[article]
Titre : |
Allergie au liquide séminal |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laura Moi ; Igor Salvadé ; Camillo Ribi |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 748-753 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’hypersensibilité au liquide séminal (LS) humain est rare, mais probablement sous-diagnostiquée. Il faut l’évoquer devant une anaphylaxie, vulvo-vaginite, douleur pelvienne ou dyspareunie d’origine peu claire. Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’exclusion d’autres causes, les tests cutanés au LS et la recherche d’IgE spécifiques (par exemple contre l’antigène prostatique spécifique). Le traitement dépend de la sévérité du tableau. Le préservatif est un moyen de prévention efficace. La prémédication par antihistaminiques ou anti-inflammatoires est souvent insuffisante. La désensibilisation au LS par voie sous-cutanée ou vaginale peut s’avérer efficace, mais nécessite un maintien de la tolérance. En cas de désir de procréation, le recours à l’insémination ou la fécondation in vitro avec des spermatozoïdes lavés constitue une alternative à la désensibilisation.
IntroductionLa première description d’allergie au liquide séminal (ALS) date de 1958 et est rapportée par un gynécologue néerlandais, le Dr Specken. Depuis lors, de nombreux cas ont été décrits en littérature, avec des présentations cliniques très variables. Nous pouvons distinguer des formes d’hypersensibilité localisées, se traduisant par des symptômes locorégionaux, notamment des vulvo-vaginites et des douleurs pelviennes, et des formes d’hypersensibilité systémique, avec ou sans symptomatologie locale. L’hypersensibilité localisée au liquide séminal est particulièrement difficile à diagnostiquer, compte tenu du caractère souvent aspécifique des symptômes, pouvant être confondus avec ceux d’autres affections gynécologiques, notamment les vulvo-vaginites infectieuses, irritatives, les anomalies anatomiques comme l’hypoplasie vaginale et les inflammations pelviennes. Pour les formes systémiques, le diagnostic n’est pas toujours aisé, car une ALS est souvent suspectée tardivement,... |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53688 |
in Revue médicale suisse > 557 (Avril 2017) . - p. 748-753
[article] Allergie au liquide séminal [texte imprimé] / Laura Moi ; Igor Salvadé ; Camillo Ribi . - 2017 . - p. 748-753. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 557 (Avril 2017) . - p. 748-753
Résumé : |
L’hypersensibilité au liquide séminal (LS) humain est rare, mais probablement sous-diagnostiquée. Il faut l’évoquer devant une anaphylaxie, vulvo-vaginite, douleur pelvienne ou dyspareunie d’origine peu claire. Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’exclusion d’autres causes, les tests cutanés au LS et la recherche d’IgE spécifiques (par exemple contre l’antigène prostatique spécifique). Le traitement dépend de la sévérité du tableau. Le préservatif est un moyen de prévention efficace. La prémédication par antihistaminiques ou anti-inflammatoires est souvent insuffisante. La désensibilisation au LS par voie sous-cutanée ou vaginale peut s’avérer efficace, mais nécessite un maintien de la tolérance. En cas de désir de procréation, le recours à l’insémination ou la fécondation in vitro avec des spermatozoïdes lavés constitue une alternative à la désensibilisation.
IntroductionLa première description d’allergie au liquide séminal (ALS) date de 1958 et est rapportée par un gynécologue néerlandais, le Dr Specken. Depuis lors, de nombreux cas ont été décrits en littérature, avec des présentations cliniques très variables. Nous pouvons distinguer des formes d’hypersensibilité localisées, se traduisant par des symptômes locorégionaux, notamment des vulvo-vaginites et des douleurs pelviennes, et des formes d’hypersensibilité systémique, avec ou sans symptomatologie locale. L’hypersensibilité localisée au liquide séminal est particulièrement difficile à diagnostiquer, compte tenu du caractère souvent aspécifique des symptômes, pouvant être confondus avec ceux d’autres affections gynécologiques, notamment les vulvo-vaginites infectieuses, irritatives, les anomalies anatomiques comme l’hypoplasie vaginale et les inflammations pelviennes. Pour les formes systémiques, le diagnostic n’est pas toujours aisé, car une ALS est souvent suspectée tardivement,... |
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