[article] 
inRevue médicale suisse > 406 (Novembre 2013) . - p. 2130-2131

Titre :	Questions sur la bivalirudine (infarctus) et la bédaquiline (tuberculose)
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-Yves Nau
Année de publication :	2013
Article en page(s) :	p. 2130-2131
Note générale :	Une nouvelle stratégie de thérapeutique anticoagulante en urgence contre l’infarctus aigu du myocarde vient de faire l’objet d’une publication dans The New England Journal of Medicine daté du 30 octobre.1 Dénommé «Euromax», un essai clinique de grande ampleur (2218 patients) a été mené dans soixante-cinq centres spécialisés de neuf pays européens (Autriche, République tchèque, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie). Cet essai a été mis en place et coordonné par le Pr Philippe-Gabriel Steg et son équipe (Unité Inserm «Hémostase, bio-ingénierie, immunopathologie et remodelage cardiovasculaires», Hôpital Bichat, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris). L’équipe internationale réunie dans le cadre «Euromax» a testé l’administration du traitement anticoagulant en amont de l’arrivée à l’hôpital ; administration réalisée par les équipes d’urgentistes et des SAMU. Elle comparait deux stratégies. La première reposait sur l’héparine (traitement classique), l’autre sur un anticoagulant plus spécifique : la bivalirudine, antithrombotique administré par voie intraveineuse et indiqué dans le traitement de certains syndromes coronariens aigus devant bénéficier d’une intervention urgente ou précoce. Les conclusions ont été présentées, parallèlement à la publication, au congrès Transcatheter Cardiovascular Therapeutics (TCT) organisé à San Francisco. La bivalirudine est ainsi apparue efficace par rapport à l’héparine avec anti-GpIIb/IIIa optionnels dans le cadre d’une administration préhospitalière, avant une angioplastie primaire pour un infarctus. Une étude précédente (HORIZONS-AMI), publiée en 2008, avait montré que la bivalirudine était plus efficace que l’héparine non fractionnée, associée aux anti-GpIIb/IIIa en routine, dans l’angioplastie primaire.
Langues :	Français (fre)
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44883

[article] Questions sur la bivalirudine (infarctus) et la bédaquiline (tuberculose) [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2013 . - p. 2130-2131.
Une nouvelle stratégie de thérapeutique anticoagulante en urgence contre l’infarctus aigu du myocarde vient de faire l’objet d’une publication dans The New England Journal of Medicine daté du 30 octobre.1 Dénommé «Euromax», un essai clinique de grande ampleur (2218 patients) a été mené dans soixante-cinq centres spécialisés de neuf pays européens (Autriche, République tchèque, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie). Cet essai a été mis en place et coordonné par le Pr Philippe-Gabriel Steg et son équipe (Unité Inserm «Hémostase, bio-ingénierie, immunopathologie et remodelage cardiovasculaires», Hôpital Bichat, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris).
L’équipe internationale réunie dans le cadre «Euromax» a testé l’administration du traitement anticoagulant en amont de l’arrivée à l’hôpital ; administration réalisée par les équipes d’urgentistes et des SAMU. Elle comparait deux stratégies. La première reposait sur l’héparine (traitement classique), l’autre sur un anticoagulant plus spécifique : la bivalirudine, antithrombotique administré par voie intraveineuse et indiqué dans le traitement de certains syndromes coronariens aigus devant bénéficier d’une intervention urgente ou précoce.
Les conclusions ont été présentées, parallèlement à la publication, au congrès Transcatheter Cardiovascular Therapeutics (TCT) organisé à San Francisco. La bivalirudine est ainsi apparue efficace par rapport à l’héparine avec anti-GpIIb/IIIa optionnels dans le cadre d’une administration préhospitalière, avant une angioplastie primaire pour un infarctus. Une étude précédente (HORIZONS-AMI), publiée en 2008, avait montré que la bivalirudine était plus efficace que l’héparine non fractionnée, associée aux anti-GpIIb/IIIa en routine, dans l’angioplastie primaire.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 406 (Novembre 2013) . - p. 2130-2131

Permalink :

http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44883