[article]
Titre : |
Buruli et VIH : une interaction complexe et peu étudiée |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Vanessa Christinet ; Caroline Di Benedetto ; E. Comte ; Alexandra Calmy |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 1792-1793 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le Buruli est une maladie des régions tropicales, rurales et reculées, qui prédomine en Afrique mais a été décrite sur les quatre autres continents.
La maladie est causée par une bactérie Mycobacterium ulcerans capable de produire une toxine, la mycolactone, possédant des propriétés cytotoxiques et immunomodulatrices. La présentation clinique du Buruli est très variable. Il peut s’agir d’un nodule cutané ou d’une plaque, avec ou sans ulcération, évoluant vers une guérison spontanée. La présentation peut être plus sévère, sous forme d’un ou plusieurs ulcères chroniques, progressifs pouvant être dévastateurs (figure 1). Ces ulcères peuvent atteindre les couches sous-cutanées, mais aussi les plans musculaires ou les structures osseuses. La mortalité, relativement faible, est principalement due à la surinfection bactérienne des ulcères. La morbidité, représentant un véritable problème de santé publique dans les zones endémiques, est due aux déformations tant esthétiques que fonctionnelles entraînées par la cicatrisation. En général, ce sont les extrémités qui sont les plus touchées. L’effet anti-inflammatoire de la mycolactone fait que l’ulcère de Buruli est souvent indolore et dépourvu de symptômes généraux, excepté en cas de surinfection bactérienne.1 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47310 |
in Revue médicale suisse > 354 (Septembre 2012) . - p. 1792-1793
[article] Buruli et VIH : une interaction complexe et peu étudiée [texte imprimé] / Vanessa Christinet ; Caroline Di Benedetto ; E. Comte ; Alexandra Calmy . - 2012 . - p. 1792-1793. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 354 (Septembre 2012) . - p. 1792-1793
Résumé : |
Le Buruli est une maladie des régions tropicales, rurales et reculées, qui prédomine en Afrique mais a été décrite sur les quatre autres continents.
La maladie est causée par une bactérie Mycobacterium ulcerans capable de produire une toxine, la mycolactone, possédant des propriétés cytotoxiques et immunomodulatrices. La présentation clinique du Buruli est très variable. Il peut s’agir d’un nodule cutané ou d’une plaque, avec ou sans ulcération, évoluant vers une guérison spontanée. La présentation peut être plus sévère, sous forme d’un ou plusieurs ulcères chroniques, progressifs pouvant être dévastateurs (figure 1). Ces ulcères peuvent atteindre les couches sous-cutanées, mais aussi les plans musculaires ou les structures osseuses. La mortalité, relativement faible, est principalement due à la surinfection bactérienne des ulcères. La morbidité, représentant un véritable problème de santé publique dans les zones endémiques, est due aux déformations tant esthétiques que fonctionnelles entraînées par la cicatrisation. En général, ce sont les extrémités qui sont les plus touchées. L’effet anti-inflammatoire de la mycolactone fait que l’ulcère de Buruli est souvent indolore et dépourvu de symptômes généraux, excepté en cas de surinfection bactérienne.1 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47310 |
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