[article]
Titre : |
Donald Trump, sa maladie mentale et nous |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bertrand Kiefer |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 584 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
POLITIQUE PSYCHISME TROUBLE |
Résumé : |
Les Etats-Unis, leur population, et même le monde, il les considère comme une extension de la scène où exhiber son ego. Au travers de ses tweets 24h / 24 et de ses harangues tressées de faits alternatifs, il montre une palette de traits psychopathologiques d’une ampleur aussi exceptionnelle que le pouvoir qu’il détient. Comment, de ce Donald Trump qui occupe nos esprits, ne pas interroger la santé mentale ? Et si on le fait, quelle légitimité mettre en avant ? Loin d’être mûr, le débat ne fait que commencer. Aux Etats-Unis, il sépare déjà deux groupes. D’un côté, celui du nombre croissant de psychologues et de psychiatres affirmant que Trump n’est pas apte à gouverner. Et qu’il est urgent d’agir. De l’autre côté, adoptant une attitude beaucoup plus mesurée, le groupe représenté par Richard Friedman, le spécialiste américain du trouble de la personnalité narcissique. Dans une lettre au New York Times,1 il écrit que si Trump est sans doute un « narcissique de classe mondiale », on ne peut affirmer qu’il est atteint de maladie mentale puisqu’il n’exprime pas de souffrance personnelle. A ceux qui analysent à distance le psychisme de leur président, Friedman rappelle aussi l’interdiction de cette démarche par la règle dite « de Goldwater » du code de déontologie de l’Association américaine de psychiatrie. Règle énonçant deux exigences éthiques : les psychiatres ne doivent pas donner d’avis sans examiner une personne et ne pas faire de déclaration publique sur la santé mentale de quiconque sans son consentement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53001 |
in Revue médicale suisse > 553 (Mars 2017) . - p. 584
[article] Donald Trump, sa maladie mentale et nous [texte imprimé] / Bertrand Kiefer . - 2017 . - p. 584. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 553 (Mars 2017) . - p. 584
Mots-clés : |
POLITIQUE PSYCHISME TROUBLE |
Résumé : |
Les Etats-Unis, leur population, et même le monde, il les considère comme une extension de la scène où exhiber son ego. Au travers de ses tweets 24h / 24 et de ses harangues tressées de faits alternatifs, il montre une palette de traits psychopathologiques d’une ampleur aussi exceptionnelle que le pouvoir qu’il détient. Comment, de ce Donald Trump qui occupe nos esprits, ne pas interroger la santé mentale ? Et si on le fait, quelle légitimité mettre en avant ? Loin d’être mûr, le débat ne fait que commencer. Aux Etats-Unis, il sépare déjà deux groupes. D’un côté, celui du nombre croissant de psychologues et de psychiatres affirmant que Trump n’est pas apte à gouverner. Et qu’il est urgent d’agir. De l’autre côté, adoptant une attitude beaucoup plus mesurée, le groupe représenté par Richard Friedman, le spécialiste américain du trouble de la personnalité narcissique. Dans une lettre au New York Times,1 il écrit que si Trump est sans doute un « narcissique de classe mondiale », on ne peut affirmer qu’il est atteint de maladie mentale puisqu’il n’exprime pas de souffrance personnelle. A ceux qui analysent à distance le psychisme de leur président, Friedman rappelle aussi l’interdiction de cette démarche par la règle dite « de Goldwater » du code de déontologie de l’Association américaine de psychiatrie. Règle énonçant deux exigences éthiques : les psychiatres ne doivent pas donner d’avis sans examiner une personne et ne pas faire de déclaration publique sur la santé mentale de quiconque sans son consentement. |
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http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53001 |
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