[article]
Titre : |
Quelle énergie de photons pour la modulation d’intensité et l’arcthérapie volumétrique en 2019 ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marc Cosset ; M. Nassef ; R. Saïdi ; et al. |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 58-61 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Énergie Photons Modulation d’intensité Arcthérapie volumétrique modulée Dose intégrale |
Résumé : |
Depuis plus d’une dizaine d’années, la plupart des centres de radiothérapie ont utilisé pour la modulation d’intensité, puis pour l’arcthérapie volumétrique modulée, une énergie de photons de 6 MV. Ce qui était devenu une sorte de dogme se basait d’une part sur l’absence d’avantages significatifs à utiliser des hautes énergies (15 à 18 MV, voire plus) en termes de distribution des « fortes doses » délivrées au volume cible prévisionnel et aux organes à risque adjacents, et d’autre part sur la composante neutronique dès que l’énergie des photons dépassait 10 MV. Des données récentes ont amené à moduler quelque peu ce « dogme » de l’utilisation des photons de 6 MV pour ces techniques de radiothérapie. Tout d’abord, nous devons en 2019 prendre impérativement en compte les doses en dehors du volume traité, et donc évaluer au mieux la « dose intégrale ». De fait, cette dose intégrale est systématiquement plus élevée avec les photons de 6 MV qu’avec les plus hautes énergies. Par ailleurs, plusieurs études récentes vont dans le sens d’une surestimation, par le passé, de la composante neutronique liée aux hautes énergies. La dose neutron paraît de fait inférieure, et parfois très inférieure, à la dose que nous acceptons pour l’imagerie. Enfin, quelques études de cohortes ne montrent pas d’augmentation du risque de cancers secondaires avec les photons de hautes énergies. Dans ce contexte, le travail d’un « task group » de l’American Association of Physicists in Medicine (AAPM; TG 158), publié fin 2017, a reconnu clairement qu’un compromis devait être trouvé entre les hautes énergies génératrices de neutrons, et les basses énergies responsables d’une dose intégrale plus élevée. Pour l’AAPM, l’énergie optimale pourrait être une valeur intermédiaire telle que 10 MV. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62928 |
in Cancer Radiothérapie > 23/1 (Février 2019) . - p. 58-61
[article] Quelle énergie de photons pour la modulation d’intensité et l’arcthérapie volumétrique en 2019 ? [texte imprimé] / Jean-Marc Cosset ; M. Nassef ; R. Saïdi ; et al. . - 2019 . - p. 58-61. Langues : Français ( fre) in Cancer Radiothérapie > 23/1 (Février 2019) . - p. 58-61
Mots-clés : |
Énergie Photons Modulation d’intensité Arcthérapie volumétrique modulée Dose intégrale |
Résumé : |
Depuis plus d’une dizaine d’années, la plupart des centres de radiothérapie ont utilisé pour la modulation d’intensité, puis pour l’arcthérapie volumétrique modulée, une énergie de photons de 6 MV. Ce qui était devenu une sorte de dogme se basait d’une part sur l’absence d’avantages significatifs à utiliser des hautes énergies (15 à 18 MV, voire plus) en termes de distribution des « fortes doses » délivrées au volume cible prévisionnel et aux organes à risque adjacents, et d’autre part sur la composante neutronique dès que l’énergie des photons dépassait 10 MV. Des données récentes ont amené à moduler quelque peu ce « dogme » de l’utilisation des photons de 6 MV pour ces techniques de radiothérapie. Tout d’abord, nous devons en 2019 prendre impérativement en compte les doses en dehors du volume traité, et donc évaluer au mieux la « dose intégrale ». De fait, cette dose intégrale est systématiquement plus élevée avec les photons de 6 MV qu’avec les plus hautes énergies. Par ailleurs, plusieurs études récentes vont dans le sens d’une surestimation, par le passé, de la composante neutronique liée aux hautes énergies. La dose neutron paraît de fait inférieure, et parfois très inférieure, à la dose que nous acceptons pour l’imagerie. Enfin, quelques études de cohortes ne montrent pas d’augmentation du risque de cancers secondaires avec les photons de hautes énergies. Dans ce contexte, le travail d’un « task group » de l’American Association of Physicists in Medicine (AAPM; TG 158), publié fin 2017, a reconnu clairement qu’un compromis devait être trouvé entre les hautes énergies génératrices de neutrons, et les basses énergies responsables d’une dose intégrale plus élevée. Pour l’AAPM, l’énergie optimale pourrait être une valeur intermédiaire telle que 10 MV. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62928 |
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