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[article]
Titre : |
Un hôpital français condamné à suspendre un "arrêt nutrition" |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 1174-1175 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Tout était en place pour que cet homme, trente-sept ans, meure. Il vivait depuis bientôt cinq ans dans un état qualifié de «pauci-relationnel». Les médecins avaient décidé de cesser de le nourrir, de moins l’hydrater. Jusqu’au moment où un magistrat jugea, en urgence, qu’il devait vivre. Depuis plus d’un mois cet homme vit – et c’est précisément ce verbe qui fait débat. Cela vient de se passer dans l’Unité de soins palliatifs du CHU de Reims. Quelques médias ont rapporté l’affaire. Ils ont raconté qu’il s’agissait là d’une tragédie, de la dramatique conséquence de divisions familiales. «La fin de vie d’un jeune homme au cœur d’une bataille familiale» (Le Monde). Pour ce qui est de la tragédie, ces médias n’ont pas tort. Mais ils ne veulent voir ici que le doigt de la justice ; un doigt qui nous montre l’une des faces, moderne et terrestre, du purgatoire. C’est là, on en conviendra, une affaire de point de vue. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45156 |
in Revue médicale suisse > 388 (Mai 2013) . - p. 1174-1175
[article] Un hôpital français condamné à suspendre un "arrêt nutrition" [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2013 . - p. 1174-1175. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 388 (Mai 2013) . - p. 1174-1175
Résumé : |
Tout était en place pour que cet homme, trente-sept ans, meure. Il vivait depuis bientôt cinq ans dans un état qualifié de «pauci-relationnel». Les médecins avaient décidé de cesser de le nourrir, de moins l’hydrater. Jusqu’au moment où un magistrat jugea, en urgence, qu’il devait vivre. Depuis plus d’un mois cet homme vit – et c’est précisément ce verbe qui fait débat. Cela vient de se passer dans l’Unité de soins palliatifs du CHU de Reims. Quelques médias ont rapporté l’affaire. Ils ont raconté qu’il s’agissait là d’une tragédie, de la dramatique conséquence de divisions familiales. «La fin de vie d’un jeune homme au cœur d’une bataille familiale» (Le Monde). Pour ce qui est de la tragédie, ces médias n’ont pas tort. Mais ils ne veulent voir ici que le doigt de la justice ; un doigt qui nous montre l’une des faces, moderne et terrestre, du purgatoire. C’est là, on en conviendra, une affaire de point de vue. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45156 |
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