Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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[article]
Titre : |
Peut-on prévenir les erreurs diagnostiques ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Arnaud Perrier ; Mathieu Nendaz |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 151 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Les erreurs diagnostiques constituent environ la moitié de toutes les erreurs médicales et de nombreuses études démontrent que 15% environ des diagnostics posés en médecine interne sont erronés.1 Ces erreurs peuvent entraîner une invalidité ou un décès dans près d’un tiers des cas. Les causes les plus fréquentes en sont des erreurs cognitives, autrement dit un raisonnement clinique fautif. Il peut s’agir d’une mauvaise collecte de données à l’anamnèse et à l’examen clinique, ou d’une mauvaise interprétation de ces données liées à différents biais de raisonnement.2 Par exemple, si l’on recherche une maladie de Cushing chez tous les patients hypertendus parce que le dernier patient hypertendu que l’on a vu avait cette pathologie, on est victime du biais de disponibilité.3 Si l’on ne revoit pas la probabilité d’une maladie en fonction du résultat d’un test diagnostique, on est victime du biais d’ancrage. Enfin, si l’on conclut sans tenir compte de toutes les données au diagnostic le plus fréquent, on risque de conclure prématurément. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50346 |
in Revue médicale suisse > 325 (Janvier 2012) . - p. 151
[article] Peut-on prévenir les erreurs diagnostiques ? [texte imprimé] / Arnaud Perrier ; Mathieu Nendaz . - 2012 . - p. 151. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 325 (Janvier 2012) . - p. 151
Résumé : |
Les erreurs diagnostiques constituent environ la moitié de toutes les erreurs médicales et de nombreuses études démontrent que 15% environ des diagnostics posés en médecine interne sont erronés.1 Ces erreurs peuvent entraîner une invalidité ou un décès dans près d’un tiers des cas. Les causes les plus fréquentes en sont des erreurs cognitives, autrement dit un raisonnement clinique fautif. Il peut s’agir d’une mauvaise collecte de données à l’anamnèse et à l’examen clinique, ou d’une mauvaise interprétation de ces données liées à différents biais de raisonnement.2 Par exemple, si l’on recherche une maladie de Cushing chez tous les patients hypertendus parce que le dernier patient hypertendu que l’on a vu avait cette pathologie, on est victime du biais de disponibilité.3 Si l’on ne revoit pas la probabilité d’une maladie en fonction du résultat d’un test diagnostique, on est victime du biais d’ancrage. Enfin, si l’on conclut sans tenir compte de toutes les données au diagnostic le plus fréquent, on risque de conclure prématurément. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50346 |
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