[article]
Titre : |
Cancer de l’ovaire : trop dépister nuit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 1842-1843 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Après ceux de la prostate, ceux de l’ovaire. On avait appris, ces dernières années, à connaître les nombreuses difficultés inhérentes à l’usage généralisé du dosage sanguin du PSA à des fins de dépistage. C’est aujourd’hui le cas avec celui d’un marqueur sanguin des cancers ovariens. De quoi s’agit-il ? «Il y a des billets que l’on préférerait éviter d’écrire. Il y a des papiers que l’on aimerait ne pas avoir lu, écrivait, il y a peu, le Pr Antoine Flahault sur son blog1 de l’Ecole française des hautes études de santé publique (Ehesp). Ce soir, c’est le cas en lisant les conclusions2 du panel d’experts du United States Preventive Services Task Force, publiées lundi 10 septembre 2012 dans Annals of Internal Medicine. Ces recommandations sont principalement fondées sur les résultats d’un essai randomisé comparant chez 78 216 femmes de 55 à 74 ans, sans facteur de risque particulier, un dépistage par le test sanguin CA-125 couplé à l’échographie ovarienne versus aucun dépistage systématique. Chez 3285 femmes (près de 10% du bras dépisté), une masse à l’échographie et une élévation du CA-125 ont conduit à suspecter à tort un cancer (faux positifs), une chirurgie exploratrice a été proposée à 1080 de ces patientes, et au moins 15% ont eu une complication grave de leur chirurgie (complications thromboemboliques, infections génitales profondes ou lésions des organes voisins).» |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47299 |
in Revue médicale suisse > 355 (Septembre 2012) . - p. 1842-1843
[article] Cancer de l’ovaire : trop dépister nuit [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2012 . - p. 1842-1843. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 355 (Septembre 2012) . - p. 1842-1843
Résumé : |
Après ceux de la prostate, ceux de l’ovaire. On avait appris, ces dernières années, à connaître les nombreuses difficultés inhérentes à l’usage généralisé du dosage sanguin du PSA à des fins de dépistage. C’est aujourd’hui le cas avec celui d’un marqueur sanguin des cancers ovariens. De quoi s’agit-il ? «Il y a des billets que l’on préférerait éviter d’écrire. Il y a des papiers que l’on aimerait ne pas avoir lu, écrivait, il y a peu, le Pr Antoine Flahault sur son blog1 de l’Ecole française des hautes études de santé publique (Ehesp). Ce soir, c’est le cas en lisant les conclusions2 du panel d’experts du United States Preventive Services Task Force, publiées lundi 10 septembre 2012 dans Annals of Internal Medicine. Ces recommandations sont principalement fondées sur les résultats d’un essai randomisé comparant chez 78 216 femmes de 55 à 74 ans, sans facteur de risque particulier, un dépistage par le test sanguin CA-125 couplé à l’échographie ovarienne versus aucun dépistage systématique. Chez 3285 femmes (près de 10% du bras dépisté), une masse à l’échographie et une élévation du CA-125 ont conduit à suspecter à tort un cancer (faux positifs), une chirurgie exploratrice a été proposée à 1080 de ces patientes, et au moins 15% ont eu une complication grave de leur chirurgie (complications thromboemboliques, infections génitales profondes ou lésions des organes voisins).» |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47299 |
|  |