatisants. Les conséquences sont importantes : la honte, la culpabilité, le repli sur soi et le renoncement à mener sa vie selon ses propres valeurs péjorent la qualité de vie et augmentent le risque de rechutes thymiques. L’autostigmatisation est cependant rarement évaluée en pratique clinique et peu de stratégies ont été étudiées pour y faire face. Reconnaître les croyances autostigmatisantes et les questionner pour tenter de les déconstruire sont les premiers fondements de ce vaste défi. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40841
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1696-1701[article] Troubles bipolaires et autostigmatisation [texte imprimé] / H. Richard-Lepouriel . - 2015 . - p.1696-1701.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1696-1701
Mots-clés : BIPOLAIRE TROUBLE Résumé : En dépit d’une large médiatisation au cours des dernières années, la stigmatisation des personnes souffrant d’un trouble bipolaire est toujours présente. A cela s’ajoute la tendance à s’autostigmatiser, c’est-à-dire à s’approprier les croyances, préjugés et comportements stigmatisants. Les conséquences sont importantes : la honte, la culpabilité, le repli sur soi et le renoncement à mener sa vie selon ses propres valeurs péjorent la qualité de vie et augmentent le risque de rechutes thymiques. L’autostigmatisation est cependant rarement évaluée en pratique clinique et peu de stratégies ont été étudiées pour y faire face. Reconnaître les croyances autostigmatisantes et les questionner pour tenter de les déconstruire sont les premiers fondements de ce vaste défi. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40841 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt L’hôpital psychiatrique : le lieu d’une remise en mots par le groupe / Fabrice Herrera in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : L’hôpital psychiatrique : le lieu d’une remise en mots par le groupe Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Herrera Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1702-1705 Langues : Français (fre) Mots-clés : PSYCHIATRIE HOSPITALISATION Résumé : Au sein de l’hôpital psychiatrique, le soignant est confronté à des choix difficiles, concernant la «bonne manière» de répondre à la souffrance du patient, de l’accompagner, parfois aussi de le contraindre pour le soigner.L’hôpital est un lieu de pressions provenant du dedans et du dehors, où le soignant se trouve dans un jeu d’équilibriste, à cheval entre plusieurs rôles, parfois contradictoires, entre le respect du patient et de ses ressources, sa protection et celle des tiers, la mise en sens de ses difficultés, les attentes des proches et les limites du possible. Ce travail soignant comporte donc une dimension éthique fondamentale.La discussion d’équipe permet un travail fécond de collaboration conflictuelle des soignants, qui accompagne le soin de nos patients en crise et la remise en mots de leur histoire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40842
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1702-1705[article] L’hôpital psychiatrique : le lieu d’une remise en mots par le groupe [texte imprimé] / Fabrice Herrera . - 2015 . - p.1702-1705.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1702-1705
Mots-clés : PSYCHIATRIE HOSPITALISATION Résumé : Au sein de l’hôpital psychiatrique, le soignant est confronté à des choix difficiles, concernant la «bonne manière» de répondre à la souffrance du patient, de l’accompagner, parfois aussi de le contraindre pour le soigner.L’hôpital est un lieu de pressions provenant du dedans et du dehors, où le soignant se trouve dans un jeu d’équilibriste, à cheval entre plusieurs rôles, parfois contradictoires, entre le respect du patient et de ses ressources, sa protection et celle des tiers, la mise en sens de ses difficultés, les attentes des proches et les limites du possible. Ce travail soignant comporte donc une dimension éthique fondamentale.La discussion d’équipe permet un travail fécond de collaboration conflictuelle des soignants, qui accompagne le soin de nos patients en crise et la remise en mots de leur histoire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40842 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Incendiaires et pyromanes / J. Palix in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Incendiaires et pyromanes Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Palix Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1706-1709 Langues : Français (fre) Mots-clés : pyromanie PSYCHIATRIE Résumé : Alors que le feu représente une menace et provoque un évitement par l’ensemble du monde animal, sa maîtrise comme l’allumage et son maintien sont indissociables de l’histoire de l’humanité. Pour 1% de la population, cet usage est détourné pour nuire, de façon répétitive et sans raison objective, répondant à la définition historique de la pyromanie. Le profil de l’auteur d’actes incendiaires ne semble pas se distinguer de celui de la population criminelle générale : consommation abusive d’alcool, nicotine, marijuana ainsi que personnalité antisociale n’en font pas un criminel distinct des autres. Cependant, une expérience positive du feu vécue dans l’enfance, l’évitement émotionnel ainsi qu’une expertise dans le domaine du contrôle des incendies leur seraient particuliers, tout comme le risque de récidive en deçà de celui de la population criminelle générale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40843
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1706-1709[article] Incendiaires et pyromanes [texte imprimé] / J. Palix . - 2015 . - p.1706-1709.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1706-1709
