[article]
Titre : |
Mortalité maternelle par infection, résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Agnès Rigouzzo ; Véronique Tessier ; Laurent Zieleskiewicz |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 68-74 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.010 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
MORTALITE MATERNELLE GRIPPE QUALITE DES SOINS FRANCE SEPSIS INFECTION MENINGITE STREPTOCOCCIE |
Résumé : |
La mortalité maternelle de cause infectieuse a représenté au cours de la période 2010–2012, 5 % des causes directes de décès et 16 % des morts maternelles indirectes. Parmi les 22 décès relevés de causes infectieuses, 6 morts maternelles ont été attribuées à une infection à porte d’entrée génitale confirmant la diminution depuis 10 ans des morts maternelles directes par infection. À l’inverse, les morts maternelles indirectes par infection, à porte d’entrée extragenitale, ont doublé au cours de la même période avec 16 décès au cours du dernier triennium, dominés par les infections respiratoires hivernales en particulier grippales : la pandémie grippale A (H1N1) de 2009–2010 est, au cours de la période étudiée, la première cause de mortalité maternelle indirecte par infection. Les principaux agents infectieux à l’origine des décès de cause infectieuse directe sont les Streptococcus pyogènes, Escherichia Coli et Clostridium perfringens, responsables de chocs toxi-infectieux, de sepsis graves, secondaires pour plusieurs cas à une cellulite ou une fasciite nécrosante. Sur les 6 décès par infection directe, 4 ont été jugés peut-être évitables en raison de soins inadaptés : retard ou défaut diagnostique, traitement médical et/ou chirurgical initié avec retard ou inadapté. Parmi les 16 morts maternelles indirectes par infection, le virus grippal A(H1N1) et le Streptococcus pneumoniae compliqué de purpura fulminans ont été le plus souvent en cause : l’absence de vaccination antigrippale au cours de la grossesse, le retard diagnostique et à l’initiation en urgence d’un traitement spécifique sont les principaux facteurs d’évitabilité retrouvés dans 70 % des dossiers expertisés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57289 |
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 68-74
[article] Mortalité maternelle par infection, résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 [texte imprimé] / Agnès Rigouzzo ; Véronique Tessier ; Laurent Zieleskiewicz . - 2018 . - p. 68-74. Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.010 Langues : Français ( fre) in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 68-74
Mots-clés : |
MORTALITE MATERNELLE GRIPPE QUALITE DES SOINS FRANCE SEPSIS INFECTION MENINGITE STREPTOCOCCIE |
Résumé : |
La mortalité maternelle de cause infectieuse a représenté au cours de la période 2010–2012, 5 % des causes directes de décès et 16 % des morts maternelles indirectes. Parmi les 22 décès relevés de causes infectieuses, 6 morts maternelles ont été attribuées à une infection à porte d’entrée génitale confirmant la diminution depuis 10 ans des morts maternelles directes par infection. À l’inverse, les morts maternelles indirectes par infection, à porte d’entrée extragenitale, ont doublé au cours de la même période avec 16 décès au cours du dernier triennium, dominés par les infections respiratoires hivernales en particulier grippales : la pandémie grippale A (H1N1) de 2009–2010 est, au cours de la période étudiée, la première cause de mortalité maternelle indirecte par infection. Les principaux agents infectieux à l’origine des décès de cause infectieuse directe sont les Streptococcus pyogènes, Escherichia Coli et Clostridium perfringens, responsables de chocs toxi-infectieux, de sepsis graves, secondaires pour plusieurs cas à une cellulite ou une fasciite nécrosante. Sur les 6 décès par infection directe, 4 ont été jugés peut-être évitables en raison de soins inadaptés : retard ou défaut diagnostique, traitement médical et/ou chirurgical initié avec retard ou inadapté. Parmi les 16 morts maternelles indirectes par infection, le virus grippal A(H1N1) et le Streptococcus pneumoniae compliqué de purpura fulminans ont été le plus souvent en cause : l’absence de vaccination antigrippale au cours de la grossesse, le retard diagnostique et à l’initiation en urgence d’un traitement spécifique sont les principaux facteurs d’évitabilité retrouvés dans 70 % des dossiers expertisés. |
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