Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
HORAIRE
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Fermetures exceptionnelles les mardi 22 avril (en matinée) et 13 mai
Bienvenue sur le catalogue du
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
[article]
Titre : |
Le réchauffement venu, nous mourrons encore en hiver |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 708-709 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
«La mortalité hivernale va-t-elle diminuer avec le changement climatique ?» C’est la curieuse interrogation d’un papier1 non moins curieux, publié dans le dernier numéro de l’austère Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut national (français) de veille sanitaire.
Tout commence ici avec deux constats. Le premier : les taux de mortalité sont plus élevés pendant l’hiver dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Le second : des températures extrêmes durant l’été peuvent se traduire par des pics de mortalité. Ces deux phénomènes conjoints se traduisent par une relation en U entre mortalité journalière et températures. Bien sûr, la forme et la position du U varient selon les régions et les températures moyennes. C’est l’une des preuves qu’il n’y a pas, ici, de fatalité : les populations humaines savent s’adapter à leur climat local. Ainsi dans les villes les plus froides, l’augmentation de la mortalité aux températures basses est relativement modérée et celle de la mortalité aux températures élevées relativement accentuée. Et à l’inverse, dans les villes les plus chaudes, la relation froid-mortalité est plus importante que la relation chaleur-mortalité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49536 |
in Revue médicale suisse > 334 (Mars 2012) . - p. 708-709
[article] Le réchauffement venu, nous mourrons encore en hiver [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2012 . - p. 708-709. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 334 (Mars 2012) . - p. 708-709
Résumé : |
«La mortalité hivernale va-t-elle diminuer avec le changement climatique ?» C’est la curieuse interrogation d’un papier1 non moins curieux, publié dans le dernier numéro de l’austère Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut national (français) de veille sanitaire.
Tout commence ici avec deux constats. Le premier : les taux de mortalité sont plus élevés pendant l’hiver dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Le second : des températures extrêmes durant l’été peuvent se traduire par des pics de mortalité. Ces deux phénomènes conjoints se traduisent par une relation en U entre mortalité journalière et températures. Bien sûr, la forme et la position du U varient selon les régions et les températures moyennes. C’est l’une des preuves qu’il n’y a pas, ici, de fatalité : les populations humaines savent s’adapter à leur climat local. Ainsi dans les villes les plus froides, l’augmentation de la mortalité aux températures basses est relativement modérée et celle de la mortalité aux températures élevées relativement accentuée. Et à l’inverse, dans les villes les plus chaudes, la relation froid-mortalité est plus importante que la relation chaleur-mortalité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49536 |
|  |
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Réserve | Exclu du prêt |