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[article]
| Titre : |
Les promesses ambiguës de la «neuromodulation» humaine |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
| Année de publication : |
2013 |
| Article en page(s) : |
p. 1330-1331 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Une large fraction du XXe siècle a vu la chirurgie se passionner pour la psychiatrie. Qui s’en souvient, hormis les psychiatres et, sans doute, les neurochirurgiens. Il suffit néanmoins de prononcer le mot de «lobotomie» pour que ressurgissent les ombres de ce passé thérapeutique ; un passé devenu le symbole des errances d’une médecine non pas dévoyée mais bien laissée en liberté – sans contre-pouvoir éthique. Faute d’enseignement véritable de l’histoire de la médecine, les praticiens eux-mêmes ne sont pas en mesure d’analyser rationnellement ce qui a bien pu se passer entre la fin du XIXe siècle et le début des années 1950 ; soit entre les tâtonnements du «téméraire» Gottlieb Burckhardt, aliéniste de l’hospice de Préfargier en Suisse (première «topectomie»), et la découverte du premier neuroleptique, à l’hôpital Sainte-Anne de Paris. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45083 |
in Revue médicale suisse > 391 (Juin 2013) . - p. 1330-1331
[article] Les promesses ambiguës de la «neuromodulation» humaine [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2013 . - p. 1330-1331. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 391 (Juin 2013) . - p. 1330-1331
| Résumé : |
Une large fraction du XXe siècle a vu la chirurgie se passionner pour la psychiatrie. Qui s’en souvient, hormis les psychiatres et, sans doute, les neurochirurgiens. Il suffit néanmoins de prononcer le mot de «lobotomie» pour que ressurgissent les ombres de ce passé thérapeutique ; un passé devenu le symbole des errances d’une médecine non pas dévoyée mais bien laissée en liberté – sans contre-pouvoir éthique. Faute d’enseignement véritable de l’histoire de la médecine, les praticiens eux-mêmes ne sont pas en mesure d’analyser rationnellement ce qui a bien pu se passer entre la fin du XIXe siècle et le début des années 1950 ; soit entre les tâtonnements du «téméraire» Gottlieb Burckhardt, aliéniste de l’hospice de Préfargier en Suisse (première «topectomie»), et la découverte du premier neuroleptique, à l’hôpital Sainte-Anne de Paris. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45083 |
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