Mots-clés : pyromanie PSYCHIATRIE Résumé : Alors que le feu représente une menace et provoque un évitement par l’ensemble du monde animal, sa maîtrise comme l’allumage et son maintien sont indissociables de l’histoire de l’humanité. Pour 1% de la population, cet usage est détourné pour nuire, de façon répétitive et sans raison objective, répondant à la définition historique de la pyromanie. Le profil de l’auteur d’actes incendiaires ne semble pas se distinguer de celui de la population criminelle générale : consommation abusive d’alcool, nicotine, marijuana ainsi que personnalité antisociale n’en font pas un criminel distinct des autres. Cependant, une expérience positive du feu vécue dans l’enfance, l’évitement émotionnel ainsi qu’une expertise dans le domaine du contrôle des incendies leur seraient particuliers, tout comme le risque de récidive en deçà de celui de la population criminelle générale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40843 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Evaluation du risque de récidive dans les expertises pénales: quels outils? Quels indicateurs? Quelles pratiques? / V. Moulin in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Evaluation du risque de récidive dans les expertises pénales: quels outils? Quels indicateurs? Quelles pratiques? Type de document : texte imprimé Auteurs : V. Moulin ; M. Abbiati ; A. Azzola ; et al. Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1710-1714 Langues : Français (fre) Mots-clés : PSYCHIATRIE Résumé : Cet article présente des résultats d’études menées autour des facteurs de protection et de risque dans l’évaluation expertale du risque de récidive par l’équipe de l’Unité de recherche de l’Institut de psychiatrie légale à Lausanne. Il vise à aider les experts à mieux comprendre la qualité et la pertinence des outils à leur disposition, avec une attention particulière sur le rôle des facteurs de protection, le processus qui amène aux délibérations finales ainsi que l’importance de l’évaluation de l’impulsivité et de la maîtrise de soi. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40844
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1710-1714[article] Evaluation du risque de récidive dans les expertises pénales: quels outils? Quels indicateurs? Quelles pratiques? [texte imprimé] / V. Moulin ; M. Abbiati ; A. Azzola ; et al. . - 2015 . - p.1710-1714.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1710-1714
Mots-clés : PSYCHIATRIE Résumé : Cet article présente des résultats d’études menées autour des facteurs de protection et de risque dans l’évaluation expertale du risque de récidive par l’équipe de l’Unité de recherche de l’Institut de psychiatrie légale à Lausanne. Il vise à aider les experts à mieux comprendre la qualité et la pertinence des outils à leur disposition, avec une attention particulière sur le rôle des facteurs de protection, le processus qui amène aux délibérations finales ainsi que l’importance de l’évaluation de l’impulsivité et de la maîtrise de soi. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40844 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Diverticulites sigmoïdiennes aiguës : vers un traitement de plus en plus conservateur / G.-R. Joliat in Revue médicale suisse, 486 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Diverticulites sigmoïdiennes aiguës : vers un traitement de plus en plus conservateur Type de document : texte imprimé Auteurs : G.-R. Joliat ; O. Pittet ; N. Demartines ; D. Hahnloser Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.1717-1720 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIVERTICULITE THERAPEUTIQUE Résumé : La diverticulite colique aiguë est une pathologie fréquente en particulier chez les personnes âgées et d’origine caucasienne. La prévalence est plus importante chez les sédentaires et les personnes ayant un régime comprenant peu de fibres. Son diagnostic se base principalement sur la tomodensitométrie (CT) qui permet d’orienter la prise en charge thérapeutique. Ces dernières années, le traitement de la diverticulite aiguë a passablement changé avec notamment une évolution vers une restriction des indications du traitement chirurgical électif ou en urgence et une désescalade thérapeutique, avec réduction de l’antibiothérapie et du nombre d’hospitalisations. Cet article passe en revue l’épidémiologie, les moyens diagnostiques et la prise en charge de cette pathologie digestive courante. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40845
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1717-1720[article] Diverticulites sigmoïdiennes aiguës : vers un traitement de plus en plus conservateur [texte imprimé] / G.-R. Joliat ; O. Pittet ; N. Demartines ; D. Hahnloser . - 2015 . - p.1717-1720.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 486 (Septembre 2015) . - p.1717-1720
Mots-clés : DIVERTICULITE THERAPEUTIQUE Résumé : La diverticulite colique aiguë est une pathologie fréquente en particulier chez les personnes âgées et d’origine caucasienne. La prévalence est plus importante chez les sédentaires et les personnes ayant un régime comprenant peu de fibres. Son diagnostic se base principalement sur la tomodensitométrie (CT) qui permet d’orienter la prise en charge thérapeutique. Ces dernières années, le traitement de la diverticulite aiguë a passablement changé avec notamment une évolution vers une restriction des indications du traitement chirurgical électif ou en urgence et une désescalade thérapeutique, avec réduction de l’antibiothérapie et du nombre d’hospitalisations. Cet article passe en revue l’épidémiologie, les moyens diagnostiques et la prise en charge de cette pathologie digestive courante. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40845 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